Misty sea

Voici le premier chapitre (oui c'est court mais bon) d'un projet de fic (voir ici= https://lunanegra.forumactif.fr/t166-projet-de-fics-commune ) que j'avais mis au point depuis déjà assez longtemps. Je trouve enfin le temps de m'en occuper avec un tantinet de sérieux, j’espère que cela vous plaira et bonne lecture

Chapitre premier : Nouveau propriétaire

Midi été à peine passé, le soleil à son zénith tapait fort sur les nuques baissées des matelots s’affairant à leurs tâches quotidienne. Cela faisait presque trois semaines que ce navire de la flotte royale sur lequel ils furent embarqués avait quitté le grand port du royaume pour partir à la recherche d’un navire disparu. Un jeune mousse faisais partit de ceux la, il y a trois semaine ce jeune renardeau a en effet réussit à s’engager dans l’équipage de cette caravelle à trois mât portant un faucon rouge enserrant les mots « pouvoir et gloire » en lettre d’or entre ses serres comme emblème sur la voile avant, navire atypique de la flotte du roi.

Durant ces trois semaines il s’était lié d’amitié avec nombre des membres d’équipages tel que le vieux Fred, un furet d’un âge avancé qui avait toujours une histoire sur la mer et les créatures qui la peuplait, et le cuisinier Bosco, un gorille imposant faisant toujours quelque chose de bons avec ce qu’on lui donne, qui lui laissait quelque reste pour compenser sa part bien maigre. Mais Bosco faisait ça avec tout l’équipage, du moins ceux qui en avaient vraiment besoin, ainsi le jeune n’était pas traité mieux que les autres. D’une manière générale c’était plutôt l’inverse, le garçon ayant déclaré qu’il n’avait pas de nom fut appelé « Mouche » durant un long moment par les officiers avant que le vieux Fred ne l’appelle Tim.

Ce midi donc ce fut Tim qui fut chargé de nettoyer le pont, comme à l’accoutumé, sous la surveillance du vieux Fred qui, étant bien trop vieux pour pouvoir travailler ainsi, surveillait que le travail était bien fait dans l’intérêt des travailleurs qui le considéraient tous comme le sage de l’équipage. Tim s’essuya le front de sa manche abimée avant d’engager la conversation avec Fred qui le regardait toujours avec un grand sourire apaisant.

« - Quand pourrons nous enfin en finir avec cette satané mission.
- Hélas mon enfant je ne saurais le dire avec exactitude, le navire que le roi cherche à été très bien caché. »

Voyant qu’un des soldats postés près de la barre regardait le pont ils baissèrent tout deux d’un ton.

« - Que savez-vous de ce navire vieux Fred ?
- Je sais tout de lui, j’y ai servit un temps quand j’étais soldat.
- Racontez-moi, s’il vous plait. »

Le furet semblait hésiter, peut être en voyant le soldat faire une courte inspection du regard en réprimandant ceux qui ne frottait pas assez fort le bois du pont, mais en même temps une lueur de fierté emplissait ses yeux. C’était comme si des souvenirs de sa gloire passé était attaché à celui de ce navire disparu. Enfin, après que le vieux Fred eu fini de ressasser ses souvenirs il tourna vers le renardeau qui semblait captivé.

« - Le navire que recherche le roi est un des plus puissant bâtiment de guerre jamais mis au point : le Prométhée. Ce navire est tellement haut qu’il dispose de trois lignes de canons et pouvait filer à une vitesse incroyable malgré sa taille imposante. Je fus l’un des premiers à servir sur ce bâtiment qui fit des ravages lors de la dernière guerre entre la nation de Montaña hueca et, la notre, celle de Luna Negra bien avant que la brume ne sépare définitivement nos deux continents. Mais une fois la monarchie instaurée, un mois après que j’eu quitté l’armée, le Prométhée fut volé par l’équipage qui refusait de voir un navire aussi puissant tomber entre les mains d’un roi belliqueux et alla le cacher quelque part dans les Roches Noir non loin de la brume. Tu sais tout. »

Alors que Tim était seul à écouter au début du récit, plusieurs tètes s’étaient levés pour écouté l’histoire du vieux Fred avant de reprendre leurs travail. Trop tard, l’un des soldat assena un puissant coup de pied dans les côtes d’un des matelots et plusieurs autres soldat vinrent encercler le groupe tandis que le capitaine du navire sortit de sa cabine et vint se planter devant les matelot qui s’était alignés avec tous la même peur au ventre. Tim vit alors le capitaine Finn Collins pour la première fois.

C’était un chacal –comme par le plus grand hasard- Doté d’une tenue richement orné de fil d’or et de velours rouge, de bottes noires impeccablement cirée lui montant jusqu’au mollet, des gant de velours noir et une épaisse ceinture de cuir fermant son manteau rouge au liseré doré où est accroché un mousquet finement ouvragé ainsi qu’un sabre de première facture.

Pour étaler d’avantage son honteuse richesse des bagues ornées d’or et de joyaux brillaient sur chaque doigt de sa main gauche posé sur la garde de son épée et un tricorne ornée d’une plume bleue coiffait sa tète souriante qui dardait néanmoins l’équipage d’un regard inquisiteur. Finn s’éclaircit la voix avant de lancer sur un ton amical mais chargé de reproches :

« - Je suis mortifié de voir mon équipage parler ainsi d’une chose qui devait rester secrète, N’est ce pas…Fred est ce cela ? »

L’intéressé baissa la tète de honte, le capitaine lui avait révélé l’objet de nos recherche uniquement parce qu’il pensait qu’il serait assez gâteux pour oublier et que cela satisfaisait sa curiosité. Mais le vieux Fred n’était pas gâteux ni curieux d’ailleurs: il à juste voulu savoir pourquoi nous faisions tant de route sans rien trouver. Le capitaine repris alors.

« - Quoi qu’il en soit j’ai formellement interdit à quiconque de parler de ça il me semble et que vois je ? Que l’on m’a désobéi. Si je vous ai demandé de vous taire sur ce sujet c’est que cette information pourrait tomber aux mains de pirates ! Et si ce navire tombait entre leurs mains ces derniers pourraient former un mouvement de rébellion sans nulle autre pareille ! Pouvez-vous comprendre cela sale…. »

Soudainement sa phrase fut interrompue par une longue série de cliquetis de mousquet que l’on arme. Chaque soldat fut pointé par le canon d’un pistolet et chacun lâcha son fusil en restant parfaitement immobile, ne voulant pas donner de prétexte à ces mystérieux hommes armés de tiré. Le capitaine eu un mouvement de recul puis écarquilla les yeux de terreur tout en se stoppant quand il senti le fer froid d’un sabre pointé dans son dos. Le détenteur de cette lame était un hérisson bleue nuit aux piquant raide tombant en ligne droite, en aucun cas courbé comme chez la plupart de ses congénères. Il était vêtu d’une chemise blanche sous un manteau noire au manche retroussée aux extrémités pour ne pas lui recouvrir les mains, d’un pantalon de tissu brun et de botte n’arrivant qu’à la moitié des tibias et une ceinture où était accroché le fourreau de sa lame à l’aide d’une chainette de fer.

Tim voyait des similitudes entre le menaçant et le menacé mais beaucoup moins que de différence, qui elle se dénombrait par dizaine. Le nom de ce hérisson ce fut Finn qui le dit après que la colère eu remplacé la surprise et la peur.

« - Lionel Crane, vous aviez des allié qui vous on fait rentrer dans la cale à notre dernière escale je me trompe ?
- Vous êtes toujours aussi futé Mylord, répondit le hérisson avec une ironie non dissimulée, lors de votre dernière arrêt au village de Maelstrüm nous avons pensé que se serait le meilleurs endroit où vous attendre.
- Je devine que vous connaissiez notre itinéraire également…Qui m’a trahi ?
- Vous faites des progrès cela vous fait deux bons point. Quand à celui qui nous à aidé il s’agit de ce bon vieux Bosco, sa cuisine aurait d’ailleurs pu vous mettre sur la voie : un peu trop parfaite pour être destiné à un rat dans votre genre. »

Pendant la discussion entre pirate et corsaire, les chaloupes avait été remplie de soldat que le chacal ne tarda pas à rejoindre. Avant d’embarquer sur la chaloupe il parla encore un peu avec Lionel mais le jeune Tim ne pu entendre ce qui se disait. Le hérisson fit rassembler tout l’équipage et alla se mettre debout sur la rambarde situé juste en face de la barre avant d’ouvrir grand les bras, d’afficher un sourire triomphal et d’annoncer d’une voie forte et claire :

« - Amis pirates, nouveau compagnon, Bosco. A tous, je vous déclare dès maintenant que ce navire est à nous ! »