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 Les écrits de Père Kazhtor

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Kazh

Kazh


Nombre de messages : 144
Date d'inscription : 01/06/2010

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MessageSujet: Les écrits de Père Kazhtor   Les écrits de Père Kazhtor EmptySam 9 Juil - 22:54

Allez, je poste ici quelques uns de mes écrits Smile En espérant être ne serais-ce qu'un peu lu XD !




I- Pacte de Lecture Psychédélique

Tout est blanc. Ou noir. Ou n'importe qu'elle couleur, car il n'y en a aucune. C'est à vous de choisir la couleur que vous voulez. Cela peut être du cyan, du vert fluorescent, ou bien même une couleur ne possédant pas de nom. Pourquoi ? Parce que, ou bien car, il n'y a encore rien pour l'instant. Le Pacte de Lecture n'est pas encore passé. Le roman n'est pas encore commencé. Mais qu'est ce qu'un roman ? Ici, c'est du n'importe quoi. Remarquez d'ailleurs, le fond commence à se composez d'une couleur surement violette ou fushia. Pourquoi ? Car vous avez vu « Psychédélique » dans le titre. Et y'a-t-il des formes étrange flottant dans le fond, se déplaçant et changeant sans arrêt ? En fait, le pacte de lecture est commencé depuis un petit moment. Car je vous parle. Oui, vous vous doutez de l'ambiance depuis les premières lignes. Donc il commence à se passez des choses dans votre tête. Car inconsciemment, quand on lit, on réfléchit. C'est humain.

Ils apparaissent. Ce ne sont que pour l'instant des silhouettes se découpant dans le fond. Vous êtes encore loin d'eux, vous ne les voyez pas vraiment. Vous ne savez rien de leur vie, tout comme il est strictement impossible que quelqu'un ici connaisse la votre… Car ce récit est fixé, il n'y a aucune interaction de votre part avec eux. Mais s'il vous plait, laissez-moi quand même essayé de vous faire croire le contraire.

Leurs voix commencent d'ailleurs à vous êtres audibles. Ce sont des bribes de discutions. Vous ne comprenez rien. Mais écoutez un peu mieux. Ce ne sont plus de vagues murmures. Cette fois, vous comprenez.

- Tu as pensé à donner à manger au chat.
- Ma fille est malade, elle a la rougeole.
- DS de math, aujourd'hui, et je n'ai même pas révisé…
- Elle va bien, au moins ?
- Fallait révisé, mon vieux…
- Non, désolé, j'ai totalement oublié pour le chat.

D'un seul coup, la dernière personne qui à dit ça disparait. Effacé, purement et durement, par l'écrivain. Les écrivains sont les pires dictateurs, ils se donnent le droit de vie et de mort sur leurs personnages... Et la, vous voyez un exemple. L'auteur a décidé que la mort était chose trop douce pour avoir quelqu'un qui ne pense pas à son chat.

N'oubliez pas, les chats, ce sont des dieux, qui ont tous pouvoirs, et qui gouverne notre vie. Vous pensez que ce sont eux qui vous appartiennent, mais c'est l'inverse.

Je sais aussi une chose. Il y a une forte probabilité que vous vous soyez demandé pourquoi je parlait de l'auteur à la troisième personne. C'est car le narrateur et l'auteur ne sont pas la même personne… Le narrateur n'est qu'un personnage du récit… Ici, l'auteur en est un… Et vous aussi. D'ailleurs, vous remarquez subitement que vous tombez. Cette chute semble sans fin, et vous voyez le sol, simple plan blanc dans l'espace au fond psychédélique. Les silhouettes ne vous remarque pas. Et vous savez qu'aucune ne va rien tenter pour vous sauvez. D'un coup, vous sentez que votre tête heurte le sol. Un choc. Une douleur. Intense, la douleur. Puis le noir. Une horrible sensation poisseuse sur la tempe… Et du noir. Rien que du noir.




II - Niveau de Gris

Le soleil blanc était caché par les opaques et ternes nuages qui diffusaient une pluie grisâtre sur la sombre Capitale, ou la foule compactes d'âmes obéissantes vêtues du traditionnel noir, non-couleur devenue sacralisé par une mode reine des esprits, avançait sur le béton teinte de corbeau. Marcher, rien d'autre. Marcher avec les chaussures de sport d'un blanc sali, ou avec les chiques chaussures noires lustrées. L'unique but était d'atteindre un morne lieu de travail, avant de manger un repas presque coloré, petit instant de joie dans la journée, pour après reprendre le rythme gris et sombre de la journée. Après, quelques pièces grises passeraient dans les mains, et quelques billets ternis par l'usage rejoindrais les plus chanceux de la population.

Par contre, à la télé, dans la sombre soiré, un rare éclatement de couleur accompagne des nouvelles joyeuses. Quoique. Le chômage n'a pas augmenté, d'après les courbes aux vives couleurs chaudes, mais le gris revient. Noires violences. Teintes obscures de l'insécurité, du manque d'argent de l'état. Les immigré aux visages sombres quoique livides, qui terniraient une économie qui aurait été jadis fleurissante. Tout se gris ne ternis que les esprits, quand soudain une couleur unique leurs ait promise : l'or de la réussite, de la monnaie, de la sécurité, une couleur qui les envelopperaient de sa chaleur omniprésente et protectrice. Les discours finit, le monde retombe dans les ternes couleurs.

Je regarde doucement ce cortège de non-couleur s'avancer à mes yeux, et tout petit à petit se ternis. La joie se perd, les peurs augmentes. On ne parle que du gris, on se contente d'effrayer avec une supposer noirceur du monde. Chaque nouveau jour, un nouvel enfoncement dans cet enfer monochrome. « L'enfer c'est les autres » disait Sartre. Non. L'enfer, c'est ce gris, cette terreur qui vous étreint le cœur, qui vous cause terreurs voire même pleurs. Mais est-ce la vérité ? Je vois du bleu. Le bâtiment devant moi est brun. L'herbe est verte. L'homme même est pleins de couleurs ! Je me révolte. Je veux des couleurs.

Rejoins le rang des couleurs, libère ton rouge cœur du noir ambiant. Le monde est sombre, mais il est habité de gens pouvant faire office de lumière. Les problèmes sont réels, mais exigeons une véritable entraide, et surtout, arrêtons de vouloir que nous ne soit exposé qu'une peur, que les pires horreurs, que le plus exceptionnel. Mais il ne faut pas alors que nous n'ayons que la vision positive du monde. Il nous faut le bien et le mal, le bon et le mauvais. Les couleurs et le noir et blanc.

Je veux le rouge du sang, mais également de la volonté.
Je veux le vert de la maladie, mais également de la jeunesse.
Je veux le bleu du pouvoir autoritaire mais également du ciel.
Je veux le jaune du soleil.
Mais je veux aussi le noir des ténèbres, le blanc qui aveugle, le gris morne.
Je ne veux juste pas d'un monde en niveau de gris.




Voili-voilou Smile Deux textes plutôt cours, mais j'en ai écris bien plus que ça xD Là c'est juste que j'en met pas trop pour éviter d'avoir que des TL:DR XD. Le premier est un petit truc que j'ai écrit pour le fun, et le second c'était un gros raz-le-bol XD
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Kazh

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MessageSujet: Re: Les écrits de Père Kazhtor   Les écrits de Père Kazhtor EmptyLun 15 Aoû - 20:42

Je poste mon dernier texte en date, même si j'ai bien peur que mes textes laissent de marbre XD.




Qui n'a jamais, ne serais-ce qu'un seul instant, souhaité faire marche arrière, faire oublié à l'univers une erreur, un faux pas ? Personnellement, j'ai souvent formulé ce souhait. A chaque choix dangereux de ma vie, à chaque blessure que j'ai subis, ou qui fut infligé à l'un de mes proches...

Mon pas se termine dans les feuilles mortes qui recouvre une ancienne route désormais envahie par la foret. Je réajuste mon couvre-chef, et je laisse porter un dernier regard teint d'une légère nostalgie en arrière. Derrière moi se trouve la Ville, dernier centre des hommes se disant civilisés, espace de sécurité et de confort. Devant moi se trouve l'Inconnu, les hommes dits sauvages... L'insécurité et la rudesse. Comment en suis-je venu à retourner comme ça a mes origines ?

Je me souviendrais toujours de comment tout cela à commencer. J'étais né dans la petite ville de Suburbia, dans un ancien immeuble brisé par les âges. Il fournissait le minimum que l'on voulait, la pluie ne nous portait pas de maladie et la peste ne frappait pas notre communauté. J'avais rapidement été remarqué par mon manque d'adaptation aux activités physique, et par le fait que je brillais à occuper les autres enfants en leurs inventant jeux et activités. Mes contes les endormait. Mes chansons les faisait rire. Il ne me fallait que peu de temps pour imaginer des aventures qui nourrissait leurs soif d'irréels héros.

Pour tous mes compagnons de mon âge, je possédait des talents de « femmes ». Et comme on ne comprend pas mieux l'injustice que quand elle nous frappe, je m'éloigna rapidement d'eux et des traditions. Je les bâclais, prenait un air sarcastique quand elles servaient d'excuse. Mes parents acceptèrent pourtant facilement que je devienne un véritable diable de Suburbia. On me reprochait mon manque de sociabilité, on me qualifiait d'anormal. Et je n'en tirait qu'un orgueil, acceptant qu'il puisse exister des anormaux et en en faisant un qualificatif pour désigner les « meilleurs ». Cet orgueil couta sarcasmes à ceux qui me faisait la moindre remarque, surtout quand ils avaient raisons. Mais je ne me doutait pas ce qui allait se passer par la suite.

Je m'étais fait un ami pendant toute cette période, qui me suivait partout. J'avais à l'époque l'impression qu'il était impressionné par mon fort caractère. Mais rapidement, les droits de la loi du troupeau avaient dépassé l'amitié et il était devenu comme eux... Ce jour là, j'étais furieux. Et une jeune fille, que je ne connaissais qu'à peine, eut le malheur de me faire une remarque. Je ne me souviens plus ce qu'elle avait dit, ni ce que je lui avait dit ensuite... Mais les faits furent là. Elle était quelqu'un à l'esprit fragile, décontenancé par des mauvais traitements. Et le lendemain, elle avait mit fin à ses jours.

J'étais prit d'horreur. Quel monstre étais-je ? J'avais prit conscience par la force de mon comportement. En voulant me défendre de ceux qui ne comprenait pas ma différence, j'étais devenu aussi obtus et violent qu'eux. J'avais autant qu'eux la possibilité de faire le mal. Voir pire. Parce que je ne le faisais que dans le but de faire mal, de me venger au centuple d'un simple désagrément. Je ne resta pas dans la communauté. Je décida de m'enfuir de ce monde, dont le dégout m'avait conduit jusqu'à faire mener quelqu'un à la mort. Je courrais sur les routes, avec pour seuls compagnons les fruits que j'avais volé.

J'errais longtemps. Un bout de viande volé comme repas. Une nuit passé dans une grange sans que le propriétaire le sache. Je me développais au fil des expériences, apprenait par moi même avec une grande vitesse, en volant tout ce qui pouvait me servir. Rien ne me semblait difficile à comprendre, pour peu que je me concentre un peu. Je ne supportais pas tout ceux qui comprenait moins vite que moi. Mes quelques compagnons de routes m'accompagnèrent jusqu'à ce que j'atteigne la Ville.

Ils ne purent entrer. Un test était fait à tous ceux qui voulait entrer. Ils furent sans doute surpris de mes résultats, puisqu'ils me dirent d'entrer immédiatement après, pour m'amener au chef de la ville. Ce fut à cet endroit que l'on m'expliqua tout : Je possédais de très fortes facultés intellectuelles, ce qui pouvait me permettre une vie aisée parmi l'élite, celle qui ne vivait pas dans les ruines de l'échec. Ma rébellion s'échappa aussitôt que j'appris que je pouvais facilement faire partit de cette élite.

J'eus des cours, ou mes tuteurs étaient à chaque fois surpris de ma capacité à ingurgiter tout les manuels, à les comprendre parfaitement et à mener mes propres réflexions dessus. Pour ma part, j'étais de plus en plus fasciné par ce monde non dangereux, ou je pouvais mener mes réflexions sans problèmes, sans être interrompu par des rires stupides. Petit à petit, je m'intégra parfaitement dans cet univers. J'étais un ogre à connaissance... Tout me semblais beau. Je n'étais pas anormal, c'était tout simplement que j'étais fait pour un autre monde. Celui de ceux qui décidait. Celui de ceux qui savait réfléchir.

Mais petit à petit, un dégout commença à naitre. Je me sentais lassé de cette univers. Je commença à grattouiller quelques textes d'aventures, souvenirs d'un ancien temps, d'anciens jeux avec tout ces enfants. Ensuite virent des poèmes, que je fit passé comme écrit par des poètes de l'Extérieur. Les autres ne crurent pas qu'il existe à l'extérieur des poètes. Et moi, je venais d'où, hein ? Je remarqua aussi rapidement que je n'avais pas tant fait de chemin : mon village n'était à quelques kilomètres. Et pas mal de servantes venait de là-bas. Dont la soeur de ma victime. Quand j'appris cela, je décida d'éviter totalement qu'elle puisse me voir. Je ne voulais pas subir un regard pleins de colère... Le regard que je méritais...

Étrangement, quand je la voyais de loin, je ne pouvais m'empêcher de noter ses traits, pour essayer de la dessiner. Rapidement, cela devint une obsession. Je dessinais tout, mais surtout elle... Je me sentais autant attiré par elle que j'en avais peur. Pour essayer de l'oublier, je dessinais les tableaux, j'apprenais les règles de la perspectives... Mais regardait sans arrêt mes croquis d'elle. Plus je les regardais, plus je sentais qu'il y avait une erreur. Elle ne me semblait pas plus animale que nous. Elle n'avait pas l'air plus stupide. Petit à petit, ce monde blanc et propre s'effondrait. Les repas gargantuesque me faisaient presque vomir...

Un jour, elle s'enfuit de la Ville. Ils ne purent la rattraper. J'espérais que tout redeviennent normal. Mais j'avais commencé à jouer à de la musique... J'avais envie d'essayer un son plus proche de ceux dont j'avais eut l'habitude pendant mon enfance : de vielles guitares sur des ampli totalement nuls. Ces sont discordants me manquaient. Je jouait un peu de musique, je dessinais, j'écrivais. Ce cycle se répétait. Je cherchais quels étaient les défauts que j'avais remarqué. Jusqu'à ce que je décide qu'il fallait faire quelque chose.

Je n'étais pas différends des « sauvages ». J'en avais marre de passer mes journées à entendre dire que je faisais parti de la crème. Je me voyais de plus en plus comme un hypocrite : je pensais à la fois que j'étais plus ouvert d'esprit et que les autres étaient des sauvages. C'était un raisonnement qui ne pouvais tenir. Je décida de fuir aussi.

Aujourd'hui, je suis dehors, enfin. Je compte parcourir le monde avec mes créations et tenter de retrouver ce que j'ai perdu depuis trop de temps : mon humilité. Et pourquoi pas... Je regarda une dernière fois le dessin qui m'avait fait réfléchir. Je réajusta mon chapeau, dénoua mon katogan. Mes lunettes remontées, je referma mon manteau. Et je me mit en route, jouant quelques notes sur le manche de ma guitare, laissant mon esprit vagabonder dans mes univers.

Qui n'a jamais, ne serais-ce qu'un seul instant, souhaité faire marche arrière, faire oublié à l'univers une erreur, un faux pas ? Personnellement, j'ai souvent formulé ce souhait. A chaque choix dangereux de ma vie, à chaque blessure que j'ai subis, ou qui fut infligé à l'un de mes proches... Mais ce sont aussi ces choix qui font de nous ce que nous sommes aujourd'hui, ces erreurs qui nous forgent. La vie n'a pas pour but de faire une traverser parfaite.

Réussir, c'est vivre une vie dans laquelle on est heureux.
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