Kingdom Hearts : Far above the Twilight

Voilà... suite à une conversation dans une chatbox, j'ai découvert que certains membres écoutaient la saga mp3 que je fais avec des amis (Zalosta, Donf et Sephy pour ne citer qu'eux... Et bientôt Mee' >.>). Du coup, pour leur permettre de comprendre un peu mieux les persos de cette saga déjantée, je me décide à poster la fiction qu'elle parodie ! (et oui, je parodie ma propre histoire >.>).

Cette fiction est entièrement finie, et elle comporte une suite qui est en cours d'écriture. Elle est un peu longue (233 pages word ^o^'), donc je posterai la suite au rythme que vous voulez ^^. Sachez qu'il n'est pas nécessaire de connaître l'univers de Kingdom Hearts pour comprendre cette histoire ! (sachez juste que ce jeu est le fruit de l'alliance entre Disney et Square Enix, d'où la présence de persos de Final Fantasy)

Autre chose, j'ai écrit cette histoire l'été dernier, le début est assez lent, puisque je me remettais à écrire après plus d'un an d'arrêt... Je plaide un peu d'indulgence ^o^.

Voilà, j'arrête de vous enquiquiner maintenant, et je vous laisse lire !




Il neigeait.
C’était la première fois de sa vie qu’il voyait de la neige, et il n’était pas le seul. Tous les habitants de la cité étaient sortis admirer ces flocons blancs, empreints de douceur. Il leva la tête vers le ciel. La fraîcheur de la neige s’insinuait en lui, il commençait à avoir froid, mais il ne pouvait rentrer maintenant. Il fit quelque pas dans la cité. Lui qui n’avait connu que le crépuscule, il rencontrait un phénomène naturel qui n’avait jamais dépassé la Terre des Dragons. Qu’il pensait ne jamais voir de ses propres yeux. Les enfants autour de lui sautaient de joie, les adultes souriaient. Mais lui affichait sa tristesse, il ne comprenait pas pourquoi tout le monde était aussi heureux…
Si la neige, qui n’avait jamais franchi les frontières de son monde, tombait, c’était pour annoncer un mauvais présage, non ?

« - Roxas, c’est l’heure de te lever ! »
Roxas sortit avec peine de sous ses couvertures. La lumière du crépuscule l’aveugla : une fois encore, il avait oublié de fermer ses volets pour dormir. Le sol était sec, et les gens semblaient aussi heureux qu’à l’accoutumée. Il avait seulement rêvé de la neige qui tombait. Roxas secoua frénétiquement la tête : il était mauvais de se plonger dans des réflexions profondes avant le petit déjeuner. Il sortit de son lit et s’étira de tout son long en baillant. Il croisa son reflet dans le miroir.
Roxas était grand et mince. Ses cheveux blonds, tendant vers le châtain, mettaient en valeur son regard couleur azur. Sa musculature n’était peut être pas impressionnante, mais il était très doué en sport, et faisait souvent l’objet de jalousie.
Roxas s’habilla lentement, et descendit le pas traînant vers la cuisine. Déjà assise, une jeune fille blonde, aux yeux bleus couleur océan, portant un uniforme scolaire prenait son petit déjeuner.
« - Et bien, tu as de plus en plus de mal à te lever !
- Bonjour Naminé. »
La jeune fille lui sourit. C’était sa sœur jumelle, et Roxas ne vivait que pour la protéger de tous les garçons un peu trop entreprenant et dénués d’intention pure qui osaient l’approcher. Naminé était ce qu’il avait de plus cher au monde depuis la mort de leur mère. Leur père, alcoolique la nuit, travailleur le jour, n’avait pas le temps d’assurer leur éducation. Si Naminé l’aimait pour tous ses efforts, Roxas le détestait. Heureusement, il ne le voyait que très peu le week-end et jamais en semaine.
C’était Naminé qui s’occupait de l’entretien de la maison, et Roxas l’aidait du mieux qu’il pouvait. Pour lui, c’était une torture, mais pour elle, un véritable enchantement de voir son frère rentrer des courses, l’air mal assuré, un sourire maladroit aux lèvres.
Naminé lui sourit, et Roxas se détendit : si Naminé lui souriait dès le matin, la journée ne pouvait être que plus belle. Elle lui montra la chaise et il s’empressa de s’asseoir. Ils entamèrent leur petite discussion du matin, avant de partir pour le lycée. Les petites banalités, les échanges de leurs songes nocturnes, des impressions sur la journée à venir. Roxas parla de son rêve en premier, et Naminé l’accueillit avec un grand sourire : elle rêvait de voir la neige tomber depuis qu’on lui en avait parler en classe. Même si pour Roxas, ce n’était pas une priorité, il rêvait d’emmener Naminé là où la neige tombait toute la journée.
A la fin du petit déjeuner, la jeune fille se leva et partit se brosser les dents, laissant son frère seul, un croissant dans la bouche. Puis, lorsqu’elle revint, il se leva et se dirigea vers la porte.
« - Roxas, tu ne t’es pas brossé les dents, dit Naminé avec un sourire. »
Il la regarda, l’air désespéré, et attrapa un chewing-gum. Naminé rigola : depuis qu’ils étaient petits, Roxas détestait les bains de bouche, et leur père n’avait jamais réussi à les lui faire apprécier. Docile, Naminé quitta la maison, cartable en main, et attendit que son frère ferme la porte.
« - Hayner, Pence et Olette vont au lycée aujourd’hui ? demanda Naminé.
- Olette et Pence oui, mais je crois que Hayner a décidé de sécher la première heure, répondit Roxas. Le sport, si c’est pas du struggle, ça ne l’intéresse pas !
- Et toi non plus, rappela Naminé.
- C’est pour ça que je vais le soutenir et…
- Roxas, dit Naminé d’un ton réprobateur, tu as séché toutes les heures de sport de la semaine dernière : aujourd’hui, tu viens ! »
Roxas fit la moue. Naminé le regarda, suppliant.
« - S’il te plaît… »
Roxas céda : il ne pouvait pas dire non à Naminé. Il n’y était jamais arrivé, et n’était pas sûr d’y arriver un jour. Naminé poursuivit la route, heureuse de son petit manège qui fonctionnait toujours aussi bien. Roxas traîna du pied, et s’arrêta devant le lycée, hésitant. Naminé lui prit la main et l’entraîna, l’air distrait, comme si elle avait peur. Roxas l’arrêta.
« - Qu’est-ce qu’il y a ?
- Il est revenu, chuchota-t-elle. »
Roxas regarda derrière lui et grimaça.
L’air sombre, des cheveux argentés lui retombant sur les yeux, les premiers boutons de sa chemise ouverts, des yeux verts prêt à tuer, aucun doute possible…
Riku, celui qui effrayait le plus Naminé, et que Roxas détestait plus que tout, était de retour de son exclusion…

Roxas saisit la main de Naminé, et avança vers le bâtiment principal sans faire attention aux personnes qu’il bousculait. Sa sœur opposa un peu de résistance, mais il continua jusqu’à leur casier.
« - Roxas, tu me fais mal ! »
Il la lâcha. Naminé se frotta doucement le poignet, avant d’ouvrir sans mot dire son casier. Les lycéens étaient de plus en plus nombreux dans le couloir, à ouvrir les casiers, rechignant contre les cours et le week-end trop court. Roxas saisit ses vêtements de sport et soupira intérieurement : heureusement qu’il était venu.
« - Eh bien alors, on ne dit plus bonjour ? »
Roxas tourna la tête et sourit : Pence et Olette venaient d’arriver, l’air content de les voir.
Olette était la meilleure amie de Roxas. De taille moyenne, les cheveux châtains foncés, les yeux verts et un esprit vif. Elle aimait faire ses devoirs et traîner après les cours avec ses amis pour manger des glaces. Elle était rarement de mauvaise humeur et motivait souvent Roxas et Hayner lorsqu’ils n’avaient pas envie de faire leurs devoirs. Naminé lui en était très reconnaissante car même si Roxas ne lui refusait rien, il ne se gênait pas pour remettre aux lendemains les choses importantes.
Pence était petit et enrobé. Les cheveux bruns et les yeux verts, il n’aimait pas spécialement aller en cours, mais aimait retrouver ses amis pour discuter et passer de bons moments avec. Contrairement à Olette, les devoirs n’étaient pas une obsession, mais il le faisait sérieusement et assidûment pour ne pas subir les foudres de son amie. Il aimait beaucoup observer Roxas et Hayner s’entraîner au struggle. Il n’était pas particulièrement sportif, mais appréciait les beaux duels.

« - Désolé, j’étais pressé, marmonna Roxas. »
Naminé posa une main sur son épaule, apaisante.
« - Riku est revenu, expliqua-t-elle. »
Pence et Olette se regardèrent, et firent la grimace. Ils n’avaient jamais parlé avec Riku, mais sa réputation le précédait.
C’était le pire délinquant de l’établissement, et les dirigeants avaient beaucoup de mal à le calmer. Un mot de trop, et il n’hésitait pas à frapper. Lors d’un malentendu avec le professeur de sport, Riku lui avait brisé le bras, occasionnant un renvoi de trois semaines. Roxas ne lui avait jamais parlé, mais la façon dont il regardait Naminé ne lui inspirait aucune confiance. Sa sœur en avait peur, pour une raison qu’elle ne pouvait définir elle-même. Une aura étrange l’entourait, c’était la seule chose qu’elle savait.

La sonnerie retentit. Roxas, Naminé, Pence et Olette fermèrent les casiers et se dirigèrent vers le gymnase. Roxas laissa sa sœur à la porte du vestiaire. Pence leva les yeux au ciel et lui demanda si il comptait un jour entrer dans le vestiaire pour vérifier qu’aucun garçon n’y était. Olette et Naminé éclatèrent de rire. Roxas ne répondit pas et entra dans le vestiaire des garçons, suivit par Pence, hilare. Une fois changés, ils entrèrent dans la salle de sport en compagnie des autres garçons. Tous s’assirent sur sol, attendant le professeur et les filles, qui ne tardèrent pas à arriver. Olette et Naminé rejoignirent Roxas et Pence, et attendirent durant un long moment. L’espace d’un instant, ils pensèrent tous sans exception que leur professeur était absent, ce qui enchanta les trois quarts de l’assemblée. Cependant, quelqu’un qui n’était pas leur professeur entra.
C’était un jeune homme de grande taille, les cheveux courts et les yeux marron avec des lunettes de soleil noir opaque. Il portait une chemise blanche et une cravate défaite, avec un pantalon noir… et des baskets. Il s’agissait de Thomas Donf, leur conseiller principal d’éducation. Juste derrière lui, une jeune femme, plus petite, et l’air plus malin l’accompagnait. Zalosta, la secrétaire personnelle du CPE. Les élèves chuchotèrent, l’air inquiet : ce n’était jamais bon signe lorsque Donf et Zalosta étaient dans les parages, c’était souvent synonyme de catastrophe.
« - Bonjour mes chers enfants ! s’exclama Donf. »
Personne ne lui répondit, tous trop occupés à spéculer sur les raisons de sa venue.
« - Mais… Ces sales gosses m’ignorent là, non ? »
Zalosta pouffa discrètement de rire, puis prit la parole :
« - Le premier qui parle aura une semaine entière de colle ! »
D’un coup, tout le monde se tût.
« - Ils sont à toi !
- Merci Zalo’… Bon, comme on vous l’a annoncé la semaine dernière, votre professeur a démissionné suite à une petite altercation avec un élève…
- Donf, on ne leur a rien annoncé du tout, et en plus, ils connaissent tous l’histoire entre Riku et le prof de sport ! »
Donf regarda sa secrétaire, toussota et reprit :
« - Bon, comme vous vous en doutez, votre cours aura lieu ! Monsieur le directeur a fait venir l’un de ses amis pour tenir le cours de sport le temps que nous trouvions un professeur titulaire !
- Les filles vont l’adorer, ajouta Zalosta. »
Les élèves recommencèrent à chuchoter, surpris par un changement aussi rapide. Ils n’avaient jamais vu leur directeur, mais tous savaient qu’il possédait beaucoup d’ami, dispersé un peu partout dans les mondes. Et des amis particulièrement puissants.
La porte du gymnase s’ouvrit, et homme, d’une vingtaine d’année, entra, suivit par une jeune fille.
« - Mesdemoiselles, messieurs, je vous présente Léon Leonheart, et son assistante Yuffie Kisaragi. »
La prédiction de Zalosta se révéla exact : toutes les filles de la classe poussèrent des cris hystériques en voyant Léon. Les garçons se bouchèrent vivement les oreilles, par instinct de survie. Au grand soulagement de Roxas et de Pence, Olette et Naminé firent exception. Ils constatèrent avec surprise que Zalosta s’était mise à pousser des cris hystériques en même temps que les autres filles. Donf leva les bras, réclamant le silence qu’il n’obtint. Léon se contenta d’agiter sa main pour que toutes les filles se taisent.
« - Je m’appelle Léon, et je serai pour les prochaines semaines votre professeur de sport… Enfin de sport… Je me spécialise dans le struggle, je me contenterai d’étudier les bases du combat avec les garçons. Yuffie s’occupera des filles. Des questions ? »
Toutes les filles levèrent leur main. Donf leva les yeux au ciel. Léon préféra donner la parole à un garçon.
« - Ton nom s’il te plaît ?
- Roxas, répondit ce dernier. Vous allez nous apprendre les bases du combat… Mais ce n’est pas un peu euh… Comment dire… En trop, avec notre entraînement au combat ? »

C’était là la spécificité de ce lycée. Outre les cours ordinaires, les élèves avaient la possibilité de suivre, si ils en avaient les facultés, des cours spécialisés dans le combat et dans le développement de la magie. Roxas participait lui-même aux cours de combat rapproché, et c’était de très loin la matière où il était le plus doué. Naminé, très peu enthousiaste aux combats sous toutes ses formes, préféraient suivre une option de dessin, art dans lequel elle excellait.
« - Le struggle est considéré comme un sport non ? répondit Léon. Rassurez vous, je ne compte pas remplacer un cours déjà mis en place. Cependant, j’estime qu’en tant qu’homme, vous devez savoir vous défendre ! Qui sait ce qu’il peut se passer à l’extérieur ?
- Il ne se passe jamais rien ici, marmonna un élève. »
Et c’était vrai. La Cité du Crépuscule était un endroit calme, tellement calme que les habitants s’ennuyaient parfois.
« - Vous les filles, vous ferez de la danse classique avec moi ! s’exclama Yuffie, enthousiaste. »
Toutes les filles protestèrent vivement. Yuffie éclata de rire.
« - Je plaisante, je poursuivrai le programme de sport mis en place par votre précédent prof ! D’autres questions ? »
Olette leva la main.
« - Oui ?
- Vous êtes originaires de la Cité du Crépuscule ? »
Yuffie lui adressa un sourire radieux. Le visage de Léon, quand a lui, s’obscurcit.
« - Autre chose ? »
Olette fit la moue : elle n’avait pas l’habitude qu’on ignore ses questions ainsi, bien que le comportement de Yuffie lui apporta sa réponse.
« - Et bien, nous allons vous laisser ! s’exclama Donf. Faites en sorte que ces enfants ressortent d’ici pleins de courbatures !
- DONF ! s’exclama Zalosta.
- Bin quoi ? »
Yuffie pouffa de rire, tandis que Léon leva les yeux au ciel. Roxas soupira : son nouveau professeur ne semblait pas apprécier l’humour sous toutes ses formes. Zalosta et Donf quittèrent le gymnase en se disputant. Les élèves se détendirent : aucune catastrophe notoire ne s’était produite… Du moins pour le moment. Les élèves se mirent debout, et sous l’ordre de Yuffie, se divisèrent en deux groupes : filles et garçons. Elle emmena Naminé, Olette et les autres à l’extérieur, tandis que Roxas, Pence et les garçons resteraient à l’intérieur. Roxas regarda sa sœur s’éloigner avec un pincement au cœur, et espérait de toutes ses forces que rien ne perturberait ces deux longues heures sans Naminé. Pence s’abstint de tout commentaire, sachant que Roxas le lui ferait payer durant l’entraînement de Léon.
« - Avant de commencer, déclara le nouveau professeur, votre directeur m’a demandé d’introduire un nouvel élève dans votre classe. Certains d’entre vous doivent le connaître car j’ai cru comprendre qu’il s’agissait d’une… célébrité ici. »
Sans plus attendre, les portes s’ouvrit de nouveau. Tous les garçons se figèrent de peur. Riku entra dans la salle, la mine encore plus renfrognée qu’auparavant. Roxas serra le poing. Si Riku était intégré en cours de sport, cela signifiait sans l’ombre d’un doute qu’il intégrait définitivement la classe, le sport était la matière la plus propice pour discuter et faire des connaissances. Roxas regarda vers la fenêtre, en direction des filles, espérant de tout son cœur que Naminé n’entre pas.
« - Voici Riku, je vous demande de bien vous entendre avec lui. »
Léon ne croyait pas un mot de ce qu’il disait, cela se voyait sur son visage. Il connaissait la réputation de Riku, il savait de quoi il était capable.
Mais il n’était guère impressionné. Il avait vu les performances du Riku lors de ses classes de combat rapproché, il parviendrait à le maîtriser en cas de problème. Après tout, c’était pour cette raison que le Directeur l’avait lui-même demandé.
« - J’ai étudié un peu vos dossiers avant de venir, et j’entrevois le niveau global du groupe, commença Léon. Cependant, certains ont un niveau plus élevé que d’autres, grâce à leur option de combat. Je demanderai à ces personnes de se mettre à ma droite. »
A sa grande déception, Pence regarda Roxas s’éloigner avec trois autres garçons, ainsi que Riku. Léon soupira : il espérait que ce premier « cours » se passerait sans accroc… Et visiblement, ce ne serait pas le cas… Il haussa les épaules.
« - Bien… Montrez moi un peu ce que vous savez faire. Roxas et Riku, vous êtes les deux seuls dont je ne connais les prénoms : prenez un bâton et en avant ! »
Pence leva un sourcil d’étonnement : il pensait sincèrement que la raison de ce choix était toute autre… Mais il ne pouvait pas le prouver, c’était juste une intuition… Et les siennes se révélaient rarement fausses, si seulement Hayner était là… Lui aurait pu participer à ce petit duel !
Riku et Roxas prirent chacun un bâton de struggle, arme inoffensive en théorie, mais Roxas savait que son adversaire se battrait de toutes ses forces. Riku le fixa longuement, évalua son adversaire avant de lui lancer un regard dédaigneux.
« - Dites, vous êtes sûr que je peux me battre avec ? J’ai trop peur de lui faire mal, il a l’air si faible !
- Qu’est-ce que tu dis ?! s’insurgea Roxas. »
Riku esquissa un sourire moqueur, et pointa son bâton vers Roxas.
« - Que tu ne tiendras pas une minute face à moi, ni personne ici ! »
Pence recula d’un pas : il avait peur pour son ami, peur qu’il perde le contrôle. Puis il jeta un œil vers les trois autres élèves qui avaient rejoint Roxas. Parmi eux se trouvait Seifer, un élève turbulent qui s’était autoproclamé membre du comité de défense du lycée, et par extension, de la Cité du Crépuscule.
« - Dis donc minable, sais-tu au moins à qui tu t’adresses ?
- Non, et je m’en fiche, répliqua simplement Riku. »
Seifer ne pouvait plus : il attrapa le bâton de Roxas et se jeta sur Riku.

Comme si il avait prévu le coup, Riku recula avec aisance, et para la seconde attaque frontale avant de la repousser d’un tour de force. Seifer, projeté de quelques centimètres en arrière, repartit aussitôt à la charge, et abattit son bâton vers la tête de Riku. Il poussa un soupir dédaigneux et para à nouveau l’attaque. Avec une seule main. De sa main libre, il saisit le col de Seifer, lui adressa un sourire mauvais et l’assomma avec le bâton du struggle.
« - Seifer ! »
C’était Raijin, l’un des trois acolytes de Seifer. Il se précipita vers lui, et constata avec horreur que son ami ne se réveillait pas. Roxas récupéra le bâton du struggle à terre et s’avança. Même si Seifer n’était pas son ami, il ne supportait pas de voir Riku l’emporter. Il courut vers Riku et frappa vers le flanc de son adversaire. Riku recula, surpris, et contre attaqua. Roxas para l’attaque, et frappa de nouveau. Riku saisit le bâton d’une main, et Roxas le lâcha, puis recula de quelques pas. Prudent, il évalua son adversaire, cherchant une quelconque faille. Puis il trouva. Il courut vers Riku, qui s’apprêtait à frapper avec les deux bâtons. Roxas sourit et plongea vers le sol. D’un mouvement majestueux, il fit un tacle à Riku qui se retrouva au sol. Il en profita pour récupérer son bâton. Son adversaire se releva et eut juste le temps de parer l’attaque de Roxas. Ce dernier sourit : il le prendrait au sérieux à présent.
« - Tu es plus divertissant que ton ami, mais c’est fini. »
Riku fit un bond prodigieux dans les airs, fit une vrille en direction de Roxas qui ne put parer l’attaque. Il se retrouva projeté plusieurs mètres derrière. Une fois au sol, Riku récupéra le bâton de Roxas et projeta de l’achever au sol. Sur son visage brillait une lueur malfaisante, heureux d’avoir pu malmener deux de ses camarades. Roxas avait trop mal aux côtes pour se relever.
« - Roxas ! »
Naminé ! Au moment où Riku frappa, Roxas puisa dans ses dernières forces pour faire une roulade sur le côté. Il chercha sa sœur du regard. Riku la regarda également, puis il reporta son attention vers Roxas. Cette fois-ci, il ne lui échapperait pas.
« - Ca suffit maintenant. »
Alors que Riku allait frapper, Léon s’interposa et para l’attaque avec aisance. Il pointa une étrange épée vers le menton de Riku, lui intimant de baisser les armes. Une épée, avec une crosse de révolver à la place de la garde…
C’était une gunblade.
Une autre lame se pointa sous sa gorge, un shuriken.
« - Et bien Léon, quelle autorité ! »
Yuffie ne semblait pas être une fille comme les autres : c’était une ninja, sans doute très douée pour avoir échappé à la vigilance de Riku. Celui-ci fut contraint de baisser les armes. Roxas laissa sa tête tomber rudement sur le sol. La dernière chose qu’il vit fut le visage de Pence.

Enfin un petit commentaire de ma part ! ^^"

Alors dans l'ensemble j'aime bien ! Ça fait quand même bizarre pour moi qui a joué à KH2 de voir Roxas et Naminé frère et soeur ! J'ai un peu de mal à me le mettre dans la tête mais je suis bien obligé pour suivre l'histoire ! XD
En fait, les changements des perso m'amusent d'un coté et me troublent dans l'autre. C'est vrai, Riku en méchant tortionnaire, ça fait zarb ! XD

Par contre, si il y a un truc que j'aime bien c'est la fluidité de la lecture ! Faut pas croire, ça se dévore vite tout ça ! Je déplore seulement quelques oublis de mots "Tous s'assirent sur (...) sol" de ce genre, mais sinon rien de méchant.

Donc moi pour l'instant, j'aime bien ! Bien joué Sora !

\o/ Chuis trop contente, merci pour ton commentaire x).
Alors, les oublis de mot, c'est ma spécialité, j'ai beau relire mes textes des dizaines de fois, j'en trouve toujours... Sans doute parce que j'écris, je sais ce que je veux dire XD. Pour Roxas et Naminé, je vais t'avouer une chose... Je haïssais Roxas au début, et je ne voulais surtout pas qu'il termine avec Naminé ! (Flamby ne me l'aurait jamais pardonné >.>). Et enfin, pour Riku... Ne t'en fais pas, tu comprendras tôt ou tard pourquoi il a ce rôle =P (c'est bien ma seule histoire où tout à une réponse ! Désolée, je fais pas de le gros suspens comme ND ^^').

Comme ça a l'air de t'intéresser, je vais te poster la deuxième partie, en tout cas, ça me fait super plaisir que tu lises >w<.



« - A peine de retour, il met déjà le souk ! On devrait directement l'exclure du lycée !
- Le directeur ne peut pas, sinon il l'aurait fait depuis longtemps...
- Il ne peut pas ou il ne veut pas ? »
Donf et Zalosta entrèrent dans l'infirmerie, l'air conspirateur.
C’était une pièce de taille moyenne. Les murs étaient blancs, et trois fenêtres donnant sur la cour illuminaient la pièce. Le sol était un carrelage gris clair, protégé par un alliage inconnu. Il y avait une dizaine de lits, chacun entourés de rideau afin de conserver l’intimité des blessés. Tout près de la porte, le bureau de l’infirmière, rempli d’une pile de dossier à traiter ainsi que les derniers comptes rendus médicaux, et un fauteuil en cuir. Tout près du bureau se trouvait un petit espace, caché par un autre rideau, où se trouvait les médicaments.
Deux lits étaient occupés, là où se trouvaient Seifer et Roxas. Près d'eux, Rai, Naminé, Olette et Pence. Zalosta leva un sourcil inquisiteur lorsqu'elle vit le rideau du lit voisin bouger. Elle s'approcha et le tira, découvrant une cinquième personne, un jeune garçon blond aux yeux verts.
« - Mon très cher et tendre Hayner, susurra-t-elle, je ne t'ai point vu ce matin, au cours de sport ! Encore une panne de réveil je suppose ?
- Hé hé... Euuh, vous supposez bien ?
- Vous viendrez m'expliquez en détail par quel miracle votre huitième réveil du mois est tombé en panne ! A midi, dans mon bureau. »
Hayner poussa un soupir désespéré. Olette eut un sourire satisfait : grâce à Zalosta, il ne sécherait plus les cours pendant un certain temps !
« - Allons, allons, ma chère Zalosta ! Il vient voir son ami blessé... Tiens d'ailleurs, comment t'as su qu'il était blessé ? Tu n'étais quand même pas caché dans les conduits d'aération juste pour te foutre des autres, sale petit morveux ?
- Ah ? Vous aussi vous connaissez ce conduit M'sieur Donf ? demanda Hayner, intéressé.
- Et comment ! s'exclama le CPE, ravi. Lorsque j'avais votre âge, je séchais les cours en me planquant dans tous les recoins du lycée !
- DONF ! s’exclama Zalosta, courroucée.
- Oups... »
Hayner éprouva du respect pour ce CPE, qu'il avait toujours considéré comme un barbare ne comprenant rien à l'art subtil du séchage de cours. A présent, il pensait pouvoir s'en faire un allié, et avec de la chance, il découvrirait d'autres passages dans le lycée, afin d'espionner ce directeur si mystérieux, qu'aucun élève n'avait jamais vu.
Car Hayner, si il n'était pas très assidu, était très doué dans les tâches d'espionnage et d'infiltration, c'était un passe temps qu'il affectionnait depuis qu'il était tout petit. Il avait toujours rêvé d'être ninja, et d'avoir vu Yuffie le matin même l'incitait à retourner en sport pour la voir... Et au lycée, afin de l'aborder ! Au moins, Olette arrêterait de le harceler nuit et jour pour qu'il assiste aux cours, il était gagnant dans l'affaire.
Il avait observé Léon lors du cours de sport, et selon lui, Léon était plus qu'un simple ami du directeur... Une telle épée et une telle maîtrise de combat ne pouvaient s'acquérir en s'entraînant bien sagement chez soi, Hayner avait déjà essayé sans y parvenir. Il était décidé à mener une enquête sur ces deux professeurs énigmatiques, avec Pence et Roxas... Du moins, lorsque celui-ci serait réveillé.
Hayner regarda Naminé. Elle était inquiète : voir son frère se faire battre aussi facilement l'avait bouleversée... Et son inquiétude vis à vis de Riku ne cessait d'augmenter au fur et à mesure qu'elle le voyait. Olette avait pris la main de son amie, compatissante, se demandant comment elle faisait pour supporter un frère aussi impulsif. Elles avaient assisté à la défaite de Seifer, et au combat de Roxas. Dès que Seifer avait été mis à terre, Léon avait sorti sa gunblade, prêt à intervenir, mais Roxas s'en était mêlé... Et il n'avait rien fait. Cela avait indigné Olette et Naminé. Cette dernière aurait voulu s'interposer, mais la peur l'avait freinée.
« - Ne t'en fais pas Naminé, dit Pence, compatissant. Roxas en a vu d'autres avec Hayner, il sera très vite remis ! »
Naminé adressa un magnifique sourire à son ami, en acquiesçant.
« - Si jamais j'attrape ce Riku de malheur dans un couloir, j'en fais de la chair à pâté ! »
Rai était physiquement, bien plus imposant que toutes les personnes de la pièce. Il avait le teint mate et portait un débardeur orange, et des poignets pour essuyer la sueur durant le sport. Son pantalon noir traînait sur le sol, mais semblait ne jamais s’user : il recouvrait en grande partie ses chaussures jaunes. Rai ne pratiquait pas le struggle, mais savait très bien se battre à main nue. Pendant l'un de ses tours de force, il avait réussi à impressionner Seifer, qu'il avait recruté dans son comité disciplinaire. Naminé se leva et regarda Raijin, l'air inquiet.
« - Riku est trop dangereux pour qui que ce soit ici, il ne faut pas l'approcher !
- C'est pas ton problème Naminé ! répliqua furieusement Rai.
- Je te conseille de lui parler autrement, rétorqua Hayner, ou tu auras affaire à moi avant
Riku !
- Hayner ! s'exclama Olette. »
Hayner et Raijin se jugèrent du regard, lorsque la porte de l'infirmerie s'ouvrit. Une magnifique jeune femme, vêtue d'une robe rose et blanche apparue sur le seuil de la porte. Elle avait de longs cheveux châtains tressés, retenus par un ruban rose, et de magnifiques yeux verts. On pouvait apercevoir, à l’intérieur de son ruban un petit éclat. Lorsque la jeune femme s’approcha, Olette remarqua qu’il s’agissait d’une étrange petite boule verte qui, malgré sa position incertaine dans le nœud, semblait tenir parfaitement.
« - Et bien, quelle ambiance ici ! Asseyez vous, et calmez vous les enfants. »
Une aura de douceur émanait d'elle, si douce qu'Hayner et Rai détournèrent leur regard en même temps, et s'assirent sans riposter. Elle regarda chacun des adolescents, et son regard s’arrêta plus longtemps sur Naminé. Olette se pencha vers son amie.
« - Tu la connais ? »
Naminé tourna la tête de gauche à droite.
« - Excusez moi madame, mais qui êtes vous ? demanda Pence, intrigué. »
La nouvelle venue lui adressa un sourire radieux.
« - Excusez moi, je ne me suis pas présentée : je m'appelle Aerith Gainsborough, et je suis votre nouvelle infirmière ! J'espère que nous allons bien nous entendre !
- La nouvelle infirmière !? s'exclamèrent les lycéens. »
Hayner fronça les sourcils : il était passé le vendredi précédent à l'infirmerie, pour faire une dispense de sport (qu'il n'avait pas obtenu), et l'infirmière se portait très bien (quoi que très acariâtre dans ses pires moments). Après le remplacement du professeur de sport, c'était celui de l'infirmière... Quelque chose ne tournait pas rond dans ce lycée.
« - Votre précédente infirmière est en congé maladie, elle se repose bien tranquillement chez elle et reviendra dès que possible, expliqua Aerith d’un ton bienveillant.
- Votre lycée traverse une mauvaise période en ce moment ! s'exclama une voix enjouée qu'ils connaissaient depuis peu. »
Yuffie Kisaragi, le visage très souriant, était accoudée à la porte. Derrière elle, Léon.
« - Ah, Aerith, je vois que tu as fait connaissance avec nos élèves ! »
Hayner, Pence et Rai fixèrent Yuffie, surpris.
« - Vous la connaissez ? demanda prudemment Pence.
- Evidemment, nous sommes amies depuis super longtemps ! s'exclama Yuffie.
- ... Et vous arrivez en même temps pour un remplacement ? demanda Hayner, suspicieux. »
Yuffie s'apprêtait à répondre, mais Léon fut le plus rapide.
« - Vous n'avez pas cours maintenant ? Allez, dépêchez vous. »
Son ton fut sans appel. Hayner, Pence, Olette et Rai se levèrent, laissant à regret leurs amis étendus sur les lits.
« - S'il vous plaît, fit la douce voix de Naminé, est-ce que je peux rester auprès de mon frère ? »
Léon refusa sèchement, puis quitta l’infirmerie. Yuffie lui adressa un regard désolé avant de le suivre. Aerith la regarda attentivement avant de se tourner vers son bureau. Elle prit un papier, un stylo et se mit à écrire une lettre expliquant l'absence de Roxas et de Seifer pour la prochaine heure de cours. Elle la confia à Naminé avec un sourire complice. La jeune fille prit la lettre, jeta un dernier regard tendre à Roxas, et quitta l'infirmerie.

Naminé se dirigea seule vers la classe d'histoire. La sonnerie retentit, les derniers élèves en retard se précipitèrent dans leurs salles respectives. Naminé n'avait pas l'habitude d'être seule dans les couloirs : en règle générale, Roxas était toujours près d'elle, quelle que soit les circonstances. Elle poussa un long soupir, puis s'arrêta en plein milieu du couloir. Son regard se figea, et laissa transparaître peu à peu la peur. Ses jambes se mirent à trembler, la lettre dans sa main droite semblait bouger seule. Riku était là. Il s'approchait, dangereusement. Elle ferma les yeux, priant pour qu'il passe son chemin...
Mais c'était elle qu'il venait voir. Naminé se mit dos au mur, espérant qu’il continuerait sa route, mais ce ne fut pas le cas. Riku posa ses mains sur chaque côté de sa tête.
« - C'est ton frère que j'ai envoyé à l'infirmerie ce matin ? »
Les lèvres de Naminé tremblaient trop pour qu'elle puisse répondre. Elle se contenta d'acquiescer positivement. Riku haussa un sourcil, surpris.
« - Oublie le, tu es promise à des choses bien plus intéressantes que de rester la soeur d'un garçon impulsif ne sachant même pas se défendre. C'est ainsi, tu vas prendre un chemin et lui un autre. »
Naminé osa le regarder. La peur que lui procurait d'ordinaire Riku venait de se dissiper. Elle fronça les sourcils, essayant de comprendre ce garçon que personne n'arrivait à dompter.
« - Roxas est peut être impulsif, dit elle courageusement, mais il m'aime et fera tout pour qu'on ne nous sépare pas.
- C'est ce que tu crois Naminé. Mais je pense que tu comprendras bientôt. »
Il retira doucement ses mains. La jeune fille prit une grande inspiration.
« - Etait-ce une tentative d'intimidation ? »
Riku caressa doucement la joue de Naminé.
« - Non, une mise en garde. »
Puis il se détourna et entra dans la salle de cours. Naminé respira, et tenta de calmer son rythme cardiaque. Puis, elle passa sa main sur sa joue. Personne, à part Roxas, ne l'avait jamais touchée. Son frère y avait toujours veillé. Pour une curieuse raison, la crainte que lui inspirait Riku venait de se dissiper. Comme si, sous ses airs de garçon turbulent, elle avait découvert une nouvelle aura, plus sage et plus agréable. Elle secoua sa tête, et entra dans la salle d'histoire. Elle faillit oublier de donner la lettre au professeur.
« - Et bien Naminé, qu'attends-tu ? fit ce dernier après avoir lu le mot d’Aerith. Vas donc à l'infirmerie, puisque l'infirmière a besoin de toi ! »
Naminé ne comprit pas de suite, mais visiblement, Aerith lui permettait de rester près de son frère. Elle comprenait mieux le clin d’œil complice que l’infirmière lui avait adressé plus tôt. Naminé salua son professeur, et retourna sur ses pas, le coeur léger.

Naminé frappa timidement à la porte de l'infirmerie, et attendit qu'Aerith prononce un doux « entrez » avant d'ouvrir la porte.
« - Ah, te voilà Naminé. »
Celle-ci la salua, et la remercia.
« - Léon est beaucoup trop strict avec des enfants comme vous, dit elle, compréhensive. Et puis, ton frère ne cesse de s'agiter depuis que tu es partie. »
Naminé ne répondit pas et retourna s'asseoir près de Roxas. Elle jeta un regard furtif vers Aerith : celle-ci lisait leurs dossiers scolaires.
« - Excusez moi Mad...
- Aerith, la coupa-t-elle, je ne suis pas si âgée que ça. Et puis, ce n'est pas comme si j'étais professeur. »
L'infirmière lui adressa un grand sourire.
« - Euh, et bien Aerith je euh... Je sais bien que ça ne me regarde pas mais... Vous lisez nos dossiers scolaires au lieu de nos dossiers médicaux et ça m'intrigue un peu. »
Aerith ferma le dossier qu'elle lisait, et se tourna vers Naminé, plongeant ses yeux dans les siens.
« - J'aimerai connaître les élèves que je soigne, répondit elle lentement. Je vois que tu es une très bonne élève et que tu as une mention spéciale en art. Ton frère est moins doué en classe, mais il excelle en sport et en combat rapproché. Quand à ton amie Olette, rien ne lui semble difficile à part le sport, mais il est dommage qu'elle n'ait pas pris d'option. Hayner, si il ne séchait pas autant les cours, serait un très bon élève, et Pence possède les mêmes capacités qu'Olette, bien qu'il soit plus feignant. »
Naminé sentit les battements de son coeur s'accélérer lorsque Aerith quitta son fauteuil pour s'asseoir sur la chaise à côté d'elle.
« - Vous n'êtes pas d'ici, n'est-ce pas ? »
Aerith ne répondit pas. Même si son sourire bienveillant avait disparu de son visage, son regard encourageait Naminé à poursuivre.
« - Tous ses remplacements, ce n'est pas par hasard… Vous arrivez en même temps que Riku, que les hautes instances ne veulent pas exclure. Et Riku... Il est arrivé cette année, personne ne sait d'où il vient, mais on sent qu'il n'a pas grandi comme nous. Il est... différent. Et Léon, il sait se battre et a des réflexes impressionnants, et Yuffie est si rapide ! Vous ne pouvez pas être de la Cité du Crépuscule, c'est impossible. »
Ce n'était pas une accusation, c'était un constat. Aerith lui sourit de nouveau.
« - Tu as raison, nous ne sommes pas d'ici. Le Directeur est un ami à nous et c’est à sa demande que nous sommes venus. Nous venons de Radiant Garden, tu as entendu parler de ce monde je crois ? »
Naminé acquiesça : sa dernière interrogation en histoire avait porté sur cette ville, située ailleurs.
« - Riku vient aussi d'ailleurs, mais je pense que je ne t'apprends rien, reprit Aerith. Disons que certaines... choses nous ont appelées ici, à la Cité du Crépuscule. Nous sommes là pour vous protéger. »
Naminé fronça les sourcils, intriguée.
« - Naminé, tu n'as jamais envisagé de suivre des cours de magie ?
- Non, je n'ai aucune prédisposition pour, répondit cette dernière.
- En es-tu certaine ? »
Aerith ferma les yeux et se concentra. Naminé sentit une douce chaleur l'envahir.
« - Tu ressens les auras des gens, tu peux savoir si ils sont bons ou mauvais, déclara Aerith, toujours concentrée. Tes dessins semblent avoir un sens profond, comme si ils étaient animés par quelque chose. »
Elle ouvrit les yeux. Naminé sentit la chaleur se dissiper.
« - Vous êtes magicienne, dit elle seulement pour dire quelque chose.
- Pas tout à fait, répondit Aerith en se levant. Mais je t'expliquerai un autre jour, ton frère se réveille. »
Elle lui adressa un clin d'oeil, et posa son doigt sur la bouche, comme pour lui demander de garder leur conversation secrète. Naminé acquiesça docilement.
« - Viens me voir si tu changes d'avis pour la magie. »
Puis elle retourna à sa consultation de dossier, laissant Naminé patauger dans ses réflexions.
« - Na… mi… né… »
Elle lui prit la main et ferma les yeux. Si Riku ne l’effrayait plus, elle avait très peur de ce qu’il lui avait dit. Elle ne pouvait vivre sans Roxas et Roxas ne pouvait pas vivre sans elle. Elle sentit une main sur son épaule.
« - Hey, Naminé, comment tu vas ? »
Naminé regarda derrière elle et aperçut Hayner. Elle lui sourit tristement avant de reporter son attention sur Roxas.
« - Tu n’es pas en histoire ?
- Le cours est terminé depuis dix minutes. »
Elle écarquilla les yeux. Une heure ne pouvait pas s’être écoulée, c’était impossible !
« - M… Mais… balbutia-t-elle. La sonnerie, je…
- Ne t’en fais pas, rassura Hayner, il semblerait qu’elle soit en panne. Tu devrais y aller, tu vas être en retard à ton cours de dessin, je m’occuperai de lui. »
Naminé lui tourna le dos à nouveau et refusa. Hayner soupira : il n’était guère surpris. Il n’avait encore jamais vu Naminé abandonner Roxas à son triste état et vice versa. Hayner se demandait souvent quelle était l’origine de cette relation fusionnelle entre Roxas et Naminé, serait-il possible un jour de les séparer l’un de l’autre pour qu’ils puissent vivre pleinement leur vie ?
« - Roxas ? »
Hayner sortit de ses pensées : Roxas venait de se réveiller. Il posa sa main sur la joue de sa sœur.
« - Merci d’avoir veillée sur moi, chuchota-t-il. »
Hayner marmonna qu’il partait prévenir l’infirmière, mais on ne l’écoutait déjà plus.
« - Roxas, c’est trop dangereux de se battre avec Riku : regarde dans quel état il t’a mis ! »
Il tenta de se relever, mais il avait trop mal aux côtes.
« - Il aurait pu s’en prendre à toi, il te regardait avant de me… »
Naminé baissa la tête.
« - Naminé ?
- Roxas, ce n’est pas parce qu’un garçon me regarde qu’il va m’arriver quelque chose. Je suis certaine qu’il n’a pas d’aussi mauvaises intentions qu’on le croit tous.
- Excuse moi ? Il nous a envoyé, moi et Seifer, sur un lit d’infirmerie, ce ne sont pas des mauvaises intentions ? »
Naminé voulut répliquer mais Aerith intervint.
« - Et bien, notre petit blessé s’est réveillé !
- Vous êtes ? demanda poliment Roxas.
- La nouvelle infirmière, répondit Aerith avec un sourire. Bien, à présent Hayner et Naminé, je vais vous demander de retourner en cours : Roxas et Seifer restent avec moi toute la journée ! De plus, je crois que tu as rendez-vous avec Mademoiselle Zalosta, Hayner !
- La cata’ ! J’avais oublié ! A plus Roxas ! »
Et Hayner quitta l’infirmerie. Naminé se leva, mais Roxas lui tenait fermement la main. Aerith fronça imperceptiblement les sourcils, puis sourit.
« - Roxas, si tu ne lâches pas la main de ta sœur, je ne pourrai pas te soigner ! »
Mais Roxas ne lâcha pas Naminé.
« - Roxas, Aerith veut t’examiner pour tes côtes, tu devrais…
- Pas question que je te laisse toute seule, répliqua-t-il vivement. Si Naminé est seule, personne ne sera là pour la protéger !
- Mais Naminé doit assister à son cours de dessin, rappela Aerith. Et Hayner l’attend dehors, elle ne sera pas seule. »
Roxas ne lâcha pas Naminé pour autant, au contraire, il serra son étreinte autour de son poignet.
« - Roxas, tu me fais mal, dit Naminé. Lâche moi.
- Riku est là, il peut te faire du mal et…
- Ca n’arrivera pas, fit la voix de Pence. »
Aerith se retourna, et soupira intérieurement. Avec l’aide de Pence, il y avait des chances pour que Roxas se laisse convaincre. Olette était également présente.
« - On n’a rien à faire, alors on peut l’accompagner jusqu’à son cours, et on l’attendra à la sortie : Riku ne fait pas de dessins que je sache ! »
Roxas hésita, et lâcha Naminé à contrecoeur.
« - Reviens après, quand tu auras fini. »
Aerith fronça les sourcils de nouveau, et pour la première fois, de mécontentement.
« - Hors de question : Naminé suivra ses cours normalement. J’ai fait une exception pour le cours d’histoire car tu n’étais pas réveillé, mais maintenant, c’est fini ! Tu restes en observation avec Seifer toute la journée, que tu le veuilles ou non !
- Roxas, dit doucement Naminé, j’irai chez Olette si tu ve… »
Aerith leva la main, lui intimant le silence.
« - Naminé, tu rentreras chez toi ce soir. Ne cède pas à tous ses caprices s’il te plaît. »
Naminé baissa la tête. Olette lui prit la main et l’emmena hors de l’infirmerie.
« - Naminé, reviens ! s’exclama Roxas. »
Mais sa sœur ne revint pas, elle sortit à la suite de Pence et Olette, le cœur serré.
Pour la première fois de sa vie, elle avait refusé quelque chose à l’être qui comptait le plus pour elle.

Quoi ? Tu n'aimais pas Roxas ? Pourtant c'est un garçon sympa ^^

Alors, cette suite nous apprend un tout petit peu plus sur Riku et compagnie ! Et surtout... ils ont Aeris en Infirmière !! La chance quoi ! Il y a personne de plus doux qu'elle ! ^^
Sinon je m'amuse à un truc avec les personnages, je lis leurs répliques en en me remémorant leur voix en VF officielle, comme dans le jeu vidéo ! XD
Enfin bref, revenons au texte.

J'adore Donf, le CPE franchement pas crédible ! XD Ça donne pas mal d'humour ! Et puis cette histoire d'apprentissage de la magie, je me demande bien ce que pourrais donner Naminé avec ça ! Pour un peu on va se croire également dans Harry Potter ! XD
Sinon, quelque chose de me dit que quelques Sans-cœurs sont en approchent... sinon comment expliquer la présence de Héros comme Léon ? Ça va se fritter !!
Mais franchement Roxas, quel frère poule ! C'est pas bien ça ! XD J'aimerais pas être lui quand sa sœur se décidera de se marier ! XD

Vivement la suite Sora ! Ça commence à devenir intéressant !

Ohmy ... Je ne peux pas rêver mieux. Une fic de Kingdom Heart écrit par mon auteure préférée de Pso. Je sens que je vais pleurer. *Donne un câlin maladroit à Sora à cause de l'émotion*

... Rah, que dire sur cette fic ? J'aime vachement ton style d'écriture. C'est très facile à lire.
Mais comme l'avais déjà dis Meeyhu plus haut, c'est bizarre que Naminé et Roxas soient frère et soeur.
En plus, je dirais qu'ils ont l'air plutôt de ... comment dire, s'aimer ? Je ne parle pas d’un amour entre un frère et une soeur, mais plutôt entre amoureux, donc c'est étrange. Franchement, il faut vraiment aimer sa soeur pour ne pas la lâcher. Je ne ferais jamais ça avec mon frère moi. On peut vraiment dire qu'il est vachement sympa avec elle, hein ! Bon, peut-être un peu trop collant, mais ... xD

Ah, Leon ... Je t'aime. <3 *SBAFF*
J'suis contente qu'il y ait beaucoup de personnages de Final Fantasy VIII. Leon (<3), Seifer et Raijin. :3
Waah ! J'adore les descriptions. Dès que tu as commencé à décrire Aerith, j'ai tout de suite su que c'était elle. Ah, la gentille Aerith ! C'est normal que tout le monde l'écoute quand elle parle. xD

Oh et il ne fait pas que j'oublis Riku ! Totalement étrange. Hum .. Je croyais qu'au début il était méchant avec Naminé, mais là je n'en suis pu aussi certaine. Il a intérêt à être sage avec elle ou je lui boufferais une oreille, sans hésitation ! .o.

Enfin, jusqu'à maintenant, j'aime beaucoup ta fic ! Ce n'est pas surprenant venant de ta part, Sora. J'ai toujours adorée ce que t'écrivais et ce n'est pas des mensonges.

Allez, vivement la suite ! ^^

=D Une nouvelle lectrice, ça me fait plaisir Kouratine >w<. Alors oui, habituez-vous, Roxas et Naminé sont humains, jumeaux, et certainement pas des similis xD. J'aime Naminé, j'y peux rien, je voulais faire une histoire avec elle >.>. Aaah, l'amour que Roxas porte à Naminé... On ne s'en fait pas, tout sera expliqué ^o^ (va falloir attendre la 39e partie... En d'autres termes, la fin de l'histoire >.>). En tout cas, merci pour les descriptions, c'est mon talon d'Achille, j'essaie d'améliorer ça !

En tout cas, voilà la troisième partie ! Ca vous va si je poste une partie tous les deux jours, ou c'est trop ?


Hayner se faisait hurler dessus par la secrétaire Zalosta. Estimant qu’avoir oublié d’allumer son réveil n’était pas une raison valable pour ne pas être à l’heure, elle décida de lui infliger quatre heures de colle dans la semaine. Donf, prit de sympathie pour ce jeune garçon, décida d’organiser lui-même ses colles. A ses bons soins. Zalosta lui rappela que c’était son travail, mais Donf insista. La secrétaire céda, à condition que Donf lui apporte un coca et un pain au chocolat bien chaud tous les matins. Le CPE râla un peu, mais céda. Il envoya la secrétaire porter des dossiers dans le bureau du directeur adjoint.
« - Bien, maintenant que nous sommes seuls, prévoyons dès à présent notre lieu de colle : rendez-vous à la fin de tes cours, dans mon bureau, je vais étudier de très près ce que nous allons faire ! »
Hayner haussa les sourcils, surpris, mais accepta. Après tout, si le CPE pouvait alléger la peine des colles, il était partant ! Et connaissant l’esprit particulièrement tordu de Donf, Hayner était prêt à parier que sa retenue porterait sur les divers passages secrets du lycée, ainsi que ses nombreux recoins pour se cacher. Il sortit du bureau, soulagé. Il chercha Pence du regard, mais se rendit vite compte que son ami ne l’avait pas attendu comme convenu. Hayner consulta l’horloge sur le mur. Il ferma quelques instants les yeux, se demandant où aller. Puis il se souvint qu’Olette était partie chercher Naminé, Pence avait du l’accompagner. Hayner se dirigea vers la salle d’art, où il trouva effectivement ses deux amis, assis par terre à attendre. Ils lui racontèrent l’altercation entre Aerith et Roxas. Hayner fronça les sourcils en se laissant glisser vers le sol : cela ressemblait bien à son ami de se conduire ainsi pour protéger sa sœur. Puis, au sein du silence qui avait envahit le lycée depuis la reprise des cours, les trois adolescents entendirent des bruits de pas venant de la droite. Hayner se leva d’un bond lorsqu’il constata que Riku s’apprêtait à entrer dans la salle d’art. Pence se leva également et lui barra la route.
« - Désolé Riku, mais la salle est occu…
- Je suis au courant, coupa ce dernier. J’ai un mot du Directeur pour le professeur de dessin. »
Pence fit la grimace et se poussa aussitôt.

Riku entra tranquillement dans la salle de dessin. Les rares élèves étaient appliqués à leur tâche, tellement qu’ils ne le virent pas entrer. Le professeur de dessin, une jolie jeune femme rousse, coiffée avec un chignon strict, portant une blouse blanche par-dessus un pantalon noir, des yeux vert brillant d’intelligence le regarda par-dessus ses lunettes rectangulaires, qu’elle portait uniquement pour se vieillir un peu.
« - Mademoiselle Sephyra, un mot du directeur. »
Tous les élèves levèrent leur regard vers Riku, puis replongèrent aussitôt sur leur dessin. Seule Naminé le regarda, intriguée. Le jeune garçon semblait être partout où elle allait, ce qui commençait à l’inquiéter… Comment pourrait-elle l’expliquer à Roxas ? Riku regarda Naminé avant de quitter docilement la classe. Sephyra se plongea dans la lecture de sa note, tandis que les élèves lui jetèrent des regards furtifs.
« - Arrêtez de bailler aux corneilles et continu… »
Puis elle s’arrêta. Elle quitta brusquement sa chaise, et se dirigea vers la fenêtre. Sephyra fronça les sourcils et fixa la cour.
« - Professeur Sephyra, fit la voix lointaine de Naminé, quelque chose ne va pas ? »
Sephyra se retourna immédiatement. Elle se dirigea vers la porte, l’ouvrit, passa sa tête dans le couloir et regarda plusieurs fois de droite à gauche. Elle vit Riku entrer dans les salles pour donner la même missive aux autres professeurs. Sephyra referma calmement la porte, et arrêta de respirer quelques instants. Puis elle relut la lettre. A l’extérieur, les portes commençaient à s’ouvrir, et les élèves investissaient les couloirs alors que les cours n’étaient toujours pas finis.
« - Professeur ? répéta Naminé, inquiète. »
Sephyra prit une longue inspiration, et se retourna vers ses élèves.
« - Rangez vos affaires, dit elle lentement. Et rentrez chez vous. »
Tous les élèves hoquetèrent avec surprise. Ils interrogèrent Sephyra, tous en même temps, pour comprendre ce qu’il se passait.
« - Prenez vos affaires, répéta-t-elle plus dangereusement, et rentrez chez vous. Ordre du Directeur. »
Les élèves écarquillèrent les yeux, et n’osèrent pas protester. Chacun récupéra ses affaires et quitta la salle de cours. Sauf Naminé. Elle était à la fenêtre et regardait le ciel, effarée.
Pour la première fois, depuis qu’elle vivait ici, le crépuscule était couvert par un sombre nuage. Sephyra s’approcha de son plan de travail et regarda le dessin de son élève.
Une Cité du Crépuscule couverte par un nuage bleu marine, couleur nuit.
« - Professeur, demanda Naminé, qui sont ces hommes en noir dans la cour ? »
Sephyra attrapa le poignet de Naminé et l’éloigna de la fenêtre. Elle se baissa, et ordonna à son élève d’en faire de même. Pence, Hayner et Olette entrèrent dans la salle, se demandant ce que faisait Naminé. Sephyra leur fit signe de s’arrêter, et de se mettre sur le sol.
« - Quoi qu’il arrive Naminé, ne sors pas d’ici. Pas maintenant, chuchota Sephyra. Vous trois, fit-elle à l’attention de ses amis, veillez sur elle. Ne sortez pas avant qu’on ne vous en ait donné l’autorisation. Et restez à terre, il ne faut pas qu’on vous voie. »
Sans rien ajouter, Sephyra quitta la pièce, sous les regards interloqués d’Hayner, Pence, Olette et Naminé.

Tous les professeurs quittaient peu à peu l’établissement, à la fois surpris et inquiets par la demande de leur mystérieux directeur. Quelques rares personnes se dirigeaient vers la cour, à commencer par Léon et Yuffie, suivis de très près par Zalosta et Donf. Sephyra fut la cinquième à les rejoindre. Elle chercha du regard le Directeur, qu’elle n’avait jamais vu, mais ce fut son directeur adjoint qui arriva. L’air blasé, les yeux marron cherchant un moyen quelconque de sortir de cette situation, une chemise blanche et un pantalon noir. Il avait entendu parler du nouveau corps d’enseignant, mais n’avait pas eu l’occasion de rencontrer ses nouveaux collègues. Hélas, ils ne purent faire les présentations. Douze hommes en noir, encapuchonnés, se tenaient devant eux. Leur présence avait inquiété le Directeur qui avait fait évacuer -par un souci de sécurité- tous ses élèves et tous les enseignants inaptes au combat. Sauf Donf, Zalosta et lui-même. Il regretta vivement d’être le directeur adjoint sans pouvoir particulier d’un établissement aussi bizarre. Il respira un grand coup et se présenta devant les nouveaux arrivants.
« - Je suis Hunter, directeur adjoint du Lycée du Crépuscule. Je suppose que vous n’êtes pas ici pour une inscription, n’est-ce pas ? »
Personne ne lui répondit.
« - Pouvons-nous savoir qui vous êtes, et ce qui vous amène ici ? »
Pour toutes réponses, l’un des hommes s’approcha.
« - Nous sommes venus chercher deux personnes ici, répliqua une voix sombre.
- Vous n’avez pas l’air d’être des parents d’élève, alors ça va pas être possible, décréta Zalosta, cachée derrière Donf. Et si vous pouviez avoir l’amabilité de nous montrer vos visages, ce serait quand même mieux !
- Zalo’, fit prudemment Donf, si les messieurs veulent garder l’anonymat, c’est leur droit. »
Un deuxième homme s’approcha.
« - Nous n’avons pas besoin de votre autorisation : nous venons les récupérer, c’est tout.
- Et vous pensez que nous allons vous laissez faire ? demanda Léon, menaçant. »
Il sortit sa gunblade, prêt au combat. L’un des hommes regarda fixement en hauteur.
En direction de la salle d’art.
« - Xigbar, fit le premier homme, va chercher Naminé. »
Sephyra écarquilla les yeux, se tourna vers le bâtiment et hurla en direction de la fenêtre –ouverte- de la salle d’art :
« - Naminé, sauve-toi ! »
Le dénommé Xigbar, le deuxième homme qui s’était avancé, fit un bond prodigieux dans les airs. Il atterrit sur le rebord de la fenêtre, et regarda avec amusement sa proie s’enfuir. Il sentit quelque chose lui brûler le dos. Il se retourna : Sephyra venait de lui lancer un sort. Il sourit : un professeur de dessin magicien, le monde était curieux ! Il s’occuperait d’elle plus tard, Xigbar descendit tranquillement de la fenêtre, et partit à la suite de ses proies. Il écouta les bruits de course dans les couloirs : il leur était inutile de se cacher, ils étaient les seuls dans l’établissement. Xigbar leur laissa un peu d’avance, puis il se mit à courir à une vitesse prodigieuse, et les rattrapa sans problème dans le gymnase.
Hayner saisit un bâton de struggle et fit face à Xigbar, la peur lui tiraillant l’estomac. Naminé tremblait : elle sentait une aura maléfique émaner de cet étrange individu. Olette resta près d’elle tandis que Pence se plaça devant les deux filles. Xigbar éclata de rire : Hayner n’offrirait pas une grande résistance, capturer Naminé serait un jeu d’enfant. L’adolescent se mit en garde, prêt à attaquer. Xigbar fit apparaître deux pistolets avec des lames, et se mit en position de combat. Hayner sentit une goutte de sueur couler sur sa tempe : il ne pourrait pas survivre.
« - Sois un gentil garçon et pousses toi, fit Xigbar.
- Jamais ! s’exclama Hayner.
- Dans ce cas… »
Xigbar s’élança, et plongea l’une de ses lames vers le cœur d’Hayner. Celui-ci se mit en garde et ferma les yeux. Mais rien ne se passa. Il rouvrit les yeux, espérant que tout ne soit qu’un rêve, mais ce n’était pas le cas. Xigbar était bel et bien là…
Et Riku aussi ! Riku s’était interposé entre eux. Il ne tenait pas un bâton de struggle, mais une épée… Une étrange épée rouge, avec, au bout de la lame, une sorte d’aile. Cette épée particulière semblait former une clé. En dessous de la garde était suspendu un pendentif en forme de cœur, noir. L’adolescent ne portait plus son uniforme, mais un manteau identique à celui de l’homme en noir.
Xigbar tenta de repousser Riku, mais ce dernier tint bon.
« - C’est tout ce que tu sais faire Hayner ? demanda ce dernier, moqueur. »
Hayner voulut répliquer, mais Riku l’en empêcha.
« - Tu connais ce lycée comme ta poche non ? Alors emmène tes amis là où on ne pourra pas les trouver, je viendrai vous chercher quand j’en aurai fini. »
Hayner acquiesça, l’air méfiant, et récupéra ses amis avant de quitter le gymnase par la porte des vestiaires. Riku reporta son attention vers Xigbar, qui semblait furieux. L’adolescent repoussa l’homme en noir et se mit en position de combat.
« - As-tu été un gentil garçon ? demanda Xigbar. Il me semble que tu as oublié de mettre l’uniforme de ton établissement. Ce n’est pas bien de chercher à duper son entourage !
- Tu cherches à gagner du temps ? interrogea Riku, amusé. Cette fois-ci, vous ne nous échapperez pas ! »
Xigbar ne répondit pas : il se jeta sur Riku. Le garçon avait anticipé l’attaque et la para sans difficulté. Il repoussa son adversaire avec un peu plus de mal que précédemment, et prit ses distances. Il baissa sa lame et se concentra. Avant que Xigbar ne puisse attaquer, il lança un sort de foudre qui paralysa temporairement son adversaire. Riku n’attendit pas : il s’élança vers Xigbar, et frappa d’un coup d’épée meurtrier. L’homme reprit le contrôle de ses mouvements, et para de justesse l’attaque. Il sauta en arrière, et tira avec son arme. Riku bondit vers les gradins pour éviter une mort certaine. Xigbar les visa. L’adolescent sourit, et resta sur la trajectoire du tir. D’un coup d’épée, il réussit à dévier l’attaque de Xigbar, et à la lui renvoyer. Ce dernier fit une roulade sur le côté pour éviter son propre tir.
« - Je l’admets, tu es doué. Mais je n’en attendais pas moins d’un Maître de la Keyblade. »
Xigbar pointa Riku de son arme, et tira de nouveau. Riku fit un salto arrière pour éviter l’attaque, prit appui sur les gradins, et se jeta en direction de Xigbar. Ce dernier mit ses deux lames devant son visage pour se protéger. Riku frappa de toutes ses forces, et fit reculer son adversaire, qui plia un genou. L’adolescent sourit et utilisa de nouveau son attaque de foudre. Mais cette fois-ci, il ne fit pas mouche. Un nouvel homme en noir venait d’arriver, et avait absorbé l’attaque avant de la parer.
« - Alors Xigbar, tu laisses un enfant te malmener ? »
Riku écarquilla les yeux : c’était une voix de femme !
« - Larxene, qu’est-ce que tu fais là ?
- Je viens te chercher quelle question ! Xemnas attend. »
Xigbar lâcha ses armes qui disparurent. Mais Riku ne comptait pas le laisser s’en tirer à si bon compte : il courut vers la dénommée Larxene et abattit son épée sur elle. Celle-ci éclata de rire et repoussa Riku grâce à une décharge électrique. Puis, avant qu’il ne puisse tenter autre chose, Xigbar fit apparaître un trou noir, et s’y engouffra, suivit par Larxene.
Ils disparurent tous les deux dans les ténèbres.

Pendant ce temps, dans la cour, Léon, Yuffie et Sephyra faisaient face aux onze personnes restantes. Donf, Zalosta et Hunter, prudents, s’étaient reculés. Yuffie avait son shuriken à quatre pointes géant dans la main, et Sephyra avait une boule de feu, lévitant au dessus de sa main, attendant posément le combat.
« - Axel, fit l’homme le plus avancé. Ramènes moi Roxas. »
L’un des hommes fit apparaître deux chakrams rouge flamboyant, et se précipita vers l’entrée, sautant par-dessus le corps enseignant. Sephyra, vive comme l’éclair, lui lança une boule de feu, mais le dénommé Axel l’arrêta, et sembla absorber la magie. Le professeur écarquilla les yeux : cet homme absorbait le feu.
« - Yuffie ! s’exclama Léon. »
La jeune ninja acquiesça et se précipita à la suite d’Axel.
« - Qui êtes vous ? demanda rageusement Sephyra. »
Sa boule de feu semblait grossir au fur et à mesure que sa colère amplifiait.
« - Je suis Xemnas, leader de l’Organisation XIII, et je viens récupérer ce qui m’appartient. »
Il fit apparaître une épée laser rouge dans sa main droite, et de son autre main, il pointa ses adversaires.
« - Restez où vous êtes, et vous aurez la vie sauve. Tentez quelque chose, et c’est la mort assurée. »
Léon sourit et se prépara à attaquer. Mais Donf lui attrapa le bras.
« - Ecoutez, on n’a pas spécialement envie de faire les gros titres demain matin dans le journal, alors si on pouvait éviter les effusions de sang… »
Zalosta frappa le sommet du crâne de Donf… Avec un éventail.
« - Il a raison, soutint Hunter, ils ont l’avantage du nombre.
- Larxene, pars donc chercher Xigbar, il met trop de temps, et nous ne souhaitons pas nous attarder. »
L’un des hommes en noir acquiesça et disparut dans les ténèbres.
« - Xaldin, récupère Axel. »
Le dénommé Xaldin fit la même chose que Larxene. Puis, Xemnas leva les bras vers le ciel, et l’illumina d’un gris étrange. Léon, Sephyra, Hunter, Donf et Zalosta furent aveuglés quelques instants. Puis, une fois la vue récupérée, ils constatèrent que l’Organisation avait disparu. Le crépuscule était revenu.
« - Sephyra, part à la recherche de Naminé, je m’occupe de Roxas, fit Léon, nerveux. »
Le professeur acquiesça. Léon se précipita dans les locaux, et se dirigea vers l’infirmerie, priant pour que Yuffie n’ait rien. Il la trouva, haletante, aux prises avec Axel et Xaldin. Léon ne réfléchit pas : il leva sa gunblade et frappa Xaldin qui lui tournait le dos. Celui-ci eut beau esquiver l’attaque, son capuchon tomba en arrière. Léon découvrit avec surprise une chevelure longue.
« - Partons Axel, nous n’avons plus l’avantage du nombre. »
Son partenaire acquiesça. Xaldin ouvrit un passage vers les ténèbres et s’y engouffra. Axel fit de même, mais Yuffie ne comptait pas le laisser s’en tirer comme ça : dans un dernier effort, elle lança son shuriken et réussit à faire tomber le capuchon d’Axel. Elle découvrit une chevelure flamboyante, à l’image de sa magie, s’engouffrer dans les ténèbres. Puis plus rien. Léon aida Yuffie à se relever, puis se précipita vers la porte de l’infirmerie, qui refusa de s’ouvrir. Pire encore, un champ de force le fit reculer de quelques pas.
« - Aerith, ils sont partis ! »
Mais le champ de force ne se dissipa pas pour autant. Léon reconnaissait bien là son extrême prudence : n’importe quel ennemi déguisé dirait la même chose.
« - Allez vous m’expliquer ce qu’il se passe ici ? fit la voix lointaine de Donf. »
Le champ de force se leva, puis la porte s’ouvrit doucement.
« - Ils étaient tous là ?
- Sans exception, répondit Yuffie. »
Elle poussa un soupir, avant de s’exclamer :
« - Naminé !
- Sephyra est à sa recherche, répondit calmement Léon. Riku était chargé de rester près d’elle, et…
- RIKU ? »
Léon regarda dans l’infirmerie, et vit Roxas et Seifer –fraîchement réveillé- avec des bandages. Aerith soupira : elle avait réussi à convaincre Roxas que sa sœur était en sécurité avec le bureau Directeur, et voilà que Léon la faisait mentir. Yuffie se frotta le front et enleva la sueur.
« - Même sur un lit d’infirmerie, il est toujours aussi impulsif, pensa-t-elle. »
Elle poussa un soupir.
« - Je vais voir si Sephyra les a retrouvés, déclara Yuffie. »
Roxas voulut la suivre, mais Léon, qui s’était approché, le maintint sur son lit. Son regard sévère ne l’effrayait pas, mais il ne pouvait pas faire grand-chose face à son professeur. Roxas jeta un regard haineux à Léon et Aerith, avant de se rallonger.

Yuffie trouva Sephyra dans le gymnase, en compagnie de Riku. Elle sourit, mais prit un air grave lorsqu’elle constata que Naminé n’était pas là.
« - Ils l’ont eue ? demanda la ninja, inquiète. »
Riku secoua négativement la tête. Il regarda fixement en direction d’un conduit d’aération. Pour la première fois de la journée, il sourit.
« - Je vois que tu as bien étudié tes stratégies : c’est au plus près du danger qu’on est le plus en sécurité. »
La grille du conduit s’ouvrit, laissant apparaître Hayner, Pence, Olette et Naminé. Yuffie et Sephyra soupirèrent de soulagement en même temps. La ninja faillit remercier Hayner d’avoir séché son premier cours, mais elle se retint : elle risquait de l’inciter à poursuivre. Sephyra s’approcha de Naminé qui tremblait de peur.
« - Qu… Qu’est-ce qui se passe ? Qui étaient ces gens ? P… Pourquoi ils étaient là ? P…P… Pourquoi est-ce qu’ils me cherchaient ? Et pourquoi le ciel s’est assombri comme sur mon dessin ? R… Roxas ! Je veux voir Roxas ! »
Et elle fondit en larmes. Sephyra, compatissante, la prit dans ses bras. Hayner s’approcha de Riku.
« - Tu m’as sauvé la vie, constata-t-il platement.
- Inutile de me remercier, indiqua Riku qui avait perdu son sourire.
- Je n’en avais pas l’intention ! répliqua vivement Hayner. »
Il croisa les bras et lui tourna le dos. Olette leva les yeux au ciel.
« - Merci de nous avoir sauvé Riku, tu es arrivé juste à temps ! »
Riku lui adressa un signe de la tête, avant de quitter le gymnase. Pence se laissa tomber sur le sol : il n’avait jamais eu aussi peur de toute sa vie.
« - Bien, nous avons clairement un problème ! annonça Yuffie. Il va falloir rassembler nos troupes Sephy ! »
Le professeur de dessin acquiesça.
« - Vous quatre, direction l’infirmerie ! déclara Sephyra d’un ton sans appel. »

« - Naminé ! »
Léon, par réflexe, maintint fermement Roxas sur son lit. Aerith lui avait prescrit du repos et du calme, c’était loin d’être gagné. Zalosta quitta l’un des sièges pour prendre dans ses bras chacun des adolescents, y compris Hayner. Elle fit de même avec Sephyra et Yuffie, comme si elle ne les avait pas vues depuis des années. Naminé s’approcha doucement de son frère, qui la prit dans ses bras dès qu’elle fut près de lui. L’odeur du chloroforme disparut, et Roxas respira pleinement le parfum floral de sa sœur. Au bout de quelques secondes, Léon les sépara, et confia Naminé à Aerith.
« - Il ne t’a pas fait du mal ? demanda Roxas, inquiet.
- Qui ?
- Riku bien sûr ! »
Naminé perdit son faible sourire.
« - Non, au contraire, il nous a sauvé la vie de cet homme en noir. »
Roxas fronça les sourcils, mécontent.
« - Et par quel hasard était il dans le coin ?
- Ordre du directeur, répliqua Léon. Tu n’as pas besoin d’en savoir plus. Maintenant, j’aimerai que vous rentriez chez vous, Naminé, Olette, Pence, Hayner et Seifer. Toi Roxas, tu restes ici. »
Roxas sentit une bouffée de colère l’envahir.
« - Je raccompagnerai Naminé chez vous, ajouta Sephyra. Olette restera avec elle jusqu’à ce que votre père… »
Sephyra s’arrêta : le visage de Roxas était défiguré par la haine. Au mépris de ses blessures, et de la poigne de Léon, il se redressa.
« - Ce type n’en a rien à foutre de nous ! Il ne sait même pas ce qu’il se passe, il n’est jamais à la maison, Naminé ne restera pas seule avec lui, elle restera avec moi à l’infirmerie ! hurla-t-il. »
Léon força l’adolescent à s’asseoir. Il commençait à saisir le cœur du problème : l’amour démesuré que portait Roxas à Naminé. Sephyra regarda Naminé, en quête de réponse, et cette dernière approuva positivement en détournant les yeux. Puis elle consulta Léon et Aerith silencieusement. Il ne fallait pas laisser les jumeaux au même endroit, l’Organisation les retrouverait beaucoup plus vite et il serait bien plus difficile de les protéger, mais il était impossible de laisser Naminé chez elle, avec pour seule compagnie Olette qui ne pouvait pas la défendre en cas de besoin.
« - Naminé ne peut pas rester seule chez elle, fit lentement Sephyra. Nous n’avons pas vraiment le choix… Elle va rester… »
Roxas afficha un air triomphant.
« - Avec moi ! s’exclama la voix enjouée de Yuffie. Je vais passer la nuit chez Naminé ! »
Tout le monde se tourna vers la ninja, qui affichait un grand sourire. Le visage d’Aerith s’illumina : c’était une excellente idée, et Léon semblait l’approuver. Hayner regarda Naminé avec envie. Olette semblait rassurée et Pence se contenta d’approuver, en jetant un regard anxieux vers Roxas, qui n’appréciait clairement pas la nouvelle. Pence ferma les yeux et cacha son désespoir.
« - C’est une excellente idée, approuva Donf. Bien, je vais référer tout ça à notre très cher directeur adjoint ! Il va avoir de la paperasse supplémentaire à remplir, quel bonheur ! »
Zalosta frappa Donf avec son éventail.
« - Au lieu de raconter n’importe quoi, occupe-toi de la colle d’Hayner !
- Quoi, maintenant ?! s’exclama Hayner. Mais le lycée est désert ! »
Donf afficha un sourire suspect, et attrapa le bras du lycéen pour l’entraîner à l’extérieur : il était temps de lui montrer les ressources cachées de l’établissement ! Zalosta se désigna pour apporter les dernières nouvelles à la direction. Pence et Olette durent l’accompagner pour expliquer ce qu’ils avaient fait pendant l’attaque de l’Organisation XIII. Seifer quitta les lieux, non sans un regard moqueur vers Roxas, qui resterait plus longtemps à l’infirmerie.
L’ambiance devenait de plus en plus pesante. Naminé n’osait pas remercier Yuffie et Sephyra de leur sollicitude, par peur de contrarier Roxas. Aerith regarda alternativement les jumeaux.
Naminé ne voulait pas contrarier Roxas et Roxas ne voulait pas laisser Naminé vivre comme elle l’entendait. Ils avaient beau s’aimer plus que la norme, il y avait une faille dans cette relation… Et cette faille pourrait peut être les sauver.
Yuffie prit la main de Naminé et la fit sortir. La ninja s’arrêta devant la porte, et regarda Aerith, l’air inquiet.
« - Ca ira ? »
Aerith lui adressa un sourire radieux.
« - Oui, ne t’en fais pas, il est entre de bonnes mains. Et Léon sera là aussi. »
Ce dernier hocha la tête. Yuffie, rassurée, passa la porte.
« - A demain Roxas, fit timidement Naminé. »
Ce dernier la regarda d’un air froid, l’accusant du regard de ne pas s’être battue pour rester avec lui. Naminé perdit définitivement son sourire, et afficha un air triste. En se retournant, elle eut l’impression de laisser son frère derrière elle pour toujours. Yuffie ferma la porte derrière Naminé. Sephyra soupira de soulagement : elle pensait que les choses se dérouleraient plus mal que ça. Elle décida d’imiter sa collègue.
« - Je vous jure que vous ne vous en sortirez pas comme ça. »
Sephyra laissa sa main sur la poignée de la porte. Elle tourna son regard en direction de Roxas.
De la haine sur son visage. Il la détestait. Pour l’avoir séparé de Naminé. Il se releva et se dirigea vers le professeur de dessin. Léon voulut l’arrêter, mais Aerith l’empêcha d’intervenir. Roxas attrapa une chaise et la leva au dessus de sa tête, prêt à l’abattre sur Sephyra. Celle-ci sourit, et l’arrêta d’une seule main. Léon saisit le fauteuil et le reposa sur le sol. Aerith s’empara d’une piqûre et fit une injection à Roxas, qui commença à voir flou. Puis, ses jambes flageolèrent, il fut pris d’une terrible migraine. Sa vision s’amenuisait de plus en plus vite. Il se laissa tomber lourdement en arrière, rattrapé par Aerith.
« - Injection de somnifère par la piqûre, expliqua l’infirmière. Je l’avais préparée au cas où… »
Léon approuva d’un signe de tête.
« - Sephyra, que vas-tu faire ?
- Je me rends chez Naminé pour la nuit, je ne peux pas laisser Yuffie la protéger seule. »
Aerith approuva d’un signe de tête.
« - Il faut renforcer la protection de ces enfants, reprit Léon. Il faut que je voie le Directeur.
- Il est déjà parti, informa Sephyra. Dès que l’Organisation s’est montrée.
- Mais Riku n’est pas avec lui ? demanda Aerith, surprise.
- Une couverture pour ne pas laisser Roxas près de lui, répondit simplement Sephyra. Quoi qu’il en soit, il ne reviendra pas avant ce soir. Demande au jeune Hunter de te prévenir lorsqu’il rentrera. »
Léon acquiesça sans rien ajouter. Il aida Aerith à mettre Roxas au lit. Sephyra, quand à elle, passa la porte de l’infirmerie, la crainte au creux du ventre.
« - Je sens une énergie maléfique dans le coin, restez sur vos gardes. »
Puis elle partit sans rien ajouter.

Ah le pauvre Roxas, quand même. Obligé d'être séparé de sa soeur et puis ... Qu'est-ce qu'il est fou quand il n'est pas avec elle ! Une chance que (le beau et le courageux) Léon ainsi que Aerith était là. Sans eux, l'innocente Sephyra aurait mangé une chaise au visage et qui sait ce qui lui aurait arrivé. .o.

... Donf, Zalosta et maintenant Sephyra et Hunter ? Wow ! Des noms que tout le monde reconnait, hein ! xD
Oh et Donf et Zalosta me font bien rire. Ils sont trop marrants. Surtout Donf ... Il est très idiot, c'est fait exprès, je suppose ? xD *SBAFF* (Même si je ne le connais pas, je le sens, j'ai raison ? .o.)

Voilà que les membres de l'Organisation débarquent ! Ça va barder, quoi ! Et je me demande sérieusement ce qu'ils en veulent à Naminé et Roxas ?
Owi ! Riku débarque au bon moment. Oui, quoi ... Je m'aurais demandé sinon comment Hayner aurait battu Xigbar avec un simple bâton de struggle. xD
'Faut pas que j'oublie la bagarre avec Riku et le vilain Xigbar ... C'était extraordinaire, quoi ! Franchement, j'ai toujours adoré tes descriptions et savoir que c'est ton talon d’Achille me surprend un peu et Riku, il est trop fort ! .o.
Ah et quand Larxene est apparue, j'avais envie de chialer. Je la déteste, celle-là ! J'ai tellement eu de la difficulté à la battre dans «KH : chain of memories» et en plus c'est une méchante sorcière ! ><'

Bon, allez ... C'est tout ce que j'avais à dire et pour moi, une suite à tous les deux jours me va parfaitement.

Enfin, j'attends la suite ! ^^

Merci d'être passée Kouratine x). Oui, j'ai mis des persos que des gens connaissaient ! (d'ailleurs, je poste à la fin du post les arts de Donf et Zalosta, par Eska ^^) Il manque encore trois persos "connus" à faire apparaître !

Mais Roxas, à partir de ce moment-là, il a commencé à me gonfler sérieusement ! Il aime trop Naminé ce gosse, j'avais envie de le taper !

J'aime l'Organisation XIII, les membres sont tout simplement géniaux ! Ils m'ont beaucoup inspiré ! Et je hais Larxene, et Eska aussi d'ailleurs >.>. Par contre, oui, Hayner avec un bâton de struggle face à Xigbar, pauvre lui quoi xD.

Bon allez, 4e partie, j'éviterai d'être en retard la prochaine fois !




Pendant que Léon s’occupait de régler tous les problèmes qu’il aurait du lui-même régler, Donf décida qu’il était temps de transmettre son savoir à un jeune disciple. Toute sa vie, il avait attendu qu’un élève excelle dans l’art noble et subtil du séchage de cours. De plus, Hayner avait réussi à trouver une défense impénétrable dans les murs de l’établissement. Donf pouvait enfin transmettre son haut savoir à quelqu’un qui pensait comme lui.
Il emmena Hayner dans son bureau, et saisit une carte de l’établissement, contenant beaucoup d’annotations, de cercles rouges et d’étranges pictogrammes que Donf avait du dessiner lui-même. Hayner siffla d’admiration : le CPE avait du passer des années à arpenter le lycée pour recueillir autant d’information.
« - Mon jeune ami, fit solennellement Donf, cette conversation ne doit pas sortir de ce bureau ! Voici la carte qui te permettra de sécher les cours en bonne et due forme !
- M’sieur Donf, vous êtes vraiment un drôle de CPE ! Jusqu’à tout à l’heure, je pensais que vous détestiez les adolescents comme nous, à cause d’un complexe sur l’âge ou je ne sais quoi !
- Ha ha, tu seras surpris, jeune Hayner, d’apprendre que je ne suis pas aussi vieux ! J’ai à peine vingt ans, et Zalosta aussi ! »
Hayner écarquilla les yeux : ils avaient à peine trois ans de plus que lui et ses amis !
« - Et la vieille Sephyra aussi à vingt ans, ajouta Donf.
- QUOI ? »
C’en était trop pour lui, Hayner s’assit sur le fauteuil le plus proche, et tenta de calmer son rythme cardiaque.
« - Et vous allez m’apprendre que le dirlo adjoint a vingt ans aussi ? demanda-t-il avec ironie.
- Non, quand même pas. »
Hayner respira avec soulagement.
« - Ce sale gosse de Hunter n’a que dix neuf ans !
- PARDON ? »
Donf éclata de rire face au visage désespéré d’Hayner. Puis il prit un air sérieux qui ne lui allait pas du tout.
« - Par contre, l’âge de Léon, Yuffie et Aerith reste encore un mystère que j’aimerai résoudre.
- Vous croyez vraiment que c’est le moment pour en parler ? demanda Hayner en levant un sourcil.
- Tu as raison mon ami ! Bien, pour le moment, je ne suis plus Donf le CPE, mais ton maître, et je te demande de m’appeler ainsi ! »
Hayner ne put s’empêcher de rire. Donf fit la moue :
« - Ca aurait pu marcher… Bon, regarde la carte, et dis moi quel passage tu connais ? »
Hayner se leva et consulta le plan. Il sourit.
« - Je les connais tous… Sauf celui-ci, dit il en pointant du doigt un escalier du deuxième étage. »
Donf écarquilla les yeux de surprise : quelqu’un avait presque découvert tous les passages secrets du lycée. Hayner avait espéré en apprendre plus auprès de cet étrange CPE, mais visiblement, il en savait autant que lui. Il soupira.
« - Dites M’sieur Donf…
- Appelle moi Donf, tout simplement ! Nous sommes égaux, et tutoies moi, j’en assez de vous entendre me vieillir comme ça, ramassis de petits gosses insolents ! »
Hayner pensa que le CPE devait être atteint d’une schizophrénie assez poussée… A moins que son avis sur les élèves ne soit inconscient.
« - A présent Hayner, laisse moi t’apprendre les divers moyens pour sécher un cours, tout en s’y présentant !
- DONF ! s’exclama une voix féminine courroucée. »
Le CPE leva la tête, et vit avec horreur que sa secrétaire était entrée dans la pièce. Dans sa grande hâte, il avait omis de fermer la porte à clé. Zalosta sortit son éventail, prête à châtier.
« - Alors comme ça, on incite les élèves à sécher les cours ? interrogea-t-elle en approchant dangereusement.
- Parfaitement ! La liberté de ces élèves en dépend, et… »
Zalosta frappa le mur avec son éventail. Elle fit tomber le diplôme de Donf, accroché sur la paroi, par terre. Il ravala sa salive et contourna le bureau, se cachant derrière Hayner.
« - Donf, par les pouvoirs qui me sont conférés, je te condamne à la peine maximale ! »
Hayner regarda le CPE, désorienté. La terrible secrétaire allait-elle le mettre à mort ?
« - Je te condamne à écrire mille fois ‘Je ne dois pas inciter mes élèves à sécher les cours’ ! »
Hayner posa sa main sur sa tête, recouvrant son visage. Donf émit un petit gémissement plaintif. Puis il secoua la tête, plia la carte du lycée et prit son courage à deux mains.
« - T’as qu’à les faire toi-même, vieille carne sénile ! »
Zalosta fut surprise par sa réponse. Donf en profita pour saisir le poignet d’Hayner et fuir de cet endroit. Le CPE pensa sincèrement s’être débarrassé de la secrétaire, mais c’était sans compter sur sa ténacité, et sa capacité de réaction extraordinaire.
« - T’as prévu un plan ? demanda Hayner.
- Deuxième étage, sous l’escalier ! répondit Donf. On va se cacher jusqu’à la tombée de la nuit ! Elle ne pourra pas nous, suivre, j’ai récupéré la carte ! »
Hayner soupira : il était condamné à passer la moitié de sa journée coincé dans un conduit d’aération avec un CPE complètement barjo, poursuivi par une secrétaire hystérique.

L’après midi s’écoula lentement. Le temps parut très long à Donf et Hayner, arpentant les conduits d’aération, cherchant à échapper à la terrible Zalosta. Ils étaient passés plusieurs fois devant le bureau du directeur adjoint, occupé à signer tous les papiers administratifs laissés en suspens par le Directeur de l’établissement. Donf apprit à Hayner que le pauvre Hunter passait toutes ses journées à ça. C’était l’unique raison pour laquelle il avait refusé ce poste.
Dans l’infirmerie, Roxas ne s’était toujours pas réveillé. Aerith avait terminé les soins et attendait qu’il se réveille, assise à son bureau, en train d’éplucher des dossiers. Léon attendait patiemment devant la porte, observant les allers et venues de Zalosta à travers le lycée.
Puis le ciel s’obscurcit pour la seconde fois de la journée. La nuit tombait beaucoup plus vite qu’à l’accoutumée. Léon renforça sa vigilance, et attendit avec patience qu’Hunter lui rapporte la bonne nouvelle du retour du Directeur.
Mais elle ne vint pas. Léon finit par penser que leur supérieur avait eu affaire à l’Organisation, et qu’il était en train de mourir quelque part. Aerith quitta l’infirmerie uniquement pour chercher à manger dans le réfectoire. Une fois revenue, elle s’installa près de Léon et mangea avec lui. Ils échangèrent leurs préoccupations concernant la situation.
Ce fut lorsque vingt heures arrivèrent qu’Hunter se présenta devant l’infirmerie, pour annoncer le retour du Directeur. Léon soupira de soulagement et se leva. Il vit Aerith installer son champ de force, afin d’éviter toute intrusion durant l’absence de son garde du corps.

Pendant ce temps, Donf et Hayner étaient toujours dans les conduits, perdus dans le noir du lycée. Tous les chemins commençaient à se ressembler et ils ne parvenaient pas à trouver une sortie, lorsque enfin, Donf découvrit une trappe qu’il n’avait jamais vue auparavant. Il l’ouvrit et s’engouffra dans le nouveau passage, un picotement d’excitation lui parcourant la nuque. Hayner, confiant, le suivit. Le petit conduit contenait uniquement une bouche d’aération qui donnait vue à un bureau éclairé, malgré l’heure tardive. Donf fronça les sourcils : il n’avait jamais vu cet endroit auparavant. Hayner non plus, et pourtant, il avait visité beaucoup de salle ! Il vit une petite pancarte sur le grand bureau en bois de chêne. Il plissa les yeux, et réussit à déchiffrer les sombres lettres. Il eut un hoquet de surprise :
« - Donf, on a trouvé le bureau du Directeur ! »
Le CPE, n’y croyant pas, demanda une preuve qu’Hayner s’empressa de lui apporter. Donf voulut le féliciter, mais la porte s’ouvrit, puis se referma. Hayner et Donf se regardèrent, se demandant si le vent y était pour quelque chose, car ils ne voyaient rien de leur poste. Mais ils entendaient des bruits de pas, il y avait donc quelqu’un dans le bureau. Hayner fut le premier à le voir.
C’était un être de petite taille, vêtu de la même cape que les membres de l’Organisation XIII… Leur Directeur en faisait-il parti dans l’ombre ? Ils virent deux oreilles rondes sur son crâne. Hayner fronça les sourcils, il avait déjà vu cette silhouette quelque part. Puis, quelqu’un frappa à la porte. Le mystérieux Directeur se retourna et ouvrit lui-même la porte : il s’agissait de Léon.
« - Ah Léon, tu tombes à pic, je voulais te voir pour parler des événements de la journée !
- Votre Majesté, j’ai cru qu’ils vous avaient eu ! »
Donf faillit pousser une exclamation, mais Hayner posa sa main sur sa bouche, lui imposant le silence. Le curieux Directeur retira son capuchon, et laissa apparaître un visage rond sympathique. Puis il retira doucement sa cape, laissant apparaître une petite queue de souris, des vêtements rouges et de grosses chaussures jaunes. Hayner écarquilla les yeux. Il avait percé l’identité du Directeur du Lycée du Crépuscule…
Il s’agissait du Roi Mickey, souverain du Château Disney.
Il jeta un regard à Donf, aussi surpris que lui. Mais ce qui les impressionna le plus, c’est que Léon et Mickey semblaient se connaître.
« - Riku m’a apprit ce qu’il s’est passé ici. Il m’a accompagné à la recherche de leur repaire, mais nous les avons perdu assez rapidement, expliqua le Roi.
- Ils venaient chercher Naminé et Roxas, exactement comme vous l’aviez prévu… Heureusement que nous étions sur les lieux ! Mais la sécurité des lycées n’est plus assurée : vous devez faire venir d’autres personnes pour les protéger.
- Si je le pouvais, crois moi que je le ferai, répondit tristement Mickey. Seulement, je ne connais pas suffisamment de monde prêt à nous aider face à ce fléau… Je vais fermer les portes du lycée, et nous veillerons sur R… »
L’alarme incendie de l’établissement se déclencha. Si Donf et Hayner sursautèrent, Léon et Mickey se regardèrent, effarés.
« - Où est Roxas ? demanda le Roi.
- A l’infirmerie avec Aerith !
- Espérons que son champ de force ait tenu ! »
Léon prit sa gunblade et quitta le bureau précipitamment. Mickey, quand à lui, regarda en direction du conduit.
« - Vous deux, dirigez vous vers l’infirmerie, et restez cachés tant que je ne vous donnerai pas l’ordre de sortir. »
Donf et Hayner se regardèrent : le Roi avait senti leur présence. Celui-ci fit apparaître une arme, une épée…
En forme de clé.
Puis il quitta le bureau, laissant deux espions complètement dépassés par les événements.

Lorsqu’ils arrivèrent devant l’infirmerie, Mickey et Léon constatèrent avec horreur que la porte avait explosé. Aerith était sur le sol, inconsciente, tandis que Zalosta était dans le couloir, contre le mur, à moitié étourdie. C’était la secrétaire qui avait appuyé sur le bouton. Mickey s’engouffra dans l’infirmerie, mais il était trop tard : Roxas n’était plus dans son lit. Donf et Hayner quittèrent le conduit sans autorisation : le CPE se précipita vers Zalosta pour la porter sur l’un des lits, tandis qu’Hayner relevait délicatement Aerith. Pendant ce temps, Léon cherchait la caméra, mais il n’y en avait pas. Il donna un violent coup de pied sur l’une des tables de chevet, retenant avec beaucoup de difficulté un juron. Mais le Roi Mickey ne se laissa pas abattre, il ferma les yeux et se concentra. Telle qu’il la connaissait, Aerith ne s’était pas évanouie sans avoir laissé un indice sur ce qui avait brisé son champ de force.
« - Dites Monsieur le Directeur, fit Hayner, elle a une drôle de sphère bleue dans la main. »
Mickey ouvrit les yeux et se précipita vers Aerith. Malgré le désastre, il sourit : elle avait copié une partie de sa mémoire sur une mémosphère. Il s’agissait d’une sphère pouvant contenir les souvenirs d’une personne, et Aerith était la seule personne à pouvoir en créer. L’infirmière commença à remuer faiblement.
« - Naminé… »
Ce fut le seul mot clairement audible. Léon et Mickey se regardèrent. Le Roi confia la mémosphère à Hayner, puis il quitta l’infirmerie en compagnie de Léon, courant à toute vitesse cher Naminé, espérant qu’ils n’arriveraient pas trop tard cette fois.

Elles venaient de manger. Olette et Naminé s’étaient mises tranquillement devant la télé, Yuffie guettait le moindre mouvement à l’extérieur et Sephyra regardait les dessins de Naminé. Elle sentait une grande force dans ses dessins, comme si elle pouvait matérialiser ce qu’elle dessinait. Mais Naminé était encore trop inexpérimentée pour y parvenir. Sephyra ferma doucement le carnet de dessin, et le reposa sur la table du salon. Elle détourna vivement la tête vers la fenêtre, puis fronça les sourcils. Elle avait sentit une puissante énergie approcher, et Yuffie semblait l’avoir également perçue. La ninja se posta derrière le rideau, shuriken en main, tandis que Sephyra prit les escaliers, et attendit patiemment la suite des événements. Naminé et Olette n’eurent pas le temps de demander quoi que ce soit : quelqu’un frappa à la porte. Naminé jeta un coup d’œil vers le rideau, qui semblait lui faire signe d’ouvrir. La jeune fille se leva et se dirigea docilement vers la porte, Olette à sa suite. Naminé posa la main sur la poignée, et la porte s’ouvrit toute seule, faisant reculer les deux jeunes filles. Un homme en noir, membre de l’Organisation XIII était sur le seuil de la porte. Naminé et Olette poussèrent un hurlement effrayé et tentèrent de refermer la porte. Mais l’homme la détruisit d’une simple onde de choc. L’homme n’avait pas de capuche. Il avait de très longs cheveux noirs jais, et avait une lance à la main. Son regard sévère effrayait quiconque essayait de le démasquer. Il s’approcha des deux filles, qui reculaient au fur et à mesure, en direction du salon. Contre toute attente, l’homme n’approcha pas plus : il tendit une main vers Naminé.
« - Viens avec moi, dit il simplement. Roxas t’attend. »
Naminé écarquilla les yeux et sentit la peur l’envahir.
« - Qu’avez-vous fait à mon frère ? Est-ce qu’il va bien ?
- Ne t’en fais pas, nous avons trop besoin de lui pour lui faire du mal. Il a rejoint notre cause, et il vaudrait mieux que tu le suives. »
Naminé secoua la tête négativement. L’homme baissa la main et recommença à avancer.
« - Tu viendras Naminé, de gré ou de force. »
Olette se mit courageusement devant son amie, consciente de l’absurdité de son geste. L’homme en noir éclata d’un rire froid qui leur glaça le sang.
« - Puisque tu insistes… »
Il détourna légèrement la tête, puis se retourna brusquement, abattant sa lance contre la boule de feu qui se dirigeait vers lui. La flamme disparut. Ce fut le moment que choisit Yuffie pour lancer son shuriken, mais l’homme l’arrêta.
« - Tiens, te revoilà ninja, constata-t-il.
- Xaldin si mes souvenirs sont exacts, dit Yuffie. Tu ne partiras pas avec Naminé !
- Tu penses peut être que c’est toi qui va m’arrêter ? Avec cette femme ? »
Il pointa Sephyra du doigt, puis éclata de rire à nouveau. Yuffie tira Olette et Naminé en arrière, sortit un couteau caché dans l’une de ses poches, détruisit la fenêtre la plus et leur fit signe de partir par là. Xaldin voulut empêcher les deux filles de s’enfuir, mais c’était sans compter sur Sephyra, qui lança une nouvelle boule de feu, plus puissante que la précédente. Xaldin sourit et concentra son énergie. Yuffie sortit deux autres couteaux et s’élança vers son adversaire, mais celui-ci avait fini. Il utilisa une nouvelle onde de choc bien plus puissante que celle qui avait détruit la porte, et fit exploser une partie du mobilier. Il repoussa violemment Yuffie contre le mur. Sephyra traversa le couloir et le salon à toute vitesse pour venir l’aider. Xaldin en profita pour cumuler de l’énergie. La nouvelle onde de choc ne balaya ce qu’il restait du salon.
Elle fit exploser la maison.


La secrétaire Zalosta


Le CPE Donf


Les deux ont été fait par ma petite Eska que j'aime <3

Haha... Sacré Donf ! Il me fait bien marrer. xD

En plus, il est un mauvais CPE. Je ne sais pas ce qu'est un CPE (je ne crois pas que ça l'existe au Québec. En tout cas, j'en n'ai jamais vue), mais quelque chose me dit qu'il ne fait pas très bien son boulot. xD
Le fait que lui et Zalosta n'avaient que dans les vingtaines m'a surpris. Oui, bon ... La plupart des secrétaires sont vieilles et bon sang ! D'où Zalosta sort cet éventail ? Haha ! En tout cas, ça me fait bien rire. xD
Oh et quand Donf a dit à Heyner de l'appeler maitre ... Un petit peu plus et je le croyais, moi. xD

Enfin, passons. Je ne vais quand même pas que parler de ça. xD
Si Mickey débarque c'est que quelque chose cloche ! Ah et j'ai une envie soudaine de lui serrer les joues comme le fais les grands-mères à ce Mickey ! Il est choux, mais ... Trop sérieux.
Enfin, bref ... Alors, c'est Xaldin qui fait tout ce bordel, uh ? Bah vue qu'il a sa «puissante lance», ça ne me surprends pas et si je comprends bien : Roxas a décidé d'aller avec lui... Ou bien c'est Xaldin qui l'a forcé ?
Et il n'a pas intérêt à toucher à Naminé ou il aura affaire à moi ! >: D *Se fait trucider*
En plus, il fait détruire la maison avec ses ondes de chocs. ><'

Bon alors c'est tout ce que j'avais à dire. Ah et les dessins d'Eska sont très joli ! Je ne m'imaginais pas à ce que Donf et Zalosta ressemblait à ça. (Dans la fic, on s'entends. Quoique ... Je ne les connais pas, alors je ne peux pas savoir.)
Il manque encore trois perso «connus» ... ? Hum, je me demande qui ça pourrait bien être. .o.

Vivement la suite, quoi ! ^^

hey hey hey!! C'est quoi sa? Presque un mois t'as plus posté!! =o

Bon j'ai commencé que aujourd'hui à lire, alors j'ai encore tout fraichement dans la tête ^^
Bon déjà, j'ai jamais joué à Kingdom Heart, et je connais que très peut de chose sur Final Fantasy... Le peut que je connais sort de FFVII: advent children (et dailleur j'espère que Sepiroth sera dans la bd parce il a troplaclassequituesagrandemaman!!!), donc forcément, les persos ne me parle pas trop... Excepté Mickey!!

Donc bon, premier chapitre. Entrée en matière, présentation des persos, un peut d'action entre Roxas et Riku et tout sa, j'ai bien aimé ^^
Le deuxième chapitre il se passe un peut moins de chose, puis bon, la Roxas m'a un peut énervé aussi a pas vouloir lacher sa soeur mdr. Persos, je protège beaucoup mes soeurs aussi (et le premier qui touche un seul de leur cheveux peut faire ses prière!), mais pas comme sa, on dirait limite son père XD

Le troisième chapitre, l'action est mit en place avec l'organisation XIII qui déboule. Des bonne scène d'action, du mystère sur les membre de l'organisation (pour ma part ne les connaissant pas mdr), Riku qui stappe comme un fou et tout sa et tout sa, j'ai vraiment beaucoup aimé ^^

Et enfin le quatrième chap, de l'action supplémentaire, Roxas qui se fait enlevé, l'autre qui déboule dans la maison et casse tout sur son passage, un vrai bourrin celui la! D'ailleur je me demande si Roxas les a réellement rejoint, ou si c'était pour forcé Naminé à venir docilement... Mystère et boule de gomme rose (non pas Majin Buu). Puis le directeur c'est le Mickey, alala
D'ailleur, dans le chap de la fic commune, quand t'as fait le directeur, t'as pas pensé à ce directeur la? XD

Bref bref, j'adore ta fic, et j'ai hâte de voir la suite ^^ (car oui tu mettras la suite sinon je me fache tout rouge comme Hulk!) =p

Oui bon j'avoue, j'ai abusé maiiiis .______.

Kouratine => Alors IRL, l'art représentant Donf... Est très fidèle au personnage ! Toi aussi t'es une pro Naminay ? Va falloir fonder son fan-club ! =D.
Un CPE, c'est le Conseiller Principal d'Éducation, j'ai jamais compris à quoi ça servait, à part assister les gens au secrétariat... 'fin bon !

Citation :

À la fois gestionnaire de la vie scolaire et animateur d'équipe, le conseiller principal d'éducation tient une place de médiateur essentielle au sein de l'établissement, notamment entre les élèves et l'administration.
Il collabore avec le chef d'établissement, le conseiller d'orientation et les professeurs pour bâtir des projets, suivre et accompagner les élèves dans les différentes étapes de leur vie scolaire, et parfois personnelle, si elles ont une incidence sur le bon déroulement des études.
Il veille à la qualité de vie de tous (professeurs, élèves, administration...) au sein de l'établissement.

Fire => Un nouveau lecteur ! \o/ Merci de passer sur mon modeste topic, ça me fait plaisir ! Tu vas rire, mais la plupart des personnes ayant lu cette histoire n'ont jamais touché à un Final Fantasy, ni même à Kingdom Hearts, et l'histoire est écrite pour être accessible à tous, donc t'en fais pas, si t'as l'impression de rater des trucs, bah tu rateras rien puisque tout a une explication logique . Je te souhaite la bienvenue ici en tout cas, je veillerai à poster bien plus souvent ^^. En attendant, voilà la 5e partie !



Olette et Naminé regardèrent avec horreur l’explosion de la maison. Naminé se laissa tomber par terre. Olette essaya de la relever, mais elle n’y parvint pas. Elle vit avec peu de surprise Xaldin sortir de la maison. Elle tomba sur le sol à son tour : c’était fini.
« - Les femmes sont mortes. Suis-moi Naminé, ou ton amie y passera aussi. »
Cette dernière regarda Xaldin, interdite. Puis elle prit son courage à deux mains et réussit à se mettre sur ses jambes tremblotantes. Olette lui prit la main, la forçant à ne pas bouger, mais Naminé se dégagea doucement, et avança vers l’homme. Xaldin eut un sourire satisfait : sa capture lui promettait des missions de plus grande envergure à l’avenir. Il tendit la main vers Naminé. Cette dernière s’arrêta, et lui tendit à son tour une main tremblotante. Xaldin la saisit, un sourire de triomphe sur son visage. Mais il la lâcha. Son sourire se figea, puis se transforma en une grimace de douleur. Du sang coula de ses lèvres fermées. Naminé regarda son ventre : une pointe l’avait traversée. Elle recula d’un pas, effrayée.
« - Ce… Ce n’est pas fini Xaldin ! »
C’était la voix de Yuffie ! Olette réussit à se lever et tira Naminé en arrière. Xaldin se retourna et vit la ninja, essoufflée et physiquement très affaiblie, en position de lancer. Il retira le shuriken géant de son dos et tituba. Sephyra, à genou à côté de Yuffie, puisa dans ses dernières forces pour jeter une boule de feu à son opposant. Xaldin la dévia, mais de justesse. Il pesta intérieurement : il avait été trop négligeant avec ces deux femmes. Cependant, il ne devait pas en rester là : même blessé, il lui restait suffisamment d’énergie pour récupérer Naminé et s’enfuir par un portail. Xaldin se retourna s’approcha des deux adolescentes : tant pis pour Olette, il l’emmènerait également.
Mais une décharge électrique l’arrêta.
« - Désolé pour le retard, fit une voix sombre. »
Xaldin fit volte-face, et son visage se crispa : Riku était là, prêt à se battre. Face aux deux femmes, il avait une chance, mais affaiblit, il ne pourrait pas battre l’adolescent.
« - Riku ! s’exclama une voix lointaine. »
Xaldin vit au loin arriver Léon et une petite créature qu’il ne put définir à cause de la distance. L’homme s’approcha immédiatement de Yuffie. Xaldin écarquilla les yeux : la deuxième personne n’était autre que le Roi Mickey !
« - Votre Majesté, vous arrivez au bon moment, signala Riku. »
Mickey acquiesça. C’en était trop pour Xaldin : il ouvrit un portail et s’engouffra dans les ténèbres. Riku et le Roi s’élancèrent pour le suivre, mais ils passèrent au travers le nuage de fumée. De suite après, Riku se tourna vers la maison en flamme de Naminé, se concentra, et lança un sort d’eau qui arrêta le feu. Mais il ne restait plus rien. La jeune fille et Olette se laissèrent tomber rudement sur le sol. Naminé retenait avec peine ses larmes. Mickey s’approcha d’elle.
« - Tu n’es pas blessée ? »
Elle fit non de la tête.
« - Où est Roxas ? »
Mickey baissa son regard, désolé.
« - L’Organisation XIII l’a enlevé. Je m’excuse, je n’ai pas été assez rapide. Mon seul lot de consolation, c’est qu’on ait pu te sauver. »
Naminé leva son regard azur vers Mickey. Cette fois-ci, elle ne pouvait plus se retenir : elle pleura pour de bon. Olette passa un bras consolateur par-dessus les épaules de son amie, et posa sa tête contre la sienne, laissant couler une larme à son tour.
« - Les a-t-il suivi de son plein gré ? demanda Riku.
- J’aimerai bien le savoir, répondit Mickey. Lorsque Léon et moi sommes arrivés à l’infirmerie, la porte était détruite et Aerith gisait sur le sol, inconsciente. Heureusement que Zalosta a appuyé sur le bouton de l’alerte incendie avant de s’évanouir ou nous n’aurions pas pu intervenir ici. Mais rassures toi : Aerith nous a laissé une mémosphère. »
Riku hocha la tête, et se dirigea vers Léon, pour l’aider à déplacer Yuffie et Sephyra qui expliquaient la situation.
« - Comment avez-vous pu survivre à une telle explosion ?
- Quand je l’ai vu se concentrer pour la deuxième fois, j’ai compris qu’il allait refaire la même chose, alors j’ai mis un champ de force en place, renforcé par les flammes, répondit Sephyra. »
Elle toussota.
« - Mais face à eux, je ne suis pas assez puissante, admit-elle à regret. J’ai juste pu protéger nos vies.
- C’est le plus important ! s’exclama Riku. Nous sommes déjà en infériorité numérique, si en plus, on vous perdait, ce serait une catastrophe pour notre mouvement ! »
Sephyra lui adressa un sourire.
Mickey soupira de soulagement : même si Roxas avait été emmené, personne n’était mort.
« - Monsieur ? fit la voix tremblante d’Olette. »
Le Roi se retourna.
« - Oui Olette ? »
Elle ne chercha pas à savoir comment il connaissait son prénom.
« - Vous êtes le Roi Mickey, n’est-ce pas ? Le souverain du Château Disney ? »
Il acquiesça avec un sourire avant d’ajouter :
« - Et le directeur de votre établissement. »
Olette ne fut pas aussi surprise qu’elle l’aurait imaginée. Les événements étaient tellement étranges qu’il lui semblait d’un coup naturel que leur directeur soit un héros de l’Histoire.
« -Votre Majesté, dit Naminé, pourquoi ils ont emmené Roxas ? »
Le sourire de Mickey disparut : il n’avait pas prévu de répondre maintenant à cette question.
Tout comme il n’avait pas prévu que l’Organisation passerait les champs de force qu’il avait mis en place, et surtout pas celui d’Aerith, spécialisée dans cet art. Le Roi tourna le dos aux deux jeunes filles.
« - Pourquoi est-ce que Riku vous a demandé si il les avait suivi de son plein gré ? »
Mickey serra le poing. Il ne pourrait pas cacher la vérité à Naminé. S’il ne lui disait pas, Aerith s’en chargerait lorsqu’elle reprendrait conscience.
« - Ecoute Naminé, je ne peux pas répondre à tes questions pour le moment car moi-même, je n’ai pas les réponses. »
Il se retourna.
« - Accompagnes moi au lycée, et visualisons la sphère ensemble. Olette peut nous suivre si elle veut. »
Les deux filles acquiescèrent. Olette se leva la première, et aida Naminé à se mettre debout. Riku fronça les sourcils, mais ne dit rien. Il tourna le dos au Roi Mickey, se concentra… Et fit apparaître un passage similaire à celui de l’Organisation XIII ! Olette et Naminé reculèrent, terrifiées, et virent avec horreur Léon, Yuffie, Sephyra et Riku s’y engouffrer. Mickey leur sourit, bienveillant, et leur montra le passage. Olette prit la main de Naminé, et avança vers les ténèbres, Mickey derrière elles.

Contrairement à ce qu’elles avaient pensé, ce n’était pas un passage rempli de ténèbres, bien au contraire : une douce aura bienveillante parcourait le chemin invisible qu’elles suivaient. Les murs qu’elles percevaient n’étaient pas visibles à l’œil. Le sol semblait mollir sous leurs pieds. Quelque chose sembla frapper les parois qui n’existaient pas. Naminé et Olette s’arrêtèrent, craignant que quelque chose de mal avisé ne leur tombe dessus. Mais Mickey prit la main d’Olette et la força à avancer. Il leur expliqua qu’il s’agissait de créatures des ténèbres qui tentaient de percer la protection de la lumière. Créatures travaillant pour le compte de l’Organisation XIII. Il les appela « sans-cœur », et leur apprit que ces créatures des ténèbres parcouraient les mondes à la recherche du cœur des gens. Il leur expliqua également que chaque personne qui perdait son cœur par un moyen quelconque se transformait en sans-cœur. Naminé et Olette le savaient : elles avaient étudié cette période de l’histoire le mois précédent. Mais leur professeur n’avait pas précisé comment battre ces créatures, sans doute croyait-il que ses élèves n’en rencontreraient jamais. Olette soupira : elle commença à regretter de ne pas s’être inscrite au cours d’autodéfense. Puis ils atteignirent ce qui semblait être la fin du passage. Une douce lumière argentée se transforma en porte. Naminé et Olette la traversèrent, moins hésitantes qu’à leur premier passage. Une fois la porte close, la lumière se dissipa, et les deux adolescentes reconnurent les murs de l’infirmerie. Riku et Léon attendaient, impatients. Sephyra était allongée sur un lit, tandis que Yuffie –qui avait refusé de l’imiter- était assise à côté du lit où reposait Aerith, une étrange sphère bleutée à la main. Sans plus attendre, Mickey s’en saisit, la posa sur le bureau –à la vue de tous-, et la mit en marche. Une image nette en sortie, montrant l’infirmerie, une heure plus tôt.

Léon venait de quitter l’infirmerie. Aerith venait d’ériger son champ de force. Elle s’approcha de la fenêtre et regarda en direction des escaliers. De cette vitre, elle pouvait observer la cour ainsi que les bâtiments. Aerith suivit l’ascension de Léon jusqu’au dernier étage. Elle soupira, puis regarda son jeune blessé qui dormait toujours profondément. Soudain l’infirmière fit volte-face : quelqu’un essayait de forcer le champ de force ! Elle arrêta de respirer quelques instants, puis elle entendit un cri dans le couloir. Un cri de femme. Aerith écarquilla les yeux : il devait s’agir de Zalosta ! Elle regarda Roxas : elle ne pouvait pas quitter l’infirmerie. Quelqu’un à l’extérieur essaya encore de briser la protection. Aerith recula, ferma les yeux quelques secondes, puis les rouvrit. Sa main droite avait à présent un long bâton métallique, couleur argent. Elle se mit en position de garde, espérant que le champ de force tiendrait. Les attaques devenaient de moins en moins fréquentes. Aerith respira profondément.
Puis la porte explosa.
« - Brasier ! »
Aerith lança un sort de feu qui s’abattit sur son adversaire… Qui absorba la flamme. Son visage était à découvert : il s’agissait d’un homme à la chevelure flamboyante, et aux yeux verts débordants de vitalité. Il avait dans ses deux mains des chakrams, avec des flammes lévitant au dessus de chaque pointe. Comme elle s’y était attendue, l’homme portait l’habit noir de l’Organisation XIII. Il sourit.
« - Bien, je vois que la sécurité est minimale ici.
- Qui êtes-vous ? demanda Aerith d’une voix calme et maîtrisée.
- Je m’appelle Axel, A-X-E-L. C’est bon, c’est retenu ? »
Aerith fronça les sourcils de mécontentement : le prenait-elle pour une idiote ?
« - Sympa ton champ de force, complimenta Axel. Il a quand même fallut que je m’y prenne à plusieurs reprises pour le briser ! !
- C’est toi qui es venu ce matin ? »
Axel sourit, mais ne répondit pas. Aerith ne pouvait pas se battre au corps à corps face à un tel adversaire, elle était bien trop faible physiquement : elle ne pouvait que gagner du temps.
« - Où est Zalosta ?
- La fille qui était devant ? Elle ne voulait pas que je rentre, alors je l’ai… maîtrisée. »
Puis il pointa son pouce derrière lui. Aerith risqua un regard, et vit Zalosta, gisant sur le sol. Axel fit un pas en avant.
« - Tu es là pour Roxas ?
- Bien vu, maintenant laisses moi passer. Si je ne le ramène pas, le patron va me transformer en Reflet ! »
Aerith leva un sourcil de surprise, puis se reprit : elle ne pouvait pas le laisser avancer. Elle posa l’une des extrémités de son bâton sur le sol, et érigea une barrière, qui empêcha Axel d’avancer.
« - Je comprends mieux pourquoi tu es ici, dit Axel. Et j’admire ton courage. Quel est ton nom femme ? »
Aerith n’avait pas envie de répondre, mais elle devait attendre le retour de Léon.
« - Aerith. Aerith Gainsborough. »
Axel écarquilla les yeux, puis fronça les sourcils. Enfin, il éclata de rire.
« - Mon nom te fait rire ?!
- Pas du tout, dit Axel en reprenant son sérieux. Seulement, je ne t’imaginais pas comme ça. »
Aerith se mordit la lèvre inférieure : il savait qui elle était. Si le but de l’Organisation était celui auquel pensait le Directeur, alors elle serait la prochaine sur la liste.
« - Rassure toi, je ne te ferai aucun mal, je viens récupérer Roxas : sa sœur l’attend ! »
Aerith écarquilla les yeux : avaient-ils synchronisé une attaque sur le lycée et sur la maison pour s’emparer en même temps des jumeaux ? Naminé était-elle en sécurité ? Elle se mit en position de combat, prête à tenir le temps qu’il faudrait. Axel éclata de rire, et brisa le champ de force avec ses flammes. Aerith retint une grimace : elle ne pouvait pas créer autant de barrière magique qu’elle le voulait : elle avait une limite, et elle venait de l’atteindre. Mais cela n’affectait pas sa propre magie, seulement, ses sorts étaient limités : non seulement les conditions de combat tournaient en sa défaveur, mais en plus, elle n’avait aucun soutien pour la protéger durant ses incantations. Il ne lui restait plus que son bâton. Axel s’approcha tranquillement, sans s’inquiéter de la présence d’Aerith, ni de son arme. Cette dernière fronça les sourcils et abattit son bâton sur l’homme. Ce dernier recula, surprit qu’elle ait eu l’audace de l’attaquer. Il se mit en position de combat.
« - Je n’avais pas prévu de t’affronter, mais puisque tu insistes, l’Ancienne ! »
Aerith se mordit de nouveau la lèvre inférieure. Axel sourit, puis disparut. Aerith, surprise, chercha partout.
Il apparut derrière elle. Il plaça l’un de ses chakrams sous sa gorge, lui intimant de se rendre. Il lâcha le deuxième, et saisit le bras d’Aerith.
Mais il eut une sensation de brûlure qui le surprit. Axel absorbait la magie de feu et la renvoyait sur ses adversaires : il ne pouvait pas se brûler !
Et pourtant, il retira son chakram et poussa violemment Aerith en avant. Sa main le brûlait de plus en plus. Il afficha une mine renfrognée, son sourire disparut : il avait sous-estimé Aerith, et n’avait pas pris toutes les précautions nécessaires, seulement, il ne pouvait pas la tuer.
Xemnas avait besoin d’elle.
Aerith se releva, saisissant sa chance, et tenta de frappa Axel. Ce dernier la frappa d’un violent coup de poing au ventre. Aerith tomba sur le sol, la respiration coupée. Axel la regarda dédaigneusement, et la frappa au visage, afin d’être sûr qu’elle ne se relèverait pas. Il la fixa longtemps avant de se rappeler de son objectif premier. Axel tourna le dos à Aerith, qui entrouvrit faiblement les yeux. Ses lèvres bougèrent seules, et la boule dans ses cheveux se mit à briller d’une faible lueur. Son bâton disparut, à la place, apparut une ombre bleue.
Puis elle s’évanouit pour de bon.
Roxas remua aussitôt.
« - Oh, je vois ! Elle t’avait endormi avec la magie, c’est très subtil venant de sa part, quel dommage qu’elle soit du camp d’en face ! »
Roxas ouvrit les yeux et réussit à s’asseoir sur son lit sans difficultés. Il regarda l’homme qui venait de parler et eut un hoquet de surprise.
« - T’en fais pas Roxas, je viens pour toi !
- Qui êtes-vous ? demanda ce dernier. »
Axel sourit : il allait commencer la partie la plus drôle.
« - Je suis Axel, membre de l’Organisation XIII, le numéro VIII plus précisément. Et toi, tu es Roxas… »
Son sourire s’intensifia.
« -… Le numéro XIII. »
Roxas écarquilla les yeux : il ne se souvenait pas avoir appartenu à une quelconque organisation durant sa jeunesse.
« - Je suis venu te proposer de nous rejoindre, poursuivit Axel. Tu as des talents uniques que mes supérieurs recherchent depuis très longtemps. Les seules personnes ayant les mêmes aptitudes que toi n’ont pas voulus nous rejoindre, mais peu importe, tu es bien plus puissant qu’eux ! Si tu viens avec moi, je te promets une vie palpitante, pleine d’aventures ! Tu pourras enfin quitter cette ville. »
Roxas baissa son regard. Depuis quelques années déjà, il s’ennuyait de sa vie monotone. Et voilà qu’on lui proposait de partir. Cependant…
« - Je ne peux pas partir et laisser Naminé seule. »
Axel afficha un air heureux… Trop heureux.
« - Mon… ami Xaldin est parti la chercher, il est évident qu’elle va nous suivre ! Nous ne voulons que sa protection, car après tout, nous savons toi et moi que quelqu’un ici lui veut du mal. »
Roxas regarda Axel. Ses yeux étaient remplis de haine. Axel aimait ça : plus ses pulsions seraient négatives, plus il serait facile de le convaincre.
« - Tu parles de Riku ? demanda-t-il avec force.
- Evidemment ! Il suit Naminé partout, il attend le moment propice pour l’enlever, car comme toi : elle est unique ! Personne n’a les mêmes talents. Riku le sait et la surveille. Il l’a déjà abordée deux fois aujourd’hui, lorsqu’elle était seule. Il a agressé ton professeur de sport car il ne voulait pas la lui livrer ! Le Directeur de ton établissement est de mèche avec lui, c’est pour ça qu’il refuse de le renvoyer. A ton avis, pourquoi porte-t-il le même manteau que nous ? Il essaie de nous infiltrer pour nous détruire ! Sans nous pour la protéger, Naminé sera à sa merci ! »
Roxas écarquilla les yeux. Axel fronça les sourcils de contentement.
« - Et il y a une autre personne qui en veut au pouvoir de ta chère jumelle. Quelqu’un à la fois proche et loin d’elle, qui ne s’est pas occupée de cette pauvre Naminé depuis tellement longtemps ! »
Roxas afficha une mine surprise.
« - Qui ? Je ne connais personne qui…
- Oh si Roxas, tu le sais, depuis toutes ces années ! coupa Axel. Et en ce moment même, dans son bureau, il prépare l’assassinat de Naminé, car celui qui tue Naminé s’empare de son pouvoir. »
Les yeux de Roxas s’emplirent de haine et de colère. Axel avait gagné.
« - Si tu viens avec nous, nous pourrons empêcher ça, nous protègerons Naminé tous ensemble, comme une vraie famille !
- Qui ? répéta Roxas. Qui veut tuer Naminé ? »
Axel lui tendit la main.
« - Si tu m’accompagnes, je te le dirai. »
Roxas hésita un instant. Puis, il vit au loin, dans le couloir, Zalosta ramper vers l’alarme incendie, qu’elle enclencha. Axel ne fut pas perturbé pour autant. Roxas regarda son interlocuteur, les yeux suppliants.
Axel forma un mot avec ses lèvres. Roxas sentit la colère monter en lui. Il s’en voulut d’avoir autant hésité. Son visage fut déformé par la colère dévastatrice qui l’envahissait peu à peu. Il s’en voulut d’avoir été aussi aveugle.
Roxas saisit la main d’Axel avec détermination. Et ils disparurent dans les ténèbres.
Dans la main d’Aerith se forma une sphère bleue. A peine quelques secondes plus tard, Mickey et Léon arrivaient dans l’infirmerie.

La sphère qu’ils consultaient s’éteignit, et Mickey afficha un regard désespéré…
Ils avaient raté Axel de peu… Ainsi que l’occasion de sauver Roxas.


Dans deux parties, vous découvrirez les trois persos mystères \o/.

Hey Sora ! On te voyais plus, mais moi non plus j'avoue ^^". Désolé pour ça, j'ai pas posté au chapitre précédent mais ça veut pas dire que je l'ai pas lu !

Pour ca chapitre, j'ai été choqué que Xaldin se fasse avoir aussi facilement ! o_o
On parle pourtant bien de la pure baraque de l'Organisation XIII trop classe avec ses locks ! Bien qu'il y ai pire dans l'Organisation, j'avoue. Mais quand même ! XD Lui qui m'a tend impressionné par sa puissance dans Kingdom Hearts, ça ma faire bizarre. XD Mais ça prouve aussi que Yuffie c'est pas n'importe qui, non mais oh ! Et grâce à elle et aux autres Naminé est sauve ! Dommage, j'aurais bien voulu voir Mickey à l'action ! (Franchement, le monde de Kingdom Hearts : ou le seul endroit où on craint et respect Mickey à sa juste valeur ! XDD)

Heureusement que Aerith a laissée une Mémosphère, on comprend déjà mieux ce qui c'est passé. J'aime bien comment tu maitrises le comportement de Axel, c'est tout lui ! (C'est bon, c'est retenu ? xD)
J'ai été impressionné de voir Aerith se dresser contre lui, déjà qu'on la connait tous pour sa douceur, et en plus quand on sait que malgré les apparences, Axel peut devenir dangereux. Par contre je suis un peu intrigué par ce qu'elle a fait à Axel, c'était quoi ? De l'acide ?

Et donc Roxas auraient bel et bien rejoint les méchants de son plein gré. Axel peut-être très convaincant quand il veut ! Mais Roxas me déçoit de plus en plus, je pensais pas qu'il était aussi influençable que ça. Et puis quel est le truc que lui a dit Axel à la fin ? Vu la réaction de Roxas, ça devait être super important. C'est pas son père quand même ? Si ? XD

En tout cas, la suite promet des rebondissements ! Je me demande ce que va faire le groupe maintenant. Et surtout, sur quel membre de l'Organisation vont-ils encore tomber ? Mystère !

Bien joué pour ce chapitre Sora ! Moi qui croyait naïvement que cette histoire serait plus une sorte de "parodie", maintenant je vois que c'est bien plus gros que ça ! J'ai hâte de voir la suite !

Ayé j'ai lu le dernier chap!
Un bon petit chap d'explication avec de l'action et tout et tou, j'adore ^^
L'autre qui c'est fait planté, j'espère qu'il va avoir mal... Très mal! Pendant longtemps... Très longtemps! mouahahahahah
J'aime bien Axel ^^, et surtout ses armes! Bon j'avou que je sais pas ce qu'est des chakrams, mais si y a du feu c'est surement de la boulette qui tu sa race!
Mais comme Meeyhu, je comprend pas trop ce qui l'a brûler...

Et ce Roxas... Il mérite une patate qui fait décrocher la machoire! Il me fait penser à Sasuke celui la! Je suis sûr c'est Naminé qui va le remettre en place :p

Bref, hâte de voir la suite ^^

Meeyhu a écrit:

Bien joué pour ce chapitre Sora ! Moi qui croyait naïvement que cette histoire serait plus une sorte de "parodie", maintenant je vois que c'est bien plus gros que ça ! J'ai hâte de voir la suite !

Nan, t'as pensé à une parodie ? °° Mon pauvre ami, la parodie de cette histoire, c'est la saga mp3 justement xD. Bon alors, je remets la pendule à l'heure : Xaldin n'est pas mort, il a juste pris la fuite parce que Yuffie, c'est la plus forte, elle roxxe et puis voilà ^o^. Mais Axel est un personnage que j'affectionne particulièrement, et j'ai énormément regardé encore et encore des cutscenes où il apparaît pour bien m'imprégner du caractère détaché ! (et le "C'est bon, c'est retenu ?" est tellement culte qu'on est obligé de le mettre XD)

Fire => Voilà les chakrams d'Axel ^o^, et Axel a gagné la Palme d'Or du perso culte de l'histoire, si mes souvenirs sont exacts (et Roxas, celle de la tête à claquittude >.>).

Et arrêtez, Mickey c'est p'tet une souris, mais au moins, il sait se battre XD.

Bon allez, sans transition, la partie 6 =P.

Le premier bruit qu’ils entendirent fut le poing de Léon, frappant rageusement le mur. Puis, ce fut le tour de Riku : il saisit une chaise et la jeta à travers l’infirmerie, s’abattant sur d’autres chaises dans un fracas épouvantable. Mickey se laissa tomber rudement sur le sol. Sephyra baissa la tête, et Yuffie avait perdu son air optimiste. Olette regarda doucement Naminé : celle-ci avait le regard figé. Ses yeux exprimaient à la fois l’incompréhension et la tristesse, ses lèvres tremblaient. Elle n’arrivait pas à croire ce qu’il s’était passé sous yeux, quelques instants plus tôt, il devait s’agir d’une erreur, son frère n’avait pas pu la laisser seule. Olette la regarda avec inquiétude : son teint devenait de plus en plus pâle. Elle tenta de lui adresser des encouragements et des paroles d’espoir, mais Naminé n’entendait plus rien. Elle avait laissé son frère seul à l’infirmerie… C’était sans doute sa punition pour ne pas l’avoir écouté. Elle ferma les yeux, pensant à tous ces moments passés avec Roxas. La joie et la tristesse passées. Les sorties entre eux, les petites soirées à s’amuser, à parler, à dessiner… Tout était fini, son frère était parti. Elle vit Olette se mettre en face sans la voir. Elle vit ses lèvres bouger sans entendre le son de sa voix. Sa vision devenait trouble, ses sens s’affaiblissaient. Naminé ne ressentait plus rien d’autre que la douleur. Sa gorge devint sèche, ses lèvres tremblèrent de plus en plus. Elle commençait à avoir froid. Elle voulut bouger mais n’y parvint pas. Elle ne vit pas l’air angoissé d’Olette. Elle n’entendit pas la voix de Léon, elle ne sentit pas la main de Sephyra sur son épaule, elle ne sentit plus l’odeur de chloroforme de l’infirmerie, elle ne reconnut pas le goût de la larme passant sur ses lèvres. Puis, lentement mais sûrement, elle se sentit tomber en arrière. Ses yeux se fermèrent pour ne plus se rouvrir.
Roxas était entré de son plein gré dans les ténèbres.
Naminé ne pourrait le suivre que dans son sommeil.
Léon rattrapa la jeune fille qui s’était évanouie. Le choc avait été très rude. Il la porta et la posa sur l’un des lits disponibles. Olette était très perturbée, mais elle ne savait pas quoi faire pour se rendre utile. Elle sentit la main de Mickey sur la sienne : il l’invita à rentrer chez elle, prendre du repos. Il ajouta que Naminé la rejoindrait le lendemain, lorsqu’elle serait enfin éveillée, avec une escorte. Olette acquiesça, salua l’assemblée et quitta le lycée. Léon, Yuffie, Riku et Mickey se regroupèrent près des lits d’Aerith et de Sephyra. Donf avait sans doute du raccompagner Zalosta chez elle, car ni le CPE, ni la secrétaire n’étaient dans l’infirmerie. Hayner avait du en faire de même. Mickey soupira de soulagement : ils pourraient parler sans aucun tabou.
« - Mes amis, c’est une défaite totale que nous avons subi aujourd’hui : l’Organisation a réussi à enrôler Roxas, la maison de Naminé est détruite, Aerith, Yuffie et Sephyra sont blessées et nous n’avons toujours pas réussi à déterminer le lieu de leur QG. Notre seul lot de consolation, c’est que Naminé est avec nous : il nous reste peut être une chance de sauver Roxas.
- Il a rejoint l’Organisation XIII de son plein gré : il était destiné à devenir l’un d’entre eux, objecta Riku. Rien ne pourra le ramener. Ce soir, les événements se sont déroulés exactement comme vous l’aviez prédit, Votre Majesté.
- Pas si sûr, répliqua Yuffie. Naminé ne les a pas rejoints ! »
Riku voulut réagir, mais Léon fut le plus rapide.
« - Ca ne change pas grand-chose Yuffie.
- Si ! s’exclama Mickey. Nous avons encore une chance de le ramener à la raison ! Ce changement, insignifiant pour vous, fait parti d’un tout beaucoup plus vaste, j’en suis convaincu. Protégeons Naminé de notre mieux, rassemblons des troupes et partons à la recherche de l’Organisation !
- Et qui pourra nous aider ? demanda suspicieusement Léon. Vous m’avez dit que vous ne pouviez pas fournir plus d’effectif ! »
Mickey baissa la tête vers le sol, puis la releva, déterminé.
« - Il est temps que je réduise la sécurité du Château Disney. Je vais faire venir mon chef de la garde et le magicien de la cour. Ensuite, lorsque Aerith sera réveillée, nous sélectionnerons les élèves susceptibles de nous apporter de l’aide. Je vais demander à mon Maître de venir nous prêter main forte si il le peut, ainsi qu’au professeur de magie du lycée ! »
Yuffie écarquilla les yeux.
« - Mais… Et la Reine Minnie ? Qui va la défendre si vos gardes ne sont plus là ?
- Ne t’en fais pas Yuffie, le Reine sait se défendre seule, et je fais appel à seulement deux de mes hommes.
- Et pour les lycéens ?
- C’est à Aerith d’éclairer nos lanternes : elle a passé la journée à éplucher les dossiers de chacun des élèves de l’établissement. Elle a du en consulter le quart. Si nous parvenons à recruter suffisamment de monde, nous pourrons égaler l’Organisation XIII en nombre !
- Mais qu’en est-il de la puissance de frappe ? interrogea Riku. Rien ne sert d’être nombreux si nous ne les égalons pas. Votre petit stratagème peut peut-être fonctionner, mais plus le temps passera, et plus Roxas gagnera en puissance ! Lorsque je l’ai provoqué ce matin, il m’a attaqué avec la haine dans les yeux. Avec des émotions, il ne peut rien faire de dangereux car ses mouvements sont trop prévisibles, mais sa technique de combat reste très bonne ! Si l’Organisation parvient à lui faire contrôler ses sentiments, rien ne pourra l’arrêter ! N’oubliez pas Votre Majesté, Roxas est un Maître de la Keyblade ! Avec un peu d’entraînement, il pourra tous nous détruire ! »
Yuffie baissa son regard vers le sol. Léon approuva Riku, bien que cela lui coûtait d’admettre leurs faiblesses. Leurs chances de victoire s’amenuisaient au fur et à mesure. Mickey leur tourna le dos, saisit la sphère et la visionna de nouveau.
« - Non, tout n’est pas fini. »
Riku, Yuffie et Léon regardèrent le Roi. Il se tourna vers ses amis, l’air déterminé.
« - Ecoutez, nous avons subi une rude défaite, c’est vrai, mais la guerre n’est pas finie, elle a à peine commencée ! Roxas les a rejoint ? Et bien libre à nous de trouver des recrues encore plus puissantes que lui ! Les mondes regorgent de talents. Je prendrai le vaisseau Gummi, et je chercherai autant qu’il le faudra !
- Sauf votre respect, Votre Majesté, je crois que ça va pas être possible, répliqua Yuffie. Vous avez trop de choses à faire ici, trop de chose à organiser. »
Mickey fronça les sourcils, et fut surpris lorsqu’il vit Yuffie sourire.
« - Par contre moi, je veux bien vous remplacer. »
Mickey sourit à son tour. Léon soupira.
« - Eh bien, si nous laissons Yuffie seule, elle serait capable de ramener toutes les personnes ayant l’air plus forts que les autres, alors qu’il s’agit en fait de poltrons. »
Il eut un sourire en coin.
« - Je l’accompagnerai. »
Yuffie sauta de sa chaise, puis elle se rappela qu’elle avait mal partout. Par mesure de sécurité, elle préféra se rasseoir et exprimer sa joie lorsqu’elle serait en pleine forme.
« - Riku ? demanda Mickey avec espoir. »
L’adolescent regarda ses interlocuteurs, puis Aerith, Sephyra, et enfin Naminé.
« - Vous m’avez demandé de la protéger Votre Majesté, alors je le ferai. »
Mickey hocha la tête avec un sourire.
« - Mais ne me faites pas regretter de vous avoir suivi jusqu’au bout ! ajouta Riku avec un sourire. »
Mickey sentit une bouffée de joie monter en lui. Puis, Aerith commença à s’éveiller. Le Roi se rapprocha et s’assit sur une chaise, à côté de Yuffie.
« - Yu… ffie ? »
La ninja acquiesça avec un grand sourire. Puis, elle prit la main d’Aerith.
« - Je suis désolée, je n’ai pas… rempli ma mission, dit l’infirmière dans un souffle.
- C’est de ma faute, s’excusa Léon, j’aurais du comprendre qu’il attendrait mon départ pour t’attaquer.
- Comment va Zalosta ? s’inquiéta Aerith.
- Elle est rentrée chez elle, répondit Riku.
- Et Naminé ?
- Tout va bien pour elle : Yuffie et Sephyra ont réussi à la protéger, seulement… »
Mickey regarda en direction de la jeune fille.
« -… Elle a visionné la sphère avec nous et elle n’a pas supportée le choc. Merci beaucoup : même si on n’a pas pu l’empêcher de partir, nous savons au moins ce qu’il en est. Je sais que ça te coûte beaucoup d’énergie de créer ces sphères : je t’en suis très reconnaissant. »
Aerith tenta de s’asseoir. Léon l’aida, puis prit place sur une chaise.
« - Alors tout n’est pas perdu, nous avons encore une chance d’éviter la catastrophe.
- Si on veut, répondit Riku. Nous n’avons pas les ressources nécessaires pour affronter Xemnas et ses troupes : une seule attaque groupée, et c’est fini. Notre seul espoir, c’est de recruter des personnes compétentes, qui savent se battre.
- Je crois que tu as lu la plupart des dossiers de nos étudiants, dit doucement Mickey.
- Tous, répondit faiblement Aerith. Et je n’ai retenue que quatre personnes ayant les compétences minima pour notre combat. »
Elle pointa son bureau du doigt.
« - Leur dossier sont dans le premier tiroir. »
Riku se dirigea sans plus attendre vers le bureau, et en sortit quatre dossiers. Le premier fut celui de Roxas, qu’il rejeta dédaigneusement. Le deuxième était celui de Seifer, celui qu’il avait affronté le matin même. Il leva les yeux au ciel –pensif- et réfléchit. Puis il lut les commentaires de ses professeurs et approuva le choix d’Aerith. Bien que le combat mené le matin même ne l’ait pas convaincu, il devrait faire avec. Le troisième dossier était celui de Rai, l’acolyte de Seifer. Même si il n’était pas brillant en classe, ses notes élevées en sport et en combat rapproché faisaient de lui un élément intéressant à conserver, peut être même plus que Seifer. Le quatrième dossier était celui d’une fille que Riku avait aperçu le matin même. Son nom était Fuujin, surnommée Fuu, et était membre du comité de Seifer. A la différence de ses camarades, elle avait une prédisposition pour la magie. Son élément de prédilection était la glace. Riku jugea ses capacités d’analyses et le sang-froid décrit par ses professeurs comme étant une opportunité pour leur groupe. Il regarda Aerith avec un sourire et approuva ses choix d’un signe de tête.
« - Riku, dit soudainement Mickey, j’aimerai que tu partes en salle d’art, et que tu me ramènes le carnet de croquis de Naminé. »
Riku écarquilla les yeux de surprise, puis quitta l’infirmerie sans poser de question.
« - Aerith, reprit le Roi, je pense que tu n’aurais pas du te présenter devant Axel.
- Je cherchais à gagner du temps, tous les prétextes étaient bons pour ça, répliqua Aerith. Mes pouvoirs sont actuellement trop limités pour que je puisse affronter seule un membre de l’Organisation.
- Je comprends, dit Mickey. Mais nous allons devoir redoubler de prudence : tu es passée du stade de simple infirmière remplaçante au grade de proie potentielle numéro deux. »
Aerith sourit.
« - Votre Majesté, j’aimerai que vous me confiiez Naminé. »
Mickey et Léon fixèrent Aerith sans la comprendre.
« - Pourquoi ? demanda le Roi.
- Si Roxas a rejoint les ténèbres, c’est à cause de son amour fou pour elle. Mais si elle peut devenir sa lumière, alors peut être qu’on parviendra à le faire revenir ! »
Mickey croisa les bras et réfléchit.
« - Naminé a-t-elle une prédisposition pour la magie ?
- Sans doute, mais elle ne le sait pas encore, fit la voix de Sephyra. »
Le professeur de dessin venait de se réveiller. Elle posa sa main sur sa tempe avant de se redresser, non sans une grimace.
« - Etant donnez que vous aviez prévu leur arrivée pour aujourd’hui, j’ai laissé à mes élèves le choix du sujet de leur dessin, expliqua Sephyra. Naminé a dessiné un ciel assombrissant la Cité du Crépuscule. »
Mickey fronça les sourcils. Sephyra continua :
« - Vous avez été clair à ce sujet : ce qui rend l’Organisation encore plus redoutable, c’est qu’ils peuvent arriver n’importe quand, n’importe où, sans se faire remarquer. »
Aerith s’éclaircit la gorge.
« - Sauf au travers de ton champ de force, corrigea Sephyra. Ses dessins sont plus que de simples dessins… C’est comme un pouvoir…! »
Léon et Yuffie se regardèrent : ils n’avaient pas l’air convaincu.
« - J’ai vu plusieurs de ses dessins tout à l’heure, insista Sephyra, je vous assure qu’elle a un pouvoir magique particulier ! »
Riku entra à ce moment là. Il apporta les dessins au Roi, qui saisit le porte-document sans rien ajouter.
« - Votre Majesté, dit patiemment Riku, j’ai une confiance aveugle en vous, mais je crois que vous nous devez une petite explication.
- Si ce que je pense est là, alors je te dirai tout, fit Mickey d’une voix absente. »
Il regarda chaque dessin de Naminé, admirant son coup de crayon. Il pensa avoir fait fausse route, lorsqu’il tomba sur l’unique dessin de Roxas. Il fronça les sourcils.
« - Sephyra, quel genre de travaux leur demandes-tu en général ?
- Surtout des paysages, inventés ou non. Ou la représentation qu’ils se font d’un endroit dont ils ont entendu parler en histoire, pourquoi ?
- Jamais d’être humain ?
- Disons que sur les fiches qu’ils ont rempli au début de l’année, tous préférait les paysages et l’architecture des villes.
- Tu ne leur as jamais demandé un dessin de leur famille ? insista lourdement Mickey.
- Je vous dis que non ! s’exclama Sephyra. Mais il n’est pas impossible qu’ils aient dessiné dans leur coin lors des heures libres : je les encourage dans ce sens. Et puis je leur ai demandé de me rapporter aujourd’hui leurs dessins les plus récents, ainsi que les plus anciens pour que je puisse étudier leur marge de progression. Il n’est donc pas impossible que Naminé ait dessiné son frère.
- C’est donc ça… fit Mickey d’une voix absente. »
Sephyra commença à s’énerver.
« - Allez-vous nous dire ce qu’il se passe ? »
Mais Mickey ne l’écoutait plus. Yuffie attrapa le dessin qu’il avait entre les mains et le regarda. Ses yeux s’arrondirent sous le coup de la surprise. Puis elle le tendit à Riku, qui fut tout aussi étonné. Ensuite, Léon le regarda avant de le passer à Aerith. Cette dernière regarda le Roi.
« - Nous avons là la preuve indéniable qu’elle détient un pouvoir : il faut qu’on sache lequel.
- Mais allez-vous me montrer ce maudit dessin ?! s’emporta Sephyra »
Mickey eut un sourire sans joie. « Un maudit dessin », comme le nom lui allait bien. Aerith tendit le dessin à Sephyra. Son regard se figea, et sa main se mit à trembler. Elle regarda la date : Naminé l’avait fait la semaine précédente. Elle laissa sa main accompagner le dessin sur les draps. Puis il glissa sur le sol.
Naminé avait dessiné Roxas…
Avec une cape de l’Organisation XIII et une keyblade dans chaque main.

« - A… Attendez, c’est une blague ? »
Léon avait brusquement quitté de sa chaise qui tomba en arrière dans un fracas épouvantable.
« - Ce qu’elle dessine se réalise ? demanda-t-il, interloqué.
- Pas tout à fait, répliqua Aerith. Je pense avoir une théorie qu’il faut que je confirme. Riku, aide-moi à me lever. »
L’adolescent la regarda sans comprendre, puis s’exécuta. Il approcha Aerith de Naminé. L’infirmière ferma les yeux et posa sa main au dessus du front de la jeune fille. Une douce lumière remplie la salle, réchauffant les cœurs meurtris par cette rude soirée. Yuffie voulut demander quelque chose, mais Léon posa sa main sur sa bouche. Mickey quitta également sa chaise, tandis que Sephyra ramassait le dessin qu’elle avait fait tomber, et le posa délicatement sur une table de chevet. Aerith resta cinq minutes immobile, comme en transe. Puis, la petite boule dans ses cheveux émis une faible lueur qui attira le regard de Riku. Il plissa les yeux : il ne l’avait encore jamais vue. Puis, Aerith ouvrit les yeux, et se retourna.
« - Elle peut voir l’avenir dans les rêves. Si elle les dessine peu de temps après, ce rêve à de fortes chances de se réaliser.
- Alors il faut l’empêcher de dessiner ! s’exclama Léon.
- Le dessin est une seconde nature pour elle, répliqua Sephyra. Ca fait deux ans qu’elle est dans ma classe et que je l’observe : si Naminé veut dessiner, elle dessinera, et rien ne pourra l’en empêcher.
- Connaître l’avenir ne veut pas dire qu'il sera conforme à la vision, dit Mickey. Nous en avons eu la preuve ce soir.
- J’attends toujours que vous nous expliquiez ! s’exclama Riku qui lâcha Aerith. Comment saviez-vous tout ça ? »
Mickey ne répondit pas.
« - Même si c’est très intéressant, dit Léon furieux, j’aimerai attirer votre attention sur quelque chose de plus intéressant : Roxas a rejoint l’Organisation et en est devenu le treizième membre, comme sur le dessin. »
Tout le monde acquiesça, un peu surpris.
« - Ca ne choque personne que Roxas ait deux keyblades ? »
Mickey et Riku se regardèrent, interloqués.
« - J’ai une autre question, encore plus importante, fit Aerith. »
Léon la regarda, surpris.
« - Qu’en est-il du père de Roxas et Naminé ? Est-il en sécurité ? Est-ce que l’Organisation pourrait s’en servir comme moyen de pression ? »
Mickey écarquilla les yeux : dans sa précipitation de protéger les enfants, il n’avait pas pensé à leur paternel.
« - Dans ce cas-là, dit Riku d’un air cynique, on pourrait aussi penser à la deuxième personne dont parlait Axel, celui qui veut soi-disant s’emparer du pouvoir de Naminé en la tuant.
- Un instant ! s’exclama Mickey. »
Le Roi se concentra, et se remémora le passage de la mémosphère concernant cette personne.
« - Axel a bougé ses lèvres, mais je ne sais pas ce qu’il a pu dire… Mais c’est ce qui a convaincu Roxas de le suivre… Mais qui ? Qui pourrait-il connaître depuis longtemps et qui n’a pas passé beaucoup de temps avec Na… »
Mickey écarquilla les yeux.
« - Aerith, où travaille le père de Roxas ?
- Euuuh… Et bien juste à côté, dans la société de vente des blocs gummis : il travaille en tant que directeur marketing, pourquoi ?
- Riku, allons-y ! »
Le Roi fit apparaître sa keyblade et passa la porte. Riku le suivit sans hésiter, et fit apparaître sa sombre épée. Sephyra comprit à ce moment-là. Elle avait pourtant été témoin de sa déclaration, quelques heures plus tôt, elle s’en voulait de ne pas avoir compris de suite. Il n’existait qu’une seule personne que Roxas haïssait plus que Riku…
Son propre père.

Mickey et Riku entrèrent comme des furies dans l’immeuble avoisinant le lycée. La porte fermée à clé ne leur posa aucun problème : la keyblade du Roi déverrouilla la serrure sans difficulté. Tandis qu’il se dirigea vers la cage d’escalier, Riku consulta le plan de la firme, et trouva l’étage où travaillait le père de Roxas. Il rejoignit sans plus tarder le Roi qui avait déjà commencé l’ascension. Riku le rejoignit rapidement, grâce à ses jambes plus grandes, et le dépassa. Il lui donna le numéro de l’étage et prit de l’avance. Si seulement ils avaient pu créer un passage, tout aurait été plus rapide ! Mais leurs passages étaient bien plus limités que ceux de l’Organisation : Riku et Mickey ne pouvaient relier que des endroits où ils étaient déjà allés. Sur les très longues distances, entre les mondes par exemple, c’était très pratique, mais sur les plus courtes, comme la distance entre le bureau du directeur et l’infirmerie, il était plus rentable de passer par la voie terrestre.
Riku trouva l’étage et enfonça la porte, qui céda. Il s’arrêta et regarda à droite et à gauche, cherchant une quelconque présence. Mickey le rejoignit rapidement et continua son chemin. Riku le suivit sans hésiter : ils se dirigèrent vers une porte, celle du directeur de l’étage. La porte était anormalement fermée : Riku l’ouvrit avec son étrange épée, qui semblait également être une keyblade. Il alluma la lumière et regarda à l’intérieur.
C’était une petite pièce, avec uniquement des casiers pour ranger les dossiers, et un très long bureau, avec un magnifique fauteuil, et deux sièges faisant face au bureau. Mickey eut une exclamation de surprise, puis poussa un « oh non ! » désespéré.
Il était plus petit que Riku, alors il l’avait vu en premier. L’adolescent le vit à son tour.
Sur le sol, un homme âgé d’environ quarante ans était allongé, les yeux ouverts, vides d’expression. Son magnifique costume beige était recouvert de rouge. Il était blond, comme Roxas et Naminé, et avait les mêmes yeux qu’eux. Mais ils ne brillaient plus. La vie avait quitté son corps pour rejoindre un monde meilleur. Le cœur du Roi se souleva face à cette vision, puis son estomac se retourna. Il se retenait avec peine de vomir. Riku crut sentir son cœur s’alourdir face à cette vision mortuaire. Ce sang dont il pouvait humer l’odeur le dégoûtait. Mickey s’approcha du père et tâta son pouls, même si il n’avait plus aucun espoir. Il regarda Riku, et fit « non » de la tête d’un air désolé. L’adolescent tomba genoux à terre, et posa ses mains sur le sol, dans la mare rouge.
Le père de Roxas et Naminé baignait seul dans son propre sang.
Mickey ferma délicatement ses yeux, puis observa son corps. Il avait reçu de nombreux coups au visage, et quelque chose avait du percer violement son abdomen pour que le sang coule à flot. Mickey vit une bouteille d’alcool sur le sol, débouchée, son contenu vidé sur le sol. Il entendit Riku se remettre debout, et le vit donner un violent coup de pied dans la bouteille. L’adolescent se dirigea vers l’un des coins de la pièce, et récupéra la cassette à l’intérieur de la caméra. Ils devaient en avoir le cœur net. Mickey se dirigea vers la porte, laissant derrière lui le corps de l’homme… Comment pourrait-il annoncer la nouvelle à Naminé ? En une nuit, elle avait perdu, père, frère et foyer. Il ne lui restait plus que ses amis Hayner, Pence et Olette, mais cela suffirait-il ? Riku voulut emporter le corps, mais Mickey l’en empêcha : ils ne pouvaient plus rien faire : ils devaient laisser les autorités s’en occuper à présent. Ils quittèrent le bâtiment, la tête basse, et rejoignirent le lycée.

Aerith s’était soignée seule, grâce a sa magie, et allait beaucoup mieux, comme si Axel n’était jamais venu. Sephyra se sentait mieux également grâce aux bons soins de l’infirmière et Yuffie avait moins mal aux jambes. Aerith accueillit Mickey et Riku avec un sourire, qui eut bien du mal à rester sur son visage lorsqu’elle vit leur tête d’enterrement. Le Roi demanda à tout le monde de le suivre en salle de conférence, afin qu’ils visionnent la vidéo, mais Aerith refusa : elle ne pouvait pas laisser Naminé seule. Mickey insista, et promit d’installer lui-même un champ de force. Sephyra lui rappela que l’Organisation avait forcé sans aucun problème celui du matin même. Riku soupira, et proposa d’aider le Roi, qui accepta non sans une moue réprobatrice. Aerith consentit, et quitta l’infirmerie. Mais avant cela, elle détacha le ruban qui retenait sa chevelure, laissant retomber ses longs cheveux sur ses épaules, et le mit dans la main de Naminé. Riku vit enfin ce qu’il y avait dans son étrange ruban. Il s’agissait d’une petite boule vert pâle. Il fronça les sourcils, ne comprenant pas son geste. Mis à part Sephyra, personne ne semblait surpris. Riku s’abstint de tout commentaire, et mit en place le champ de force avec l’aide de Mickey, puis ils traversèrent les couloirs en silence, jusqu’à atteindre la salle de conférence. Sans plus attendre, Riku entra la cassette dans le magnétoscope, et prit place près de Léon. Ils virent le père de Roxas et Naminé, une demi-heure plus tôt.

Le directeur de la section marketing savourait la fin de la journée avec un bon whisky. Il avait entendu une explosion dans la Cité, mais peu lui importait : il boirait, puis rentrerait voir ses enfants qu’il ne voyait pas beaucoup ces derniers temps. Il ouvrit le rideau, et regarda la ville depuis sa fenêtre. Il porta la bouteille à ses lèvres et commença à boire. Soudain, la lumière s’éteignit. L’homme se retourna, et vit deux personnes sur le seuil de la porte. Ils étaient vêtus d’un long manteau noir. L’un d’entre eux avait une capuche : dans le noir, il pouvait difficilement établir son identité, tandis que le deuxième était à découvert. Il fronça les sourcils : il avait l’impression de connaître l’une de ces deux personnes.
« - Qui êtes vous ? Comment êtes-vous… »
Les deux hommes en noir s’approchèrent. Le directeur marketing s’approcha de son bureau et tenta d’appeler la sécurité, mais l’un des deux hommes –celui qui n’avait pas la capuche- l’arrêta. Le directeur décela, dans les ténèbres une nuance de rouge dans ses cheveux. Il se plaça derrière lui, et l’empêcha de se mouvoir. Le deuxième homme le frappa de toutes ses forces au visage. Le directeur lâcha sa bouteille, dont la chute fut amortie par la moquette. Et l’homme recommença à le frapper.
« - Vous… »
Sa respiration fut coupée par un violent coup au ventre. Avec horreur, il vit l’homme faire apparaître deux épées étranges : une blanche et une noire, en forme de clé. Il se remit debout. L’homme aux cheveux rouge se plaça derrière son compagnon, un sourire sadique aux lèvres. Celui qui était encapuchonné leva ses deux armes. Le directeur se mit debout.
« - Qui êtes vous ? »
L’homme fut transpercé par les deux épées. Ses yeux s’arrondirent sous l’effet de la surprise. Il sentit le froid s’insinuer en lui. Ses sens le trahissaient peu à peu. Sa vision de vint trouble. Puis, celui qui l’avait presque tué enleva son capuchon.
« - Bonne nuit… Assassin de père ! »
Il ne put articuler un seul mot, la vie le quittait trop vite. C’était son fils… Son propre fils Roxas venait de le transpercer. Roxas éclata de rire, et frappa son père pour la dernière fois. Celui-ci tomba sur le sol pour ne plus jamais se relever. Près de sa bouteille qui n’avait déjà plus de liquide. Roxas le regarda dédaigneusement se vider de son sang. Puis il tourna doucement sa tête vers la caméra et s’en approcha. Il pointa l’épée noire vers elle, un sourire sadique se dessinant sur son visage.
« - Riku, ce sera bientôt ton tour. »
Puis, Roxas fit apparaître un portail vers les ténèbres, et le traversa, Axel à sa suite.



GG Mee', c'était bien le père dont il était question ^^.

Hell yeah ! Je suis trop fort, j'ai trouvé ! ^0^
Mais bon, c'était pas très dur aussi, j'avoue... ^^"

Alors ce chapitre... omg !
Du sang ! Une mort violente ! Un décès sanglant dans le monde de Kingdom Hearts !! Encore coté mort dans le jeu, on avait droit aux disparitions avec effets fumigènes des membres de l'organisation XIII, et coté sang dans la fic pour Xaldin avec quelques gouttes qui passaient inaperçus, mais là on a carrément une mare de sang et un cadavéré !
On a la rupture ! \o/ J'ai maintenant la confirmation que cette fic sera un degrés encore mieux que les jeux KH ! 0w0

Bon un peu de sérieux... u_u
La résistance ce met donc en place ^^. Dommage, quand ils parlaient d'aller chercher des combattants à travers les mondes, je pensais à de tous nouveaux personnages stylés et hauts en couleurs tous droits sortis de ton imagination, mais bon, Seifer, Rai et Fuu seront bien aussi ^^. J'ai hâte de les voir à l'action, eux et le reste de la bande.

Flippant aussi le coup des dessins, surtout vu sous cet angle ! XD Mais c'est quand même cool son pouvoir à Naminé. Heureusement qu'elle est jeune et pure et que ses rêves sont acceptables, sinon je suis sûr qu'il se serait déjà passé des choses un peu plus... >///> *SHBÖCK* (Peut-être dans une autre version +18 de ta fic ça... peut-être... XDD)

Enfin, ce chapitre fait avancer les choses sans le faire vraiment. Ça se met en place, faut juste voir comment ça va se passer après. Je suis curieux de savoir en tout cas ! ^^

Vivement la suite Sora ! Tu gères !

Bon... j'ai mit un peut de temps à lire, mais sa yè c'est lu!! ^^
Bon, jai beaucoup aimé se chapitre, mort, sang, violence, pas une fic pour les tapette =p
Comme dit Mee, sa fait tout avancer sans faire avancer, et c'est stylé comme sa!
bon, et j'ai hâte de lire la suite! Oublie pas de la poster hein ^^

Sinon, j'ai récement acheter Kingdom heart sur DS, et ya l'organisation dedans, je vais pouvoir me mettre a jour dedans ^^
Je l'ai vu en promo et jai sauter sur l'occasion :p puis le faite dlire ta fic, m'a donné encore plus envie d'y jouer, faut maintenant que je trouve un moyen de jouer aux autre...

Bref, continue comme sa Sora! Tu gères ^^