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 Les Chroniques De Firemagma.

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Firemagma
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Firemagma


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MessageSujet: Les Chroniques De Firemagma.   Les Chroniques De Firemagma. EmptyMer 6 Avr - 8:29

Bon... Je relance un peut cette zone morte depuis plusieurs mois, en essayant de vous faire partager cette histoire ^^.





Les
Chroniques
De
Firemagma



"Ma mort me donna la vie..."

Firemagma








Prologue:


En 2124, la surface de la Terre a radicalement changée... En effet, suite à une troisième guerre mondiale en 2066, et particulièrement un usage intensif des armes nucléaires, plusieurs continents se retrouvèrent engloutis par les océans; par l'un des plus grands mystères, les continents "survivants" se regroupèrent pour ainsi former un nouveau et unique super continent...
Cette nouvelle Pangée est divisée en quatre parties, Kazan, Mizu, Shina et Tatsu. Chaque divisions possèdent sa propre juridiction, gouvernement, et dirigeant, et malgré que tous les conflits est été stoppés, une présence militaire était présente dans chacune de ces régions... Forces militaire qui pourrait rapidement reprendre l'arme à la main, à l'aube de l'une des plus grande et sanglante bataille de l'histoire dont la planète bleue allait être témoin, mais aussi... De la naissance de l'un des pires fléau qu'elle n'ait jamais portée...

Quelques mois, après le début de la fin...
Tout était noir, sombre, obscur... Comme si l'enfer c'était déversé à la surface de la Terre; des coups de tonnerre résonnaient avec une violence incroyable, certains étaient si proche qu'ils éclairaient la zone l'espace d'une ou deux secondes... Laissant apparaître deux ombres, face à face, immobiles, au milieux de plusieurs dizaines d'arbres aux troncs énormes et à la taille gigantesque, laissant également entrevoir non loin d'eux une cabane en bois...
Alors que tout était redevenu noir, ne laissant aucune chance à une quelconque lumière de survivre, l'une des deux personnes prit la parole, laissant entendre une voix d'homme, ni grave ni aiguë, mais remplit de colère, de haine, de douleur...

"Vous m'avez trahit! Jamais je ne pourrait vous le pardonner! Encore moins à toi!" hurla-t-elle.

Une seconde voix se fît entendre à son tour, une voix d'homme, à la fois douce et dur, totalement dépourvue d'émotions, laissant imaginer une personne indifférente à tout ce qui pouvait l'entourer.

"Nous ne pouvions plus avoir confiance en toi, tu devenais beaucoup trop puissant, tu commençais même à vouloir te la jouer solo! Tu n'obéissais plus aux ordres..." Répondit la voix calme.

La première voix devint soudainement calme, comme si il venais de réaliser quelque chose de capitale.

"Trop... Puissant..."

Après avoir répété la phrase plusieurs fois, l'homme éclata de rire, alors que l'orage grondait plus fort, les éclairs pourfendaient le ciel de part en part par dizaine, laissant à nouveau apparaître la scène l'espace de quelques secondes, secondes où l'on pouvait voir l'homme de droite, celui qui riait, courbé en arrière par la force de son rire, avant de retomber dans le plus grand des silences, dans l'obscurité la plus sombre...

"Voilà donc le fin mot de l'histoire... Vous me craignez! Riait la première des voix.
- Il n'y a aucune crainte dans ce retournement, tu devenais trop puissant, mais tu ne l'es pas encore assez... Car je vais en finir avec toi, ici et maintenant! Menaça la seconde.

Alors que la voix de la seconde personne résonnait encore au milieu des centaines d'arbres qui l'entourait, un bruit de grincement se fît entendre, comme si on enlevais une épée d'un fourreau, grincement qui dura environ cinq secondes avant de s'arrêter, et qu'un sifflement se fasse entendre, comme si la lame qui venait d'être défourraillée avait fendu l'air. La première voix, bien qu'étant toujours autant remplit de colère et de haine, venait également de prendre de l'assurance, résonnant avec un sentiment de joie, un sentiment jouissif.

"Me vaincre...? Moi? Tu te surestimes... Partenaire!"

A nouveau, un grincement de lame au contact de son fourreau se fît entendre, à l'opposé du premier, grincement beaucoup plus long, laissant imaginer une lame bien plus grande que la première... Avant que cette dernière ne fouette l'air autour d'elle à son tour.

"Vous n'auriez jamais dû me trahir... Jamais je ne me serait retourné contre vous, et mes pouvoirs vous auraient appartenus... Maintenant, je vais te vaincre, toi, puis ce sera au tour des autres, et enfin... Ce sera, LUI!" Anonça-t-il sûr de lui.

Il y eut un long silence, avant que la seconde voix ne se fasse entendre à son tour, riant presque dans ses paroles.

"Lui? Tu prétends que je me surestimes, alors que toi tu te prétends capable de le vaincre? Tu n'es déjà pas de taille contre nous! Pour qui tu te prends... Partenaire?! Proclama le second homme, perdant visiblement patience.
- Pour qui... Je me prends?"

L'orage gronda de nouveau avec toute sa violence, illuminant le ciel comme si il faisait jour avant de retomber dans la plus profonde des pénombres... Puis un éclair tomba du ciel, zigzaguant avec la plus impressionnante des vitesse du ciel jusqu'au sol, s'écrasant pile entre les deux futurs adversaires, laissant entrevoir le visage de l'homme de droite... Un homme blond, avec des yeux aux pupilles rouge sang, comme celui qui coulait le long de son visage arrivant du haut de son crâne, tombant juste à coté de sa bouche, bouche qui laissait apparaître un large sourire... Avant que l'obscurité ne reprenne le dessus.

"Je me prends pour celui qui vous fait trembler! Je me prends pour celui qui vous vaincras alors que même eux n'y parviennent pas! Je ne suis pas avec eux, et plus avec vous... Je suis l'instrument de votre défaite, l'instrument de ma vengeance! Je me prend à présent pour votre pire cauchemar! Je suis...!"

Des bruits de pas rapide se firent à présent et soudainement entendre, des deux cotés au milieu de cette épaisse pénombre, les deux guerriers se chargeaient à présent dessus pour s'affronter dans le plus redoutable de tous les affrontements... Et juste avant qu'un bruit assourdissant ne se fassent entendre, avant que la plus effroyable des explosions ne retentissent et n'embrase les ténèbres entre ces deux combattants, une voix résonna une dernière fois....

"Je suis Firemagma, le démon rebelle!"
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Ace
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MessageSujet: Re: Les Chroniques De Firemagma.   Les Chroniques De Firemagma. EmptyJeu 7 Avr - 10:50

je vais enfin savoir plus sur le démon qui fait trembler le monde ...


j'aime bien le début ... tu voi quand c'est allégé est claire comme sa sa me décourage pas a le lire ... °O°

hum quoique avant je lisai des fics plus grande ( qu'est-ce qui s'est passé entre temps ) ...

c'est super je vais continuer de la lire ( j'espère qu'il restera dans cette trempe assez light ...)

C'etait Ace i'll be back ...
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Firemagma
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MessageSujet: Re: Les Chroniques De Firemagma.   Les Chroniques De Firemagma. EmptyMar 12 Avr - 10:28

Ace a écrit:
j'aime bien le début ... tu voi quand c'est allégé est claire comme sa sa me décourage pas a le lire ... °O°
Merci pour le début, puis oui j'ai changé ma façon d'écrire, surtout pour les dialogues quoi, sa ma demandé un gros effort et du temps, mais j'ai réussi ^^'. A la base je l'avait fait en style théâtrale, puis je l'ai refait après avoir fait le premier chapitre.

Ace a écrit:
hum quoique avant je lisai des fics plus grande ( qu'est-ce qui s'est passé entre temps ) ...
Oui la c'est court, parce que c'est juste un petit prologue pour mettre l'eau à la bouche, du moins c'est ce que j'ai essayé de faire ^^"

Ace a écrit:
c'est super je vais continuer de la lire ( j'espère qu'il restera dans cette trempe assez light ...)
Merci encore! J'espère la suite te plaira aussi =) (mais Fire n'est jamais vraiment light XD)







1) Une vie hantée par le passé et le présent:

a. Un garçon solitaire:


L'histoire que vous vous apprêtez à découvrir n'est pas une histoire comme les autres... Si vous pensez y découvrir un super-héros qui voue sa vie au bien vous faites erreur... Je n'ai rien de ça, je suis même à l'opposé de cette appellation. Nous allons commencer le compte de ma triste vie peu de temps avant ma naissance, peut de temps avant que ma vie... Ne change radicalement, peu de temps avant... Que le monde ne s'embrase à nouveau, tombant dans une nouvelle ère de terreur...

Les rues étaient relativement calmes à cette heure-ci, en effet il n'était encore que tôt le matin, pourtant un bruit perturbait légèrement ce silence. Sur un trottoir vide de passant, un jeune homme progressait vers sa destination au moyen de son skateboard qui flottait de quelques centimètres au dessus du sol, le bruit provenait du grésillement de ses petits propulseurs. Le blondinet était habillé léger, en effet par une journée de printemps comme celle-ci, un simple T-shirt à manche courte et un jean lui suffisait amplement. Suivant de ses deux yeux vert émeraude la route, il tourna brusquement à gauche avant de retourner à droite quelques mètres plus loin, et finit par s'arrêter en mettant son skateboard en travers de sa route et pied à terre. Il était arrivé à sa destination.
Devant lui se tenait un grand bâtiment blanc orné de plusieurs dizaines de fenêtre, où à sa porte étaient réunis des centaines de jeunes, garçons ou filles, y entrant progressivement... Il était arrivé à son lycée. Il frappa le bord de sa planche de son pied recouvert d'une chaussure noire, la propulsant jusqu'à sa hauteur, où après l'avoir repliée une fois sur elle même, il la prit sous son bras en tenant son sac de cours de l'autre, et se dirigea vers l'entrée du bâtiment, sans le moindre enthousiasme. Se mêlant timidement à la foule, il parcourut rapidement le hall d'entrée et un couloir dans toute sa longueur pour finalement s'appuyer contre un mur, non loin d'une salle de classe, attendant le début du cours. A l'autre bout de ce fameux couloir, trois garçons bien distincts s'approchaient également de cette salle de classe tout en restant groupé. A l'avant se trouvait un grand grassouillet au teint mat, sans cheveux. Tout le long du couloir, il déambula comme s'il s'agissait de son propre territoire, et n'hésitait pas à pousser quiconque se trouvait sur son chemin. A quelques mètres de son but, il s'arrêta, stoppant ses deux acolytes à la simple vue du garçon aux yeux émeraude, tournant ses propres yeux marrons malveillant vers ses deux subordonnés, il leur fît rapidement et silencieusement part de ses attentions.
Ne se doutant encore de rien, la victime attendait patiemment, mains dans les poches tout en regardant dans le vide, lorsqu'une voix l'apostropha.

"Alors minable, cela faisait quelques jours qu'on ne t’avait plus vu!"

Le jeune tourna ses yeux et uniquement eux, ils reflétaient la colère de ce dernier, ainsi qu'un certain agacement. Celui qui venait de lui parler était l'un des deux sbires du gros chauve, et avait une tête de premier de la classe avec ses longs cheveux, ses lunettes et son visage rempli de boutons d'acné.

"Ouais, c'est ta tronche de pizza qui m'avait rendu malade." Lui répondit-il.

Le chef de bande arriva bientôt à son tour, tout fier, bras croisés, sachant pertinemment qu'il avait le dessus, chose qui se matérialisait par son sourire narquois.

"Alors Julien, ces quelques jours d'absences t'ont donné confiance apparemment. Il va falloir te remettre à ta place de nouveau.
- En revanche toi pendant ces quelques jours tu n'as pas changé, t'es toujours accompagné de t'es deux chimpanzés."

Le chef de bande attrapa aussitôt Julien par le col blanc de son T-shirt noir, qui était ornés de flammes aux manches et à la base. Julien avait été tiré jusqu'à son agresseur, ne baissant à aucun moment les yeux, poings serrés, yeux froncés; même à trois contre un il était prêt à se battre, peut importait les répercutions, mais alors que la tension était à son comble, le second sbire du gros chauve lui tapota dans le dos pour le prévenir que leur professeur arrivait.

"On se retrouvera, et on t'apprendra le respect pti'con. Menaça le grassouillet.
- C'est ça, compte dessus gros lard." Répliqua sèchement Julien.

Ce dernier se libéra de l'emprise de son agresseur d'un mouvement de bras, et se dirigea vers l'entrée de la classe sous les regards menaçant du trio. Julien entra dans la classe quelques minutes après, et s'installa au dernier rang, à la table la plus proche de la fenêtre. Cette position pouvait paraître anodine pour beaucoup, mais pour Julien elle avait une grande signification et importance, en effet, il se situait ainsi le plus loin du professeur, et pouvait ainsi rêvasser en regardant le ciel au travers de cette vitre qui était si fragile, mais le retenait tout de même prisonnier dans une salle jour après jour... Personne ne venait jamais à côté de lui, ce qui l'arrangeait grandement, il était bien mieux ainsi, et était tranquille. Le reste de la journée fût loin d'être excitante pour le jeune homme, il enchaîna cours après cours, sans parler à personne, sans que personne ne lui parle, de temps en temps les professeurs lui demandaient de répondre à une question mais il demeura muet; par moment il jeta un oeil au tableau numérique du professeur, regardant un peut le cours défiler en s'y intéressant quelques minutes, mais son intérêt ne résistait jamais bien longtemps.
La fin de la journée était à présent arrivée, il ne lui restait plus qu'à rentrer chez lui, du moins la maison qui l'accueillait... Une fois de nouveau libre, il déplia son skateboard et entreprit son voyage de retour. Il ne lui fallut qu'une bonne quinzaine de minutes pour revenir à son point de départ du matin. Il rentra sans la moindre joie dans cette modeste maison, où il fût accueilli par une femme, qui lui sourit légèrement.

"Tu as passé une bonne journée? Demanda-t-elle d'une douce voix.
- Qu'est-ce que ça peut te faire, t'es pas ma mère." répondit-il d'une voix dure et ampli de haine.

En effet, la femme n'était pas sa mère, mais sa mère adoptive, et elle décida donc de ne pas insister auprès de celui qu'elle avait autrefois recueilli, étant donné que le même scénario se reproduisait quasiment tous les soirs. Les parents de Julien étaient morts dans un accident dont il fut le seul survivant miraculé alors qu'il était assez jeune. Après son adoption le jeune garçon était gai et de bonne compagnie, mais plus les années passaient, plus il devenait renfermé sur lui même, agressif et coléreux, n'acceptant à aucun moment qu'une personne ne remplace ceux qu'il avait perdus. Sa mère adoptive bien trop gentille, finit par baisser les bras au fur et à mesure.
Julien se dirigea directement dans sa chambre et n'en bougea pas de la soirée. Refusant de manger, il resta plongé dans le noir quasi total, assit à la chaise de son bureau avec pour seul lumière celle d'une petite lampe. Il déplia lentement un bandage blanc qui entourait tout son avant bras gauche, similaire à celui de droite, découvrant petit à petit de multiples plaies sur le dessus, sûrement provoquées par lui même. Attrapant son compas de cours, il posa la pointe à côté d'une mutilation déjà faite, et traça un nouveau segment qui saigna légèrement.

"Une nouvelle journée passée sans vous..."

Ce furent les derniers mots prononcés par Julien pour cette journée d'une voix faible et triste. Doucement le jeune homme mit sa main droite dans le col de son haut, et en sortit une fine chaîne doré, la faisant passer par sa tête. Son regard se plongea dans ce petit médaillon qui ornait le collier sur lequel était gravé trois visages; alors qu'il sentit les larmes monter progressivement à ses yeux, il remit rapidement le bijoux à sa place initiale. Après s'être rebander le bras, il alla se mettre dans son lit, où doucement il sombra dans le monde des rêves, unique endroit de total liberté où tout était possible.




b. Une vie brisée:


Le ciel était particulièrement sombre, rempli de nuages d'un noir profond, déversant une pluie torrentielle qui s'abattait sur les routes. Un terrible vent soufflait en même temps, si fort qu'il courbait les arbres, les déracinant presque... Ce soir là, les éléments s'étaient déchaîné sans raison apparente. Au milieu de cette tempête, quelques rares voitures tentaient avec tant de bien que de mal à se frayer un chemin; toutes avaient les roues sorties, par ce temps, il était tout simplement interdit d'utiliser les réacteurs permettant de flotter au dessus du sol pour éviter d'être emporter comme une mouche. A l'intérieur de l'une d'elle, se trouvait un couple et un enfant à l'arrière. Le mari devait se concentrer et utiliser toutes ses forces pour réussir à maintenir le volant droit, alors que sa femme extrêmement inquiète rassurait son fils qui se trouvait à l'arrière. Ce dernier regardait par la fenêtre les éléments se déchaîner. Il ne semblait pas spécialement inquiet, du fait de son jeune âge il ne comprenait pas exactement tout ce qui se passait autour de lui à ce moment.

"Il faut trouver une solution, on ne pourra jamais arriver à la maison! Le vent est trop fort, il faut trouver un abri! S'écria le père à bout de force.
- Garde ton calme chéri, ça va bien finir par se calmer..." Répondit la mère plus inquiète qu'elle ne laissa paraître.

Le jeune enfant finit par détacher son regard de la vitre, regardant sa mère très inquiète.

"Maman qu'est-ce qui se passe?" Demanda doucement l'enfant.

Sa mère se retourna, elle avait les yeux bleus, d'un bleu clair et intense, qui se plongèrent dans ceux de son fils. Elle prit sur elle pour ne pas lui montrer son inquiétude et lui répondit calmement.

"Ne t'inquiète pas mon chéri, c'est juste une petite pluie. On est bientôt rentré." Répondit-elle avec une voix chaleureuse.

Sa voix réconfortait toujours son fils, et une fois de plus cela avait marché, ce dernier lui sourit. Mais pour une raison qu'il ignorait, ce qui le réconfortait le plus chez sa mère, était ses longs cheveux blonds, couleur qu'elle lui avait légué. Ils étaient si longs qu'ils lui arrivaient presque aux chevilles, et le petit garçon adorait se cacher derrière quand il jouait ou quand il avait peur, leur douceur le rassurait toujours.
Soudain, la voiture se mit à bouger anormalement, et la vision du petit garçon devint flou, des centaines d'images différentes défilaient devant ses yeux, les couleurs se mélangeaient jusqu'à ce que le rouge domine complètement sa vision...

Dans son lit, Julien se réveilla soudainement en sursaut et en criant en plein milieu de la nuit. Il avait les yeux exorbités, son visage était trempé alors que la transpiration ruisselait sur son visage et son torse nu. Suite à son cauchemar, il n'arrivait pas à reprendre son souffle, et s'assied alors sur le coin de son lit en mettant sa tête entre ses mains. Le jeune homme faisait régulièrement ce cauchemar, mais à chaque fois c'était plus intense, moins flou, plus terrifiant, plus épuisant... Comme si certains détails revenaient progressivement. Après avoir réussi à reprendre son souffle, Julien se rallongea, retrouvant difficilement le sommeil.
Le matin arriva rapidement, passant une fin de nuit paisible, mais perturbée par un réveil qui sonna bien trop tôt au goût de son possesseur. Julien se leva doucement, loin d'être motivé comme à chacun de ses réveils pour aller en cours.

"C'est parti pour une nouvelle journée inutile..." Dit-il d'une voix encore fatiguée.

Faisant une rapide toilette, il s'habilla tout aussi vite, et partit de chez lui sans adresser un traître mot à sa mère adoptive, il n'en voyait tout simplement pas l'intérêt comme il n'avait rien à dire. Le début de journée se déroula exactement de la même manière que la précédente, à l'exception que le trio infernale ne vint pas le voir dès le matin, mais préféra visiblement attendre la récréation.

En plein milieu de la matinée, alors qu'il s'agissait de la dizaine de minutes de paradis de tous les élèves, Julien attendait dans les couloirs, au milieu d'autres élèves plus enjoués, que les cours reprennent, mais surtout que la journée défile. Les trois bourreaux de Julien sillonnaient le lycée à sa recherche, espérant bien lui faire payer son arrogance de la veille. Les voyant arriver de loin avec le boucan qu'ils provoquaient, Julien resta immobile adossé au mur, espérant d'un côté qu'ils passeraient le chemin sans le regarder, mais n'y croyait vraiment pas... Et alors qu'ils s'arrêtèrent juste devant lui, le jeune homme aux yeux verts ne put s'empêcher de lâcher un long soupir.

"Je t'avais dit qu'on se retrouverait. Annonça le leader de la bande en jubilant.
- T'es drôlement fort, vous m'avez retrouvé dans le lycée après une matinée entière."

Le chauve grassouillet plaqua sa main sur le mur juste à côté du visage de Julien, qui ne bougea pas d'un centimètre, toisant du regard celui qui perdait visiblement patience.

"A dix sept ans on ne répond pas à ses maîtres. Je vais te dresser comme il faut! Menaça-t-il en montrant le poing.
- C'est pas de ma faute si à trente ans tu continues de redoublé gras double." Répondit ironiquement Julien en souriant légèrement.

Non loin de là, des yeux bleu ciel se tournèrent vers la scène, des yeux inquiet. Le leader de la bande attrapa Julien par le bras gauche prêt à le frapper, le tenant pile à l'endroit où il s'était mutilé la veille au soir. La force de son agresseur lui procura une intense douleur et le jeune homme ne put s'empêcher de lancer son poing droit dans son visage, le faisant aussitôt lâcher prise sous la surprise. Alors que le chauve recula de quelques pas en mettant sa main sur sa joue, le regard de Julien avait incroyablement changé, remplit de haine et de colère, il serrait les poings alors que ses yeux verts avaient légèrement foncés.

"Je vais te démolir sale petit con!" S'écria-t-il en fonçant vers Julien.

Les deux sbires se trouvaient juste derrière lui, prêt à l'attaquer à trois, et au moment où la bagarre allait éclater, une longue chevelure rousse arriva devant Julien, s'interposant entre eux. La jeune fille regardait de travers celui qui venait de se prendre un coup par Julien.

"Laisse le tranquille maintenant, tu l'as cherché! S'exclama-t-elle.
- Dégage de là Océanne, je vais le mettre en pièce! rugit le chauve devenu aussi rouge qu'une tomate.
- Si tu le touches, je te jure que je vais dévoiler certaines chose à ton sujet!" S'écria-t-elle une nouvelle fois en le montrant du doigt.

La menace fît visiblement effet, et le trio rebroussa chemin en ruminant. Océanne se retourna doucement vers Julien alors que ce dernier regardait ses cheveux roux qui tombaient jusqu'au bas de son dos. Le visage de la jeune fille était passé de la colère à un sourire chaleureux, rougissant très légèrement mais qui se remarquait particulièrement par le teint de son visage; en revanche celui de Julien n'avait pas du tout changé, il était resté sur la colère, les yeux toujours aussi froncés, dévisageant la jeune fille qui était presque aussi grande que lui.

"Je suis désolée... C'est vraiment un pauvre type...
- Qui t'as demandé d'intervenir?! J'ai pas besoin d'aide, j'ai besoin de personne! La prochaine fois tu restes dans ton coin!" S'écria soudainement Julien.

Océanne eut un mouvement de recul sous les cris de celui qu'elle venait de protéger, perdant sa rougeur, mais sentit une terrible douleur à son cœur, par réflexe ses doigts se crispèrent sur son corsage rouge. Julien quand à lui attrapa son sac avec rage, et partit dans la direction opposé de la bande de voyous. Rapidement, il dévala les escaliers, et sortit de l'établissement, plus en colère que jamais, sans la moindre raison valable... Il vouait juste une haine sans limite au monde entier, et voulait être perpétuellement seul. Le jeune homme s'éloigna progressivement du lycée, peut lui importait les autres cours, ce n'était pas la première fois qu'il en séchait, et ce ne serait sûrement pas la dernière fois non plus, mais dans l'immédiat il voulait aller se passer les nerfs quelque part.

Le reste de la matinée se déroula ainsi, il se contenta de déambuler dans les rues de Kazan, sa région natale, sans le moindre but excepté celui de marcher. C'est alors que le soleil était à son zénith que son ventre se mit à gargouiller... Il n'avait rien manger la veille ni ce matin, l'énervement de la matinée et sa marche lui avaient énormément creusé l'estomac, alors il se dirigea plus calmement vers son lycée, décidé à manger à la cantine et hypothétiquement aller en cours l'après midi. Alors qu'il n'était plus qu'à deux rues de sa destination, il tomba malencontreusement nez à nez avec le trio qui lui menait la vie dur. Ni lui, ni eux ne s'y attendaient, alors qu'ils rentraient chez eux pour manger. Ils se mirent soudain à sourire tout en s'avançant vers lui.

"Cette fois ta petite garde du corps n'est pas là pour te protéger. Jubila le meneur.
- J'ai pas besoin de cette débile pour te casser la gueule gros tas!"

La seconde suivante l'énorme poing du chauve atterrit dans le visage de Julien, qui le plaqua au sol en arrière, face contre terre. Serrant des dents alors qu'un filait de sang s'en échappait, il se releva d'un bond tout en jetant son sac, et lança son pieds dans le ventre de son agresseur pour le plier en deux, avant de lui asséner un uppercut qui le balança en arrière, mais ne le fit pas pour autant tomber. Alors qu'il allait se jeter sur lui pour continuer son assaut, les poings des deux sbires atterrirent dans son ventre; le boutonneux lui attrapa les cheveux, relevant de force sa tête, alors que le troisième lui lança une droite et une gauche en plein visage, qui l'obligea à reculer sous les chocs. Ce fut au tour de Julien d'attaquer cette fois, se jetant sur celui à lunette, lui mettant un coup de poing au niveau de ces dernières, ce qui eut pour effet de les briser sous le choc, laissant leur propriétaire hurler de douleur à cause des bouts de verre qui s'étaient incrustés dans sa peau. Derrière lui, le troisième de la bande avait attrapé un petit bâton, et frappa violemment la tête de Julien qui dût poser un genou à terre tant le choc fut terrible et résonna dans son crâne. Restant tel quel, et alors que son ennemi allait réitérer son action, Julien frapper son tibia d'un coup de pied, lui faisant perdre l'équilibre, et se jeta sur lui pour le faire tomber à la renverse tout en restant sur lui. Le tenant par le col, il enchaîna les coups de poings au visage. Juste à côté se trouvait le chef de bande, qui était resté inactif depuis le début. Il enfila une grosse bague à son majeur droit, et vint frapper violemment la tempe de Julien tout en prenant du recul. Le jeune homme aux yeux verts s'écroula au sol instantanément, tout autour de lui était devenu flou, tourbillonnait; appuyé contre un mur, il se releva doucement en se tenant la tête à l'endroit du choc, ne voyant devant lui que trois ombres floues, presque imperceptible à cause de la douleur. Celle du milieu faisait des mouvements que Julien ne parvenait plus à comprendre, puis s'avança d'un coup vers lui en le frappant au ventre... Ce n'était pas le choc d'un coup de poing, une terrible douleur se propagea dans tout son être, quelque chose de dur, froid et tranchant venait de s'introduire dans son ventre. Une voix résonna une dernière fois à son oreille.

"Va donc rejoindre tes parents sale orphelin."

La lame ressortit de son ventre, le laissant tomber à genoux, dévoilant légèrement aux yeux de ses agresseurs sa petite chaîne. Le chauve l'attrapa, et tira dessus d'un coup sec pour lui prendre avant de laisser son propriétaire tomber à plat ventre, sans le moindre mot, baignant petit à petit dans son sang...
Les trois voyous se mirent aussitôt à courir, fuyant les lieux du crime. Au coin d'une rue plus loin, ils bousculèrent Océanne qui rentrait également chez elle, et partirent aussitôt sans même prendre le temps de s'excuser, mais la jeune fille ne put s'empêcher de voir leurs diverses blessures provoquées par des coups, et tourna la tête dans la direction dans laquelle ils étaient arrivés. Son estomac se noua à nouveau alors qu'elle se décida à s'y rendre, craignant ce qu'elle allait trouver sur place... Pressant le pas par la peur, elle arriva rapidement à côté de Julien qui n'avait pas bougé d'un pouce, mais qui maintenant baignait dans une véritable marre de sang. La petite rouquine ne put s'empêcher de pousser un cri en le voyant, laissant son sac tomber au sol. Rapidement elle attrapa son téléphone, et composa le numéro des urgences.

"Venez vite s'il vous plaît ! Mon ami est blessé, il perd énormément de sang!" S'écria-t-elle tout en sanglotant.

Juste après avoir donné sa localisation, elle jeta son téléphone au sol, se mettant à genoux à côté de Julien, n'hésitant pas à tâcher son jean de sang. Elle hurlait son prénom, tout en essayant de lui faire ouvrir les yeux, mais le jeune homme ne réagissait pas. Les larmes ruisselaient sur son visage en passant par dessus les quelques tâches de rousseur sous ses yeux. Alors qu'elle essayait de prendre son pouls, elle ne ressentait plus rien... Ses larmes ruisselaient de plus en plus.

"JULIEN!!!!" Hurla-t-elle tout en pleurant toutes les larmes de son corps.
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Firemagma
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MessageSujet: Re: Les Chroniques De Firemagma.   Les Chroniques De Firemagma. EmptyVen 29 Avr - 20:24

2) L'autre monde:

a. Le jugement:


La douleur s'estompait petit à petit... Julien ressentait non loin de lui une présence, une présence chaleureuse, mais il était incapable de donner un nom ou mettre un visage à cette dernière. Le sensation d'avoir le corps entier allongé sur un trottoir disparaissait également, tout son corps s'allégeait, comme s'il ne pesait pas plus lourd qu'une plume, comme si il était sur le point de s'envoler, simplement emporté par une légère brise... Les derniers rayons de lumière qui entraient en contact avec ses yeux s'assombrirent à leur tour, jusqu'à le plonger dans le noir le plus total... Il ne souffrait plus, il ne ressentait plus rien, l'espace d'une fraction de seconde il réussit même à se dire qu'il se sentait bien, avant d'être plongé dans le néant le plus totale.
Alors que l'obscurité venait de l'envahir, et que la mort avait emportée son corps dans la néant, une intense lumière inonda soudainement ses paupières fermées l'obligeant à les ouvrir. D'être passé des plus sombres ténèbres à la plus vive des lumière, demandèrent quelques secondes aux yeux de Julien avant de finalement pouvoir voir correctement. Le bras devant les yeux, il se rendit soudainement compte qu'il était allongé, sur le dos. Se redressant rapidement, il eut un léger tournis, mais finit par pouvoir regarder autour de lui, il se trouvait dans immense salle, entièrement blanche, baignant dans la lumière par l'intermédiaire d'une orifice au plafond, tout juste au dessus de lui, permettant à cette dernière de se déverser dans la pièce. Se décidant à se relever il constata que ses vêtement était énormément différent.

"Que...? Qu'est-ce que c'est que sa?!" S'exclama-t-il devant la toge blanche qui recouvrait tout son corps à l'exception de sa tête.

En effet, il n'était pas dans les habitudes du jeunes hommes de porter ce genre de vêtement. Une surprise sans limite pouvait se lire sur le visage du jeune homme, en effet il n'arrivait pas du tout à comprendre ce qui c'était passé, et encore moins où il se trouvait. Regardant autour de lui, il remarqua des dizaines de chaises alignées contre les murs, mais surtout, que la salle, devant ou derrière lui, ne semblait pas connaître de fin. Julien commençait à s'agiter, angoisser, tout ceci commençait à beaucoup l'inquiéter.

"Bon... Du calme... Qu'est-ce que je me rappel en dernier? La journée en cours, Océanne qui m'a défendue, et... Me battre avec les trois autres abrutis... Qu'est-ce qui c'est passé après?"

Julien mit sa main au niveau de son torse, par simple réflexe pour attraper sa chaîne et le médaillon de ses parents, mais rien... Il n'avait même plus les mêmes vêtements, pourquoi aurait-il gardé sa chaîne? C'est à ce moment que plusieurs souvenirs lui revinrent de ses derniers instants, les derniers mots de son assassin, ainsi que son vol de chaîne...
Les yeux de Julien s'exhorbitèrent, et se remplir de rage et de colère. Il lui avait voler le dernier souvenir de ses parents, et il ne pouvait rien y faire...

"Espèce d'ordure... Un jour ou l'autre on se retrouvera, et même ici tu le payera...!"

La colère dévisageant son visage, les poings serrés, il regarda devant lui. Il ne fallait pas avoir une intelligence supérieur à la norme pour comprendre où il se trouvait, du moins en avoir une vague idée, il le comprenait maintenant... Il était mort, et ce chemin le mènerait certainement à son dernier lieu de résidence. Doucement, il se décida à avancer devant lui, il fallait bien qu'il le fasse un jour ou l'autre. Chacun de ses pas, vers cette infinie lumière lui noua le coeur, mais lorsqu'il posa sa main sur son torse à ce niveau, il se rendit compte qu'il ne le sentait plus... Malgré son angoisse, et sa crainte, et cette sensation qu'il battait toujours, tout semblait mort dans son torse.
Les minutes s'écoulaient lentement, très lentement, ce couloir donnait réellement l'impression qu'il n'avait aucune fin, et tout ce ressemblait tellement... Les gravures sur les murs et le plafond qui se répétaient, les mêmes chaises, toujours alignées les unes à cotés des autres, tout ceci ressemblait plus à un cauchemar qu'autre chose aux yeux de Julien. Cependant, après une bonne dizaines de minutes interminable, à marcher dans ce couloirs, un but se fît enfin voir... Une porte au loin, gardé par un homme tout de blanc vêtue, armée d'une lance l'y attendait. Plus on se rapprochait, plus il était possible de voir la taille de la porte, qui était tout simplement immense, et qui devait mesurer plusieurs dizaines de mètres de haut.
Malgré la colère qu'il ressentait encore un peut pour le vol de sa chaîne et les circonstances de sa mort, le jeune homme arriva timidement devant cette immense et imposante porte, qui lui donnait l'impression de n'être qu'une petite fourmis... Quel était l'intérêt de faire une porte si gigantesque. Le garde n'avait pas bougé d'une pouce depuis qu'il était arrivé, et Julien eut un léger sursaut quand ce dernier ouvrit la bouche.

"Nous vous attendions! Votre jugement est en attente depuis plusieurs minutes! Déclara-t-il d'une voix autoritaire.
- Mon... Mon jugement?" Demanda naïvement Julien.

Le garde replongea dans le silence sans rien dire, alors que l'immense porte commença à s'ouvrir. Elle s'ouvrait très lentement, laissant entendre un long et strident grincement, mais laissait également passer une tornade de lumière qui éblouit Julien, obligé de se protéger les yeux.
Les portes finirent par s'ouvrir entièrement, et malgré son bras devant les yeux, la lumière ne diminua pas, il se décida alors à entrer malgré qu'il ne voyait pas où il mettait les pieds. Aussitôt la porte franchie, cette dernière se referma dans son dos.
Une fois close, la lumière diminua, permettant à Julien de revoir autour de lui, le laissant voir qu'il se retrouvait à nouveau dans une immense pièce, mais dont tous les murs étaient cette fois visible. Devant lui s'élevait un immense bureau, avec un vieil homme à son sommet, dont le visage était ornés d'une moustache et d'une barbe blanche très longue. Les yeux sévères et perçants de ce dernier intimidèrent Julien.
Avec un petit marteau en bois, il frappa sur son bureau à deux reprises.

"Ouverture du jugement six cent soixante six de la journée. Nom Taïka, prénom Julien."

Julien resta immobile, et surtout muet, ne sachant pas quoi dire, ou même s'il avait quelque chose à dire. Un second vieil homme apparut dans le dos du premier, lui apportant un petit dossier, avant de disparaître dans la lumière, aussi vite qu'il était arrivé. Tout en feuilletant ce qui venait de lui être apporté, le vieil homme fît plusieurs petits grognements avant de lâcher un long soufflement.

"Ce que je vois me déplaît fortement je doit dire..." Dit-il avec une certaine lassitude dans le voix.
- Qu... Quoi donc?
- Je peut lire ici que tu étais quelqu'un de particulièrement agressif et violent... Que tu te battais souvent, et même que tu te mutilais... Bref que tu n'étais pas quelqu'un d'amicale."

Le ventre de Julien se noua instantanément, qu'allait-il devenir de lui? Le jeune homme avait caressé l'espoir de revoir ses parents l'espace de quelques secondes, allait-il lui enlever ce droit?

"Mon choix est rapidement fait et sans hésitation. Je suis désolé mais ce sera l'enfer pour toi."

Les poings de Julien se resserrèrent, si fort que ses os pouvaient se briser sous la pression qu'il exerçait sur ses doigts.

"Escortez le. Ordonna-t-il à deux gardes qui venait d'apparaître.
- Comment...? Comment quelques lignes de votre dossier de merde pourrait retracer ma vie entière?! Vous ne savez rien de moi, ni de ce qui a put m'arriver de mon vivant! Comment pouvez vous me juger de la sorte? En m'enlevant tout espoir de retrouver mes parents?!!
- N'aggrave pas ton cas petit. Nos jugements sont suprême, sans retour et indiscutable. Gardes, emmenez le."

Alors que les deux gardes attrapèrent Julien, chacun par un bras, ce dernier se mit à se débattre, ne les laissant pas le traîner.

"Indiscutable ou non je refuse! C'est l'injustice pure et simple! Hurla-t-il.
- Maintenant cela suffit! Tu iras en enfer que tu le veuilles ou non! Rugit le vieil homme tout en se levant. Gardes écartez vous!"

Le juge de l'autre monde tapa du poings sur son bureau, et au même moment le sol se déroba sous les pieds de Julien. Un immense gouffre aux parois rouges sang, et aux flammes ardentes s'ouvrit sous lui, se rattrapant de justesse au bord. Sentant les flammes lui lécher les pieds de part leur chaleur, le jeune homme tourna des yeux emplit de colère vers son bourreau.

"Je te le jure que tu me le payeras toi aussi! Je ne sais pas comment, ni quand, mais un jour je te ferait regretter cette décision! Tu peux me croire! Je te tuerais de mes propres mains!
- J'ai ce genre de menace une centaine de fois par jour, cela ne m'impressionne guère."

Ce fût les derniers mots que Julien entendit avant qu'il ne finisse par lâcher prise, tout en se laissant dévorer par les flammes, hurlant de douleur. Ses cris furent scellé lorsque le gouffre se referma au dessus de lui, le plongeant définitivement aux enfers...
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MessageSujet: Re: Les Chroniques De Firemagma.   Les Chroniques De Firemagma. EmptyDim 4 Sep - 8:58

Prologue
Chapitre 1, Partie a
Chapitre 1, Partie b
Chapitre 2, Partie a
Chapitre 2, Partie b


Voila, j'ai mis la seconde partie du deuxième chapitre en ligne sur DA!
Je posterais les chapitre comme sa maintenant, pour que ce soit plus pratoque ^^. J'editrait ce message au fur et à mesure.
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