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 Histoire en vrac.

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Lexou
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Lexou


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MessageSujet: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptySam 1 Mai - 22:40

Bonjour bonjour.

Je suis quelqu'un qui ecrivait enormement avant, chose que j'ai un peu perdu avec le temps. M'etant rendu compte de ce que je perdais, j'ai decider de m'y remettre un peu. En attendant de vraiment recommencer a ecrire, voici les projets que j'ai commencer et qui ramasse la poussiere. Certains seront accompagner d'un chapitre un complet et non fini, ou pas. J'avais juste envie de me detendre et de montrer un peu ce que je faisais a la place du rp maintenant...

Acacia Alerys:

Histoire d'une demi-deesse, qui essait de s'en sortir. Elle est la seule a avoir des origines humaines, ces pouvoirs concentrer dans le talisman qu'elle porte. Mais celui-ci est constament en danger, et malheureusement, Acacia a baisser sa garde. Deesse des Mondes, c'est elle qui sauve les dieux oublier du neant de la memoire et son talisman entre de mauvaises mains, cela pourrait apporter toute la destruction des Mondes. Propulser dans un d'eux, Acacia doit retrouver le 8 morceaux, eparpiller dans huit monde differents.

Chapitre 1 ( Ecrit il y a tres longtemps )

Les vivants ont le don de lever la tête. Non pas pour voir le même ciel de toujours, mais pour deviner ce qui si cacherait plus loin. Somme-nous seuls? Seuls êtres vivants sur des millions de planètes? Et s'il n'y avait pas un seul univers? Si tout était intimement lié par une force supérieure, bien plus puissante que ce que nous pouvons imager? Bien sûr que cela reste dans le secret, croyez-vous vraiment que cette force supérieure vous laisserait deviner? Loin, bien loin de de chez vous, humains, existe bien autre chose. Ces choses, ils font partit de votre esprit sans même que vous le remarquiez.. Ces choses font partit de vous, elles sont puissantes, pratiquement indestructible, elles sont....

« Ma... Mademoiselle, excusez-moi, puis-je vous proposez quelque chose? »

Cela prit quelques secondes pour que la jeune déesse assise sur le banc se rende compte que l'infirmière s'adressait à elle. Et puis, c'etait un peu difficile de s'adresser a une autre personne, Acacia etait la seule visiteuse qui attendait. La secrétaire l'observait aussi, ses sourcils broussailleux froncés. Chacune des deux femmes avait ses ailes cristallines déployées, comme si elles étaient prêtes à s'envoler à tout moment. Elles avaient un regard glacés qui fit frisonner la déesse. Acacia s'aperçut dans le miroir derrière le bureau et adoucit son visage. Elle avait l'air d'être prête à mâcher des pierres, ou alors une montagne. Prenant une grande inspiration pour essayer de se détendre, la déesse lui répondit rapidement qu'elle n'avait besoin de rien. L'attente était interminable, plus de trois heures c'était écoulées depuis qu'elle avait déposer ses fesses sur la chaise en bois. Acacia observait le personnel lui passer sous le nez, ne se préoccupant pas d'elle. Ah, ces anges. Ils ne s'occupaient de se qui était important et en danger, une visiteuse qui avait les fesses engourdies n'avait rien d'intéressant. L'infirmière, une ange aux minuscules petites ailes blanches et la mine sévère, retournant derrière son bureau. La pièce était entièrement blanche et extremement propre, on aurait dit que quelqu'un venait frotter les murs tout les jours. Toute petite, la salle d'attente était étouffante avec sa seule fenêtre, à la gauche de l'endroit où Acacia patientait de son mieux. Il n'y avait que deux portes, une menant vers les chambres et l'autre vers l'extérieur. Les murs semblaient avoir été sculptés dans les nuages, un aspect moelleux donnait l'impression qu'on pouvait s'appuyer et dormir contre eux. D'ailleurs, la déesse se demandait si ce n'était pas le cas. Il n'y avait personne d'autre à part elle et les deux anges qui papotaient. Cet hôpital était le plus grand que tous les mondes n'avaient jamais connus, mais il était à moitié vide.

Tapant du pied, la jeune femme pinça les lèvres. Si ça continuait comme ça, elle allait se lever et se rendre seule à la chambre de son ami. Habituellement, elle y serait déjà, c’était plutôt étrange de la faire autant attendre comme ça alors qu’il ne semblait avoir rien qui l’empêchait d'y allez. Acacia avait cette impression bizarre de ne pas être à ca place. Au moment où elle décida enfin de se lever et de dire ses quatre vérités, la porte vers les chambres s'ouvrit, laissant apparaître un homme ailés d'âge mûr, les cheveux et la barbe entièrement grise. Ses yeux d'un bleu glacé virent percuter Acacia qui resta figée. Michael était son nom. De nombreuses années auparavant, le médecin de renommer n'avait pas réussis à sauver la grande soeur adoptive d'Acacia, la déesse égyptienne Isis. Celle-ci avait simplement disparue, ayant refuser qu'on l'aide, comme d'autres dieux. Il agissait toujours comme s'il avait une dette envers elle, ce qui mettait la jeune femme très mal à l'aise en sa compagnie. Si cet ange avait une dette envers quelqu'un, c'était bien envers Osiris. Lui continuait de vivre dans la peine de la perte de sa femme, marier depuis l'éternité, le début même du commencement. Le gardien de la porte des morts ne prenait plus son travail au sérieux et prévoyait même s'abandonner lui même au grand Vide.
Acacia ne pouvait pas y faire grand chose, personne ne voulait croire en un dieu qui ne s'occupait pas d'eux, qui n'accomplissait pas son travail. Sans un mot, Michael lui fit signe de s'avancer et de le suivre. Lorsqu'il tourna le dos, elle en profita pour se regarder une dernière fois dans le miroir. Son reflet lui renvoyait ses grands yeux émeraudes pleins d'espoirs et son visage pâle dû à la nervosité. Acacia fit la grimace à la glace, ses cheveux châtains en broussailles se secouant au moment où elle tournait la tête vers le médecin qui continuait lentement sa route sans un regard à l'arrière. Lissant le bas de la robe blanche qu'elle portait aujourd'hui, la déesse se mit a le suivre, pestant entre ses dents qu'il aurait pu au moins l'attendre. La jeune femme devenait de plus en plus inquiète, côte à côte avec Michael.

Acacia venait très souvent ici. Parce que c'était son travail depuis toujours. Elle était la Déesse des Mondes, c'était elle qui avait le plus de contact avec les êtres vivants, de tous les mondes parrallèles et existants. Son emploi attirait bien d'autre dieux. Eh oui, elle était bien importante quand même. Si elle osait roupiller un peu, deux mondes pouvaient ce mélanger et elle devait tout rétablir, ainsi qu'effacer la mémoire de milliards d'habitants. C'était elle qui régulait tout, les autres Dieux n'avaient qu'à se bouger les fesses de temps en temps et s'il ne le faisait pas... C'était le Néant. En effet, les Dieux sont immortels, grâce aux vivants. S'il n'y a plus d'être qui croient en eux, ils finissent tout simplement par disparaitre. C'était une autre de ces tâches, veiller à ce que des populations élèvent des monuments au nom de ces frères et soeurs. Acacia en avait bien gros sur les bras, elle peinait à tout faire.

Pourquoi allaient-ils si loin? Ils venaient de dépasser les chambres pour les rétablis. Acacia savait que son tremblement venait de la peur de découvrir son ami dans une pièce spéciale pour ceux pour qui ont ne savaient pas s'ils allaient en sortir et.... Non! Il n'était pas là-bas, la jeune femme mangerait un pan de mur si c'était le cas. Pas le temps de s'inquiéter pour ça, la vie était belle, les oiseaux chantaient, les autres anges jouaient de la harpe, les cerbères dormaient et il n'y avait simplement aucune bonne raison de paniquer et courir dans tout les sens comme une poule sans tête. Voilà, elle était carrérement en train de paniquer. Qu'elle idiote! Tapotant son bras avec ses doigts, Acacia suivit docilement le médecin dans un autre couloir blanc sans fin. Il n'y avait que des portes et des anges avec des plateaux ici!? Non, les anges avec les plateaux, c'étaient très rares. Elle ne voyait pas un seul malade ou blessé. C’était trop vide à son goût. Elle ne comprennait pas ce silence, habituellement, lorsqu'elle venait, cela grouillait au moins un peu. Toutefois, elle ne dit rien, ce disant que ce n’était pas le moment de faire des commentaires sur le fait que les employers etaient fort sur leur pause-café. De toute manière, ne devait-elle pas prendre ca pour une bonne nouvelle? Moins d'ange égalait moins de blesser et donc moins de travail pour elle... Déglutissant avec difficulté, la déesse manqua de s'écrasé durement contre le dos de Michael lorsque celui s'arrêta. Sa voix grave la fit sursauter, comme si c'était la première fois qu'elle l'entendait.

- Nous y voici Acacia. Pas le droit à plus de 15 minutes, je ne te le redirais pas trois fois. Je n'ai pas apprécier la dernière fois que tu t'es déguisé en infirmière pour entrer. N'y que tu passes par la fenêtre. N'y que tu fasses des pots-de-vin, n'y que...

- Oui oui, c'est bon, j'ai compris, Michael.

Coupa rapidement Acacia. Non mais oh, il ne pouvait pas se dépêcher un peu!? A present, elle n'avait que 14 minutes. Ca devenait lassant de toujours attendre des heures juste pour quinze minutes de visite. Sans parler qu'elle avait l'impression que tout le monde ici était plus rigides que d'habitude. Elle ne disait rien toutefois, pour ne pas les insulter. Sans attendre de réplique, elle poussa la porte avec un geste rageur. Elle ne fut pas surprise de revoir cette pièce sans éclat. Une petite pièce - encore du blanc! Nom de Zeus, ils n'avaient aucune imagination! - avec une petite commode, un lit baldaquin et une petite fenêtre carrée. Rien de bien grandiose. S'approchant du lit, la déesse releva le drap de soie bleuté qui cachait la personne couchée sur le matelas. Son coeur martelait à présent sa poitrine alors que son regard se posait sur le malade. La poitrine du dieu se soulevait avec lenteur, sa bouche entrouverte et ses yeux fermer laissait présumer qu'il dormait. Mais dès qu'Acacia voulu poser sa main sur le front de l'homme, ces yeux jaunes s'ouvrirent brusquement. Anubis, dieu égyptien à tête de chacal et au corps humanoïde était ici depuis un mois déjà. La déesse des mondes faisait de son mieux pour rétablir des croyances sur lui un peu partout, ce qui l'empêcherait de disparaître. Au moins, ce fut un soulagement de constater qu'il allait mieux que la dernière fois qu'elle l'avait visité. Sa peau était moins pâle et sa fourrure n'était pas pleine de sueur. Anubis grogna et essaya de s'asseoir, mais la jeune femme se précipita pour poser ses mains sur son torse et l'obliger à se recoucher. Il était si faible qu'on aurait dit qu'elle repoussait un chaton! Les babines du dieu égyptien se retroussèrent, mais il parut ravaler ce qu'il allait dire. À force, il comprenait qu'il ne valait pas mieux irriter Acacia, la comparant souvent à un nid de guêpe.

- Pourquoi tu fais cette tête?
- Tu es encore dans les salles réserver a ceux qui ont besoin d'aide?
- Oui, mais je te jure q...
- Alors je vais devoir manger un mur....

Un rire grave s'échappa des lèvres d'Anubis. Il rit à gorge déployer, avant de se mettre à tousser. La déesse était contente de le voir malgré tout heureux, mais quelque chose au fond d'elle la rendant nerveuse. Il y avait des choses qui ne collaient pas. Des serres lui labouraient l'estomac par milles, les seuls fois où cela lui arrivait, une catastrophe se produisait ensuite. Zeus lui disait que cela faisait partie de ses pouvoirs mais de ne pas trop s'en préoccuper si ce n'était pas fort. Et puis, la catastrophe aurait très bien pu être la secrétaire qui se casse un ongle, on ne savait jamais. Seulement, cette douleur était si forte qu'elle commençait à lui donner le tournis. Acacia grimaça et se dit que ce n'était pas le moment d'inquiéter Anubis avec ses petits problèmes personnelles, il avait déjà assez des siens. Gardant bouche close, elle écouta l'homme à tête de chacal qui n'avait pas fini, observant avec soulagement le grand sourire qu'il avait au visage... Enfin, du point de vue d'Acacia, ça ressemblait surtout au rictus d'une bête sauvage prête à dîner, avec ces grands dents blanches...

- Comment va Bastet?

Bastet était sa femme, grande divinité au corps pulpeux de femme à la tête de chatte noire. Celle-ci était très inquiète, ça, Acacia le devinait bien. Toutefois, la féline répétait qu'elle était sûre qu'il allait s'en sortir. La déesse était en grande forme, Acacia ayant prit soin à ce qu'il ne lui arrive pas la même chose qu'à Anubis et avait fait en sorte qu'une bonne dizaine de peuple lui fassent des lieux de cultes et pratique des ceremonies a son nom.

- Elle va très bien, ne t'en fait donc pas. Tu devrais t'occuper un peu plus de ton état. Je travaille fort pour toi, tu sais? Dans une semaine ou deux, assez de créatures croiront en toi pour que tu sois sur pied. Tu n’iras pas dans le Néant, embaumeur.

- J'espère bien, il a encore bien des créatures qui doivent apprendre comment faire une momie. Tu fais bien ton boulot, déesse, je suis sur que Zeus est fier de toi.

- Zeus!? Il est jamais content! Il faut toujours que je fasse plus, chaque fois que je fais quelque chose de mieux, il faut que je le perfectionne encore! J'en ai franchement assez de l'entendre toujours dire : ' C'est bien, mais tu peux faire bien mieux. ' !

Anubis soupira tout en secouant la tête et Acacia détourna la sienne. La seule chose qu'elle trouvait désagréable avec lui c'est qu'il se tournait toujours du côté de Zeus. Zeus avait toujours raison. Zeus avait une parole en or. Il fallait toujours écouter Zeus et blablabla... Tout les dieux et déesses avaient la même opinion là-dessus. Sauf elle, à vrai dire. Pourquoi? Acacia n'en avait aucune idée, tout ce qu'elle savait, c'est que le fait que le dieu suprême la prenne pour une enfant qui avait la morve au nez ne lui faisait pas vraiment plaisir. Elle avait cent ans, elle n'était pas si jeune que ça.... Pas vrai? Son mal de ventre enfla, Acacia s'agrippa à la couverture en lin du lit, le visage livide. Anubis se leva immédiatement malgré les recommandations d'Acacia. La déesse des mondes se laissa asseoir sur le matelas et respira a fond. Dire que c'était Anubis qui devait être dans cet état. Il alla s'asseoir tout près d'elle, incapable de rester debout très longtemps sur ses deux jambes tremblantes. Non, la secrétaire n'allait certainement pas se casser un ongle aujourd'hui. Un cri de terreur, qui lui siffla dans les oreilles, vint percer le silence. D'autres suivirent. Le mal de ventre disparu si vite qu'Acacia ne le remarqua même pas. De retour sur ses deux pieds, la déesse ne perdit pas une seconde pour ouvrir la porte et observer dans le couloir. Rien. La, il y avait de quoi être nerveuse. Ravalant sa salive, la déesse se dit qu’elle aurait dû s’écouter depuis le debut. Cela sentait le piege a des kilometres. La deesse se frappa le front avec la paume de la main. Ces temps-ci, les creatures des tenebres se manifestaient plus souvent. Les dieux se promenaient toujours a deux, pour etre sur de ne pas perdre s'il y avait bataille. Acacia, naive comme tout, avait decider d'y allez seule parce que personne n'avait le temps de venir avec elle au lieu de simplement laisser tomber l'idee. Maintenant qu’elle était là, autant voir ce qui se passait ici. Acacia se savait courageuse, mais elle n'était pas une grande combattante non plus. Refermant la porte sèchement, elle se tourna vers Anubis, toujours assis sur le lit. La soie qui descendait du plafond avait été arrachée par mégarde lorsqu'elle c'était précipiter sur la porte et traînait par terre. Bof, la jeune femme ne comprenait pas pourquoi mettre des draps de soies autour du lit, a part faire joli, c'était dérangeant pour les déplacements.

- Tu sais combien vaut cette soie de chenilles, Acacia?
- On s'en fout, lève toi, on part d'ici. Je ne sais pas ce qui c'est passer à l'extérieur, mais je préfère être repartie si ça viens par ici.

Sans attendre de réponse, la déesse se plaça sous le bras du dieu à tête de chacal pour lui permettre de s'appuyer sur ses épaules. Elle pouvait l'entendre marmonner sans pour autant réussir à comprendre ce qu'il disait. Et vu la mine d'Anubis, elle était mieux de ne pas comprendre. La déesse des mondes ouvrit la porte et se glissa dans le couloir en compagnie de son ami. Le dieu embaumeur peinait, mais il n'arrêtait jamais, sachant qu'ils n'étaient pas encore hors de danger. Acacia sentit la peur former une boule dans sa gorge. Pourquoi seraient-ils en danger? Ce silence était différent de l'autre. Tout ce qu'on entendait, c'était ses pas et ceux du dieu. La jeune femme avait l'impression que plus elle avançait, plus le couloir s'allongeait. La porte qui menait a la salle d'attente semblait de plus en plus loin. C'était simplement impossible, deux secondes avant, elle pensait mettre sa main sur la poignée. Acacia s'arrêta alors complètement. La jeune femme alla vivement ouvrir une porte et... N'y trouva rien. Elle alla jusqu'à soulever le drap de soie pour voir s'il n'y avait pas quelqu'un. Ses soupçons étaient fondés. Une seule chose pouvait etre la cause de ce vide. Ressortant d'un pas gymnastique, elle alla voir Anubis qui c'était appuyer contre le mur alors qu'elle allait dans une autre chambre. Il leva la tête en la voyant, ces deux yeux jaunes brillant d'une lueur sauvage. Il semblait lui meme avoir sa petite idee sur ce qui se passait ici.

- On est dans une illusion?

- On dirait bien. Personne dans cette chambre. Je suis sure que si je vais vérifier les autres, elles seront vides aussi. Anubis, je n'aime pas ça. Il c'est peut-être passer quelque chose de désastreux avant qu'on se retrouve dans cette illusion. Je marche peut-être sur un cadavre! > Dit-elle. A l'interieur d'elle-meme, la panique faisait tout pour sortir de sa cage.

- Ne t'emballe pas comme ça. J'aurais surement entendu quelque chose... Hum, a dire vrai, j'ai dormi pendant plusieurs jours. Quelqu'un a du rajouter quelque chose dans mes brevages et il a pu faire tout ce qu''il voulait. Les autres malades ont du etre endormis aussi... Pour ce qui est des employer, on a du creer une autre illusion pour qu'ils croient que tout allait bien.

- Et maintenant?

- Celui qui a creer les illusions a du achever les anges, sinon ils seraient avec nous. Ils doivent agir plusieurs ensemble. Pendant qu'ont etaient dans la chambre, ils ont du retirer la premiere illusion et les anges se sont rendue compte du piege. C'est plutot incroyable, ce n'est pas du travail de debutant. Puisque les dieux dans cet hopital etaient tous faibles, nous n'avons rien sentit.

- Pourquoi avoir fait ca? Vous n'etes certainement pas des proies interessantes... Sans vouloir te vexer.

- Non, mais toi si. Ton talisman permettrait beaucoup de choses dans de mauvaises mains. Tu es la seule deesse qui vient souvent ici. Ca fait partit de tes taches quotidiennes. Il ne faut pas trop ce faire d'idee non plus. Sortons d'ici d'abord. On finira bien par trouver comme sortir d'ici. Est-ce que tu te souviens des cours que tu as eu avec Bastet sur l'art de faire halluciner?

- Un peu. Mais qui voudrait nous attaquer ici... et avec une attaque aussi... Facile à deviner?

- Ils ont fait expres pour que celle-ci soit facile. Ils voulaient qu'on le sache.

Acacia tapotait à présent le talisman qu'elle avait autour du cou. Le gros diamant bleu brillait et diffusait une petite lueur dans la paume de sa main. Ce qui avait aider la déesse à deviner dans quel piège ils étaient tomber était en partie à cause de ce talisman. Source de tout ces pouvoirs, il brillait lorsqu'une énergie négative était utilisée trop longtemps près d'elle. Les illusions avaient besoin d'être contrôlée par leur créateur en tout temps, ils devaient donc y glisser leur énergie sans s'arrêter. Elle était d'ailleurs la seule attaque de ce genre. Acacia aurait très certainement vu les flots de l'énergie mais... ils devaient être à l'extérieur de l'hôpital. Les flots étaient ce qui délimitait la taille, la circonférence de l'illusion ou de tout autres pièges. Seuls les createurs ou des chanceux pouvaient les apercevoir. Restait plus qu'a savoir comment sortir d'ici. C'était la partie la plus difficile. Lorsque quelqu'un tombait dans une illusion, celui qui l'avait construit pouvait faire de vous une véritable petite marionnette. Cette partie-là ne plaisait pas à Acacia. Elle qui n'était déjà pas bien patiente, c'était la goutte d'eau qui avait fait déborder le vase. La mine féroce, elle fit quelque pas en direction de la porte. Le couloir s'allongea encore, rajoutant des portes inutiles sur leur chemin. La jeune femme se retint de frapper le mur. Pourquoi aujourd'hui et maintenant!? Par moment, elle avait l'impression qu'elle était la seule à toujours avoir de mauvais moments alors que sa journée était déjà pleines d'obstacles. Pourquoi elle en particulier?

- Il y a trois façons de sortir d'ici. < Récita Acacia tout en tournant la tête vers Anubis, essayant de reprendre tranquillement son calme. > La première, attendre que quelqu'un s'aperçoivent qu'il y a de l'énergie négative et tente de déconcentrer le créateur de l'illusion, le temps qu'on puisse sortir. La deuxième, trouver le point faible. Je crois que c'est la porte de la salle d'attente et donc, de la sortie. Difficile de s'en approcher, le couloir prend toujours plus de longueur. Et la troisième... Je m'en souviens plus du tout. Ce que je sais, c'est qu'il ne vaut mieux pas user de notre pouvoir. Dans une illusion, tout peu se retourner contre nous.

- Et bien, on est pas sortit du trou. Ma bien-aimée et tendre épouse serait bien surprise que tu es retenu tout ça. D'habitude, on te dit quelque chose, sa entre dans l'oreille et sa sort de l'autre! Au moins, j'ai la preuve que nos enseignements portent fruits.

- C'est pas le moment de faire de l'humour! Dans ton cas, se serait surtout des blagues à revoir.

- Ce que tu es susceptible. Écoute, si massacre il y a vraiment eu, un ange ou un dieu malade a du réussir à s'en sortir et allez prévenir l'Olympe et les autres Dieux que nous sommes attaquer.

La jeune femme grogna. Tous auraient du sentir l’illusion bien avant qu’elle soit construite. C’était ça qui la rendait malade. Pourquoi personne ne s’en était rendu compte? Les anges etaient forts, ils les auraient sentit bien avant. Meme s'il etait faible, un dieu pouvait au moins ce defendre! Elle devrait enqueter la-dessus quand elle sortirait de la. Un frisson parcourut l'échine d'Acacia. L'illusion créait un autre décors, laissant croire à la personne qui était emprisonnée à l'intérieur que ce qu'il voyait était vrai. Seulement, les flots de l'énergie engloutissait tout l'hôpital, d'autres personnes auraient dû être prises dedans. Il y avait deux façons d'échapper de justesse du piège. Un, être mort. Deux, c'être enfui alors qu'il se construisait. La simple idée qu'elle marchait peut-être sur des corps sans s'en rendre compte lui donnait envie de vomir. Il n'y avait donc peut-etre qu'eux de vivant dans cette battise. Sauf si les autres avaient été ligotés avant, et sortit. C’était sans queue n’y tête! Mais non, avec un peu de chance, ils avaient ete simplement neutraliser. La peur de mettre un pied devant l'autre lui tenaillait l'estomac, mais il le fallait.

- Si on veut atteindre la porte, il faut s'imaginer le couloir comme il est d'habitude et garder cette image en tête. On prouve ainsi qu'on n'y croit pas et que la porte est vraiment tout près. Seulement, on est que deux... Je ne sais pas si ça va marcher. Il faut beaucoup de force d'esprit pour détruire ce qu'une seule personne à créer.

Elle leva les bras et les yeux au ciel en voyant la mine du dieu égyptien. Ils pouvaient toujours essayer.. ou être attaquer ici si personne ne les aidait de l'extérieur. Anubis l'avait comprit aussi et il se tenait bien droit, les yeux rivés sur la porte. Acacia aurait aimé pouvoir avoir autant d'espoir que lui. Tournant la tête vers la porte, elle l'imagina tout près d'elle, la poignée dans sa main. Des longues minutes passèrent sans qu'aucuns des deux dieux ne virent de changement. La déesse sentait ces mains devenir moites. Elle se souvenait de ses leçons, des années plus tôt. Bastet avait voulu essayer de lui montrer la sensation qu'on pouvait avoir dans ces pièges et l'avait justement enfermer dans l'un de ses préfèrés. Bien entendu, il y avait une différence entre l'énergie positive qu'avait diffuser Bastet et la négative de son ennemi du moment. L'énergie positive était à la fois puissante et douce, aimable en guérison pour les amis mais dure sur le champs de bataille pour les adversaires. L'énergie négative était polluée et forte. Tous n'avait qu'a la caresser du bout des doigts juste une fois qu'elle les enivrent et les rendent lentement fou. Au début, les dieux qui l'utilisait en cachette devenaient désagréable, puis s'enfermaient sans vouloir voir personne. Ils commettaient des crimes et finissait par simplement avoir envie de tuer tout ce qui vivait. L'énergie négative prenait entièrement possession du corps de la personne, ne lui laissant aucune chance de lutter. La peur d'Acacia résidait dans le fait que d'être entourer d'énergie négative finissait par nous affecter et nous donner envie de se jeter à bras ouverts pour l'accueillir. La jeune femme pouvait sentir qu'Anubis remplissait son être d'énergie positive et elle sursauta au moment ou elle se rendit compte qu'elle avait fait la même chose sans même s'en rendre compte. Il valait mieux se protéger un peu. Plus le temps avançait, plus elle entendait des voix venir de loin. Elles susuraient, toutes en coeurs, ces mots:

- Le sang, si bon, il coule, il s'amene, on s'en abreuve, on en veut encore, encore un peu...

L'énergie négative commençait à avoir son emprise sur sa conscience. Il fallait sortir d'ici, ou ils ne reviendraient plus jamais. La sensation d'être poussée dans une direction commença à prendre forme. Ses voix se rapprochaient tout comme son envie de fuir grandissait. Le sang, si bon, il coule... La déesse des mondes ne pouvaient plus les endurer, elle prenait de plus en plus d'énergie positive en elle, cherchant à repousser son contraire. La jeune femme émit un gémissement de bonheur au moment où un contact froid se fit sur sa paume. La porte était là, à peine quelques centimètres de son visage. C'etait incroyable! Habituellement, il fallait etre plus nombreux pour pouvoir derouter une illussion. Acacia mit cela sur le compte de la chance, bien que quelque chose la perturbait. Anubis poussa un grognement qui paraissait soulagé. Acacia tourna la tête et lui sauta pratiquement dessus. Il avait l'air totalement exténuer! Soufflant comme un buffle qui avait travailler pendant des heures, il dû s'appuyer sur la déesse des mondes qui ouvrit la porte avec délicatesse, le poussant dans l'embrasure. Elle tourna la tête vers l'illusion une dernière fois et la vue d'un homme à la cagoule noire avançant tranquillement dans leur direction lui glaça le sang. C'était de lui que venait toutes ses voix. Comme un bourreau s'approchant avec délectation du condamné, on ne pouvait que lire destruction et mort dans son odeur ou dans sa simple présence. Pour une raison totalement inconnue, Acacia eu une envie soudaine de le narguer. Sans attendre, elle lui tira la langue. Le bourreau s'arrêta un instant, visiblement contrarié et... fit un bond gigantesque dans sa direction. La déesse eu tout juste le temps de refermer la porte avant qu'il ne lui tombe dessus. Immédiatement, les deux dieux purent sentir le changement. L'illussion etait toujours la mais ce n'etait pas l'endroit sur lequel on se concentrait. L'energie negative etait presque invsible. Acacia se sentit mieux, comme si on venait de couper le fil qui la reliait à la mort. Mais pas pour longtemps. Les murs si blancs et propres étaient barbouillés de rouge. Anubis alla s'asseoir lentement sur un banc, juste le temps de prendre son souffle. Il semblait tout aussi émerveiller par ce changement d'atmosphère... Enfin, émerveiller, c'était un grand mot, étonner aurait été meilleur. La jeune femme avait toujours le dos contre la porte, les yeux exorbiter.

- Pourquoi tu fais cette tête?

- Tu... tu ne l'as pas vu?

- Vu quoi?

La porte trembla et un cri de rage se fit entendre. L'embaumeur essaya de se relever, mais il tomba immédiatement assit. La déesse se forçait pour tenir les pieds au sol. Les voix reprenaient de plus belle, étouffés par la porte. La deesse fit deferle l'energie positive hors de son corps et s'en servir pour sceller la porte, le temps que l'energumene ne soit plus la. Apres un petit moment, comprennant qu'il ne pouvait pas passer, les voix se turent. Acacia ne savait pas trop quoi penser, et si cet énergumène était toujours là mais ne faisait que se taire? Le temps de se calmer un peu, la déesse s'avança mais tourna la tete, les yeux toujours sur la porte. Ah non, tant qu'elle ne saurait pas sûre que ce... truc n'était plus là, elle ne quitterait pas la porte du regard. Elle pouvait voir son ombre sous la porte. Elle resta là un très long moment.

- Je peux savoir ce qui se passe?

- On a un fou sur les bras. Ah, attend, je crois qu'il est partit...

Acacia grimaça. L'ombre avait enfin disparue. L'énergie négative était toujours là et la déesse était persuadée que si elle ouvrait la porte, l'illusion speciale serait toujours en place. Lentement, elle porta son attention sur la pièce. C'était le fouillis. Une odeur que la jeune femme reconnaissait bien vint la prendre en noeud coulant. Ce qu'il y avait sur les murs, c'était du sang. Son coeur se souleva alors qu'elle s'approchait du bureau, l'endroit le plus souillé. La secrétaire était toujours à son poste, bien que morte, toujours assisse sur sa chaise, pencher vers l'avant, la tête appuyée sur un rapport à finir. Ces ailes avaient été littéralement arrachées de son dos, ensuite clouées au mur derrière elle. Ces yeux grands ouverts témoignait sa terreur au moment où son meurtrier était apparu, la transperçant à divers endroit avec le couteau qui baignait dans une mare, tout près. Le nez de la déesse se plissa, l'énergie négative était forte sur le corps. Son ventre avait été sectionné, laissant pendre son contenu au-dessus du sol. Cette vue fut de trop, sans attendre, Acacia alla vomir bruyamment dans un coin, refusant l'aide d'Anubis qui se proposa pour lui tenir les cheveux. Le goût de la bile encore chaude la répugnait, mais elle ne pouvait n'y boire n'y manger pour retirer le goût, ce n'était pas le moment de toute façon. Acacia espérait que l'infirmière qui était ici s'en était sortit, une chose était sûre, elle ne voulait pas allez voir derrière le bureau pour regarder si elle l'était ou si elle était couchée au sol, les ailes aussi arrachées. Les créatures de l'ombre détestaient ceux de lumière, la secrétaire avait du vivre un véritable cauchemar avant de s'éteindre comme la flamme d'une chandelle qu'on souffle.

- On sort d'ici?

- Et comment!

Anubis voulu se diriger directement vers la porte de la sortie, mais quelque chose le stoppa en chemin. La déesse des mondes le remarqua aussi et ses yeux prirent la forme de soucoupes. Sur la porte blanche et rouges se trouvait ces mots :

Le sang, si bon, il coule, il s'amène, on s'en abreuve, on en veut encore, encore un peu.
On veut celui d'Acacia.

- Ils... C'est mon sang qu'ils veulent!?

- Acacia, viens, je te l'avais dit, sortons d'ici au plus vite, ne t'occupe pas de ça.

- Mais, ils ont tués toutes ses personnes pour m'avoir moi!? Je... Je ne peux pas rester comme ça à ne rien faire!

- Le mal est déjà fait, déesse, ne te fait pas prendre dans leurs pièges. C'est ce qu'ils veulent. Que tu joues les petites heroines...

-Ils veulents mon sang? Ils vont l'avoir ces espèces de fils de...

Anubis voulu agripper le bras d'Acacia, mais elle s'élançait déjà vers la porte. La déesse ne sentit pas le dieu s'emplir d'énergie et elle se retrouva bloquée juste devant la porte. Rien chez elle ne pouvait bougé, comme si elle était prise dans la glace. L'embaumeur soupira et se plaça devant elle, visiblement désolé de devoir usé de force pour l'empêcher de commettre une bêtise. La jeune femme se sentit rougir de colère. Rien dans ce qu'elle faisait n'était stupide. Des souvenirs qu'elle croyait bien enfoncer dans sa mémoire firent surface. D'autres étaient morts à cause d'elle. Les créatures de l'ombre la voulait, et ce, pour une raison qu'elle ignorait totalement. Son talisman brillait d'une douce lueur bleutée alors qu'elle se rappelait de la réponse de Zeus au moment où elle lui avait demander pourquoi elle et pas un autre dieu. Parce qu'elle était différente. Ces mots se répercutait dans sa tête alors qu'elle déglutissait avec difficulté. Qu'avait-elle de si différent pour que de tels bêtes s'attaque à elle? Les créatures des enfers ne s'approchaient jamais des dieux, ils en avaient une peur folle. Sauf quand ils étaient affaiblies, comme dans cet hôpital. Les dieux ont beau être immortel en âge et n’y pouvoir mourir d’une blessure, ils ne pouvaient pas néanmoins échapper au Néant. Ils attaquaient la moitié du temps pour voler des choses. Cette différence était-elle si forte qu'ils n'avaient pas peur d'elle? Hors de question de se montrer poule mouillée, pour une fois elle n'écouterait pas Zeus et irait dans cette illusion pour montrer qu'elle était autant capable que d'autre. Anubis lui laissa enfin bouger la bouche, lui permettant de parler un peu. Il fallait le convaincre qu'elle en était capable. Et puis, s'il allait chercher de l'aide pendant se temps, elle ne finirait peut-etre pas au fond des enfers, faible. Non non, elle etait une déesse, meme si elle était différente des autres, ce n'etait pas un problème de se débarasser d'une créature des ténèbres. L'énergie positive avait toujours été plus forte que la négative.

- Anubis...

- Je te comprend Acacia, mais tu n'as pas a faire ça, loin de là. On sait tous ce que tu vaut.

- Non, vous ne savez pas. Si tu savais vraiment, tu me laisserais y allez. Anubis, embaumeur à la noix, laisse moi réduire le créateur de cette illusion en charpie! Va chercher de l'aide pendant ce temps, je vais tenir le coup. Je suis une déesse, Anubis! Je peux tenir facilement contre ce truc!

- Ta jeunesse s'allonge un peu trop, tu penses comme un mâle adolescent qui veut impressionner sa femelle.

Sa mine devint douce et Acacia pu enfin sentir son corps se libérer de cette gelée invisible. L'énergie positive se retira du corps du dieu et la déesse des mondes attira à elle le maximum qu'elle pouvait. Son talisman brillait plus que tout et sa mine féroce témoignait son envie de se jeter dans la gueule du loup et d'arrêter de se terré dans son trou à la manière d'une marmotte. Une chose lui gratouillait la conscience malgré cela. Le dieu aurait été le premier a s’élancer dans l’illusion, même faible. Et il n’aurait jamais voulu qu’elle y aille seule. Peut-être commençait-il à enfin lui faire confiance? Un élan de fierté s’empara d’elle, mettant un frein aux autres pensées qui se bousculait dans sa tête. Avait-il enfin comprit qu'elle n'était pas une enfant sans cervelle, contrairement aux autres qui la surveillaient en permanence? Anubis se décala de la porte et se dirigea en boitant vers l'autre porte menant à l'extérieur. Il s'arrêta et dit.

« Fait moi un portail vers l'Olympe, déesse, et je te laisserais prouver ta valeur. Les renforts seront là bientôt. Ne tombe pas, Acacia. Et dépêche toi, je ne peux pas rester comme ça trop longtemps, j'ai déjà très peu de force. »

Sans rien dire, Acacia usa de son énergie pour créer le dit portail. La déesse des mondes pouvait allez où elle voulait quand elle le voulait, cela faisait partie de ses pouvoirs. Elle s'imaginait l'endroit où elle voulait allez et ouvrait un trou dans l'espace temps, ou plutôt créait un pont entre deux mondes différents. Dans le vide s'ouvrit un autre paysage, dans un carré. Anubis pénétra à l'intérieur et disparu immédiatement. La jeune femme le referma aussitôt et tourna la tête vers la porte de son destin. Posant sa main sur la poignée, elle entra dans l'illusion. La souillure la frappa en plein ventre, et les voix aussi. L'homme en cagoule n'était plus dans le couloir mais il était tout près, elle pouvait le sentir. Ses pieds se déplacèrent avec lenteur. Son talisman dans une main, son regard observait tout ce qu’elle voyait, cherchant à déceler le coupable qui était certainement caché quelque part, attendant pour une embuscade. La peur avait disparue, Acacia devait se montrer forte et ferme, sinon elle ne s'en sortirait jamais. Mais il avait toujours la voix de la panique. Anubis avait promis de ne jamais la lacher des yeux. Comment se faisait-il qu'aujourd'hui il casse cette promesse? Et si... Non, bien sûr que non. Qu'elle idée stupide, comme si toute cette histoire avait été voulue! Cette créature avait été assez forte pour enfermer deux dieux ensemble dans une illusion, un malade et l'autre … a sa capacité au maximal. Il devait être assister par un autre dieu, un traitre. Cette pensée la fit grimacer, surtout que les voix devenaient plus fortes. Elle se rapprochait de l'homme en cagoule... Ou c'était lui qui s'avançait vers elle.

« Acacia...»

De la sueur froide dévala son dos légèrement dénuder, entre ses épaules. Ce n'était pas l'homme à la cagoule noire, ça n'avait pas la même voix. L'énergie négative commençait à jouer avec elle, même si la déesse était pleine d'énergie positive. Cette voix, c'était pour l'attirer. Elle semblait si douce, pleine de bonnes intentions. Il ne fallait pas si fier. Non, elle devait rester forte.

« Je sais que tu m'entends, n'as-tu pas envie de me tendre la main? »

Oui, sa main la démangeait... Parce qu'elle avait envie de se mettre des baffes. Fermeté. Acacia ne savait plus depuis combien de temps qu'elle arpentait le couloir, sans se retourner. Oh, Anubis, elle espérait qu'il fasse vite, sinon il allait le regretter le reste de sa vie! Alors qu'elle s'encourageait à avancer, le sol se fit plus froid sous ses pieds nus. Le fond du couloir, qui un clignement d'oeil plus tôt était à des mètres de là, percuta pratiquement sa figure. Se retournant, elle se tint le dos droit, le regard sévère. L'homme cagoulé était là, la tête penchée sur le côté, comme s'il était surpris de la voir. Acacia se mit à taper du pied, brandissant son index dans les airs, prenant l'air d'un docteur annonçant son verdict. Le cagoule en noir fit un pas en avant, près à l'entendre.

- Hate d'allez dans le tartarre?

- S...siiiiiii

La voix lui fit froid dans le dos. Les autres voix c'étaient soudainement tut. Tout ce qu'on entendait c'était l'écho de ce ton sans vie. Le couloir devint étroit et froid, lorsqu'elle respirait, sa bouche laissait s'échapper de la fumée. Fronçant les sourcils, elle se frictionna un moment les bras avant de retirer son collier, attendant les paroles du cagoulé. Anubis, il était temps d'apporter de l'aide, elle ne savait même pas s'il agissait seul!

- Dooooooooooooooonne moooooooooooooooi le taaaaaaaalisman et je ne te feeeeeeeeeerai rien.

- Pourquoi tu voudrais ça, créature de l'ombre? Crois-moi, tu n'es pas le premier à me le demander et certainement pas le dernier! Une chose est sûre, je ne te le donnerais pas! Viens le chercher!

L'énergie positive la brûlait de l'intérieur, mais Acacia ne laissait pas partir une seule goutte de ce nectar de puissance. Le talisman dans sa paume moite, elle attendant que l'homme réagisse. Il resta un instant figé, comme si on venait de le transformer en statue. Cette attente était très longue, il fallait qu'elle se serve de l'énergie positive maintenant, sinon la déesse s'enverrait elle même dans l'enfert. Seulement, l'adversaire fit quelque chose à lequel elle ne s'attendait pas. Brusquement, toute l'énergie négative qui flottait en l'air disparue, laissant l'illusion s'estomper avec lenteur. La surprise lui fit perdre toute l'énergie qu'elle gardait en elle, les yeux dilatés. Les murs, comme ceux dans la salle d'accueil, étaient barbouillés de rouge. Des mots ensanglanter y était écrit, Retenant son souffle, Acacia sentit son visage perdre tout contact sanguin, la rendant blanche comme un fantôme. Des corps traînaient lamentablement sur le sol, des anges d'on les ailes avaient été clouées aux murs. La déesse reprit son souffle en voyant qu'il n'y avait pas de dieu dans le lot des morts. Où avaient-ils donc été? Qu'importe, ils n'étaient pas là, il fallait qu'elle se concentre sur les autres. Enfin, l'illusion toute retirée, Acacia se rendit qu'elle marchait dans du sang. Sans avoir le temps de réagir, quelque chose d'invisible la bouscula, comme un coup de poing. L'oxygène quitta brusquement ses poumons, La déesse des mondes n'eut pas le temps de reprendre l'ennemi positive qu'elle avait perdue. Une vague la frappa de plein fouet, la faisant valser contre le mur du fond. L'homme avait retirer le haut de sa cagoule. Son visage, blanc comme la neige, ressemblait à un masque. Il n'avait pas de yeux, pas de nez et aucune bouche. S'humectant les lèvres, Acacia s'accrocha à l'énergie positive comme si c'était sa seule chance de s'en sortir. Se relevant, elle concentra son énergie sur l'ennemi.

Elle se frappa à une barrière. Elle aurait dû y penser, qu'elle idiote! En reprenant l'énergie négative de l'illusion, il avait eu le temps de créer un bouclier pour l'empêcher de l'attaquer. Acacia était sûre que si l'homme aurait pu sourire, il l'aurait fait. Pour l'instant, il ne pouvait pas contre-attaquer. Il devait retirer momentanément son bouclier pour le faire. Donc, la déesse devra s'attaquer à lui lorsqu'il fera de même pour elle. Le silence qui suivit fut bref, des hurlements de guerres se firent entendre à l'extérieur de la battisse. On se battait, là-bas. Peut-être même depuis qu'Anubis et Acacia étaient enfermés ici. Avec un cri de rage, la jeune femme agrippa avec force son talisman, si précieux. Dans sa conscience, Acacia s'amusait à imaginer des flammes, modelant celles-ci grâce à l'élément du Feu. Elle les inventait, souriant en les voyant lécher le corps de l'homme sans visage. Elle le sentait, lui même créait quelque chose avec un élément, attendant de s'en servir. La jeune femme sentit le bouclier se percer et fit sortir l'énergie de son corps, l'envoyant sur l'homme. La déesse des mondes pouvait sentir l'énergie négative lui foncer dessus comme un boulet de canon et elle bascula brusquement sur le coter pour l'éviter. Une chance, le cagoulé n'avait user que de l'Esprit, formant un coup invisible alors qu'elle avait fait une barrière de flamme, qui s'enflamma à ses pieds. Même s'il aurait essayer de l'éviter, le feu aurait prit vie quand même. Plutôt fière de séparer le couloir, elle dû se concentrer pour ne pas user de l'Eau pour faire arrêter de brûler les cadavres qui avaient prit feu. Une odeur de chair cuite se dégageait dans l'air, c'était dégoûtant. La drôle de robe noire que portait l'homme prit feu, et pourtant, il ne semblait pas s'en préoccuper. Ah mais merde, il passait par dessus! L'énergie négative aimait bien l'Esprit, il devait être en train de se construire des marches invisibles. Avec une moue pensive, elle s'élança, sautant par dessus une jeune femme au regard sans vie. manquant de lui écrasé le bras. Essayant de ne pas de se déconcentrer et sans regarder en arrière, elle se promit d'enterrer elle même ses pauvres anges, même si cela prendrait des heures et des heures.

Elle fronça les sourcils et s'imagina des lianes s'agrippant au pan de la robe du cagoulé. Immédiatement, des racines percèrent le sol et s'enflammèrent tout en empêchant l'homme de continuer, s'enroulant autour de ses chevilles. N'importe qui aurait trouver cela un peu drôle de voir un homme en robe noire au-dessus du sol, les pieds attacher et le bas en feu. Acacia pouvait voir ses jambes en travers les flammes. Et toujours aucune réaction! N'avait-il pas conscience de la douleur? Les lianes brûlaient mais tenaient bon, trop épaisses pour se laisser coupées d'un coup. Les flammes léchaient les murs du couloir, commencant à devenir plus fortes, tout aussi alimentées pour les corps putrides. La déesse recula sous une vague de chaleur. La créature de l'ombre sans visage flottait à l'intérieur du carnage, elle avait beau avoir des orbitaires vides, Acacia avait l'impression que cette chose la regardait.

- On fait moins le malin?

- Hum, Acacia, il me tarde de t'avoir. Allez, approche. Tu n'as toujours pas compris?

- Comprit quoi!?

La déesse se disait qu'il ne parlait que pour la déconcentrer, elle n'avait pas envie d'avoir de coup bas. Les muscles crisper, la jeune femme retourna les mots de l'homme dans sa tête, cherchant néanmoins où il voulait en venir.

- Tout ce que tu vois est faux, Acacia.

Ses yeux s'ouvrirent d'effroi. Son corps était à présent tout engourdi. Le paysage se dégradait, comme si une autre illusion se cachait derrière la première. Acacia ne réussit pas à crier en voyant les autres cagoulés former un cercle autour d'elle et de l'autre. Il n'y avait plus rien, juste du vide, du noir. Ils flottaient tous dans ce vide sans fin. Des coups se mirent à pleuvoir sur la déesse qui avait perdu tout contact avec l'énergie positive. Celui avec les lianes n'avait plus rien et le feu avait disparu. Son corps hurlait à l'aide alors qu'un poing invisible lui frappait la nuque et qu'un pied s'enfonçait dans ses reins. La jeune femme poussa enfin un gémissement, couchée lamentablement au sol... Enfin, ce qui semblait être un sol. Elle pouvait voir cet univers continuer sous elle. L'énergie négative était si forte, il était évident que cette vingtaine de créatures puissantes enfonçaient leurs crocs dans sa chair, l'empêchant de bouger. Suspendue dans les airs comme une simple carcasse, son regard était flou, mais elle reconnue parfaitement le maître de toute l'opération : Hadès. Son signe, un tatouage noir d'un démon replié sur lui même, brillait sur les bras de ses alliés blanc comme neige. Elle prit ses dernières forces pour regarder autour d'elle, la nausée s'agrippant à sa gorge chaque fois que son corps bougeait trop rapidement. Ses chaînes transparentes la faisait bouger dans tous les sens, comme si les hommes cagoulés cherchaient quelque chose d'important.

« Qu'est que vous me voulez? »

L'énergie positive ne répondait plus. Acacia savait qu'ils ne pouvaient pas la tuer. La seule chose qui pouvait la détruire, c'était le Néant. Mais ils pouvaient bien la battre et la torturer pour avoir ce qu'ils voulaient. L'un d'eux s'approcha et elle le reconnu : le bas de sa robe avait disparu.

- Ton talisman, Acacia, donne nous le!

- Je te le donnerais si tu m'expliques ce qui se passe!

Les hommes cagoulés s'observèrent entre eux. puis l'un d'eux, le visage complètement camouflé, pris la parole.

- Vous avez été entraînez dans un monde vide. Tout ce qui vous avez vu n'étaient pas réel. C'était des illusions dans des illusions. Même Anubis n'était pas le vrai, Merci bien d'avoir envoyer un de nos agents dans l'Olympe.

- Q... Quoi!? Je l'aurais su!

- Un traître est parmi vous, déesse. Il a camoufler nos agissements avec son énergie positive. Il est la dernière personne a qui vous avez parler. Il a modifier votre vortex alors que vous vous rendiez dans le vrai monde, et à la place, vous êtes tomber dans notre piège, et ce, totalement. Il était aussi Anubis.

- Surprise? C'était un autre qui avait prit la parole, mais Acacia ne pouvait pas le voir, commencant à se sentir trop étourdie. - Allons, nous ne pouvons pas nous attaquez comme ça à des dieux. L'un d'eux aurait lutter et les anges ne se seraient pas laisser faire comme des mulots devant une couleuvre, ils nous auraient sentit bien avant qu'on soit près d'eux.

Toutes ses informations se fracassaient contre son crâne, et un dernier coup dans l'estomac la fit vomir avec grand bruit. Elle toussota, cherchant l'air qui avait subitement quitter ses poumons, le coeur battant si fort dans sa poitrine qu'elle croyait qu'il allait exploser. Ils avaient raisons. Ils avaient raisons et elle avait été assez stupide pour tomber dans le panneau. Le vrai Anubis ne l'aurait pas laisser partir toute seule. Jamais. Elle avait été si contente d'avoir sa chance qu'elle avait oublier a quel point le dieu était protecteur. Sans parler de la porte. Si elle c'etait approcher, c'etait parce qu'ils le voulaient. La déesse aurait du s'en douter. Sa mémoire lui faisait défaut, elle était si sous le choc qu'elle ne se souvenait plus du dieu qui l'avait saluer avant de partir, la deconcentrant un instant. Au moins, son coeur se réconforta en pensant que tous qui occupaient l'hôpital était vivant. Des larmes de désespoir se mirent à couler le long de ses joues rougit alors qu'ils l'obligeait à ouvrir la main, celle qui contenait son talisman. Zeus l'avait dit, il ne fallait jamais que quelqu'un d'autre qu'elle y touche. Le cagoulé tendit la main pour caresser du bout des doigts, Acacia gémissant encore. Jamais, au grand jamais, quelqu'un avait réussit à se rendre jusque là. Ils paraissaient tous si exciter alors que l'homme sans visage prenait le talisman entre ces mains.

- Nous l'avons en...

Une explosion survint, éloignant de quelques mètres les hommes autour. La jeune femme n'avait pas bouger, bloquée par les liens qui s'évanouirent finalement. Sous ses yeux mitigés, le talisman se sépara en huit petit morceaux, et huit vortex menant sur des mondes differents s’ouvrirent en même temps. Les diamants se dirigeaient vers eux. Rampant pour en attraper un, elle ne jeta pas un regard aux hommes qui essayaient de se relever, toujours surpris par la déflagration., Acacia tendit sa main meurtrie vers le un des petits bouts, mais, attirer par l'attraction du vortex, elle entra à l'intérieur, suivant toujours le petit bout de diamant bleue. Son corps se mit à tourbillonner dans un tunnel pleins de couleurs. Habituellement, elle n'aurait pas eu le tournis et n'aurait même pas bouger, calme. Sauf que là, la situation était différente. Le tunnel déboucha sur un autre monde, lâchant le minuscule diamant et la déesse dans le vide. Ce fut une longue descente dans les airs, elle foncait directement sur une sorte de forêt espacée.

- Non, c'est pas vrai! > Hurla t-elle.

Acacia ferma les yeux juste après avoir remarquer une habitation pas trop loin de l'endroit où elle allait très certainement s'écraser lamentablement. La déesse avait peur de sentir le choc, elle tremblait. Puis ce fut l'atterisage. Son corps entier prit le choc, ses os donnant l'impression de vouloir se casser en mille morceaux. Elle poussa un cri strident, la déesse venait de littéralement percuter une petite colline. Ses yeux s'ouvrirent le temps de quelque secondes, le temps d'apercevoir le vortex se refermer rapidement dans le ciel bleu sans nuage. La douleur sonnait toutes les alarmes de son cerveau et avant d'avoir le temps de réfléchir à quoi que se soit, le noir voila ces yeux, laissant inerte le corps meurtri.

Les illusions tombent l'une après l'autre, comme les écorces d'un fruit, et le fruit, c'est l'expérience. Sa saveur est amère.
Nerval (Gérard Labrunie, dit Gérard de)

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* SUITE DANS LE PROCHAIN POSTE *
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MessageSujet: Re: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptySam 1 Mai - 22:41

RIP:

Frapper par une voiture, Kaylia se retrouve assise sur une barque, la Faucheuse ramant a ces coter. Sa mort n'est pas un hasard, des anges l'attendent. Kaylia se voit remettre la meme mission que dans ces vies anterieurs, retrouver les demons chercheurs de cle. Il existe deux cle, l'une qui enferme l'enfer, l'autre qui ouvre le paradis. Elle se doit de les retrouver et de les detruire, cassant les millions d'annes de guerre entre le ciel et la terre. Aider de son supposer ange gardien, Kaylia va devoir tout abandonner pour une guerre qui n'est meme pas la sienne.

Chapitre 1 :

Il eut des crissements de pneus, cris, collission frontale et moi qui s'effondrait au sol... Bon, volait serait peut-etre le terme exact a tout cela. J'ai toujours ete d'un naturel tres lunatique, je me perdais souvent dans les nuages dans mes cours a l'ecole, regardant les oiseaux voler libre comme l'air par la fenetre. Donc, je me presente, Kaylia, frappe par une voiture. J'avais 16 ans, c'est jeune pour mourrir, pas vrai? Tout ce d'on je me souviens c'est la voiture derapant sur la route, essayant de m'eviter. Qu'importe, ce petit vieux n'a jamais poser le pied sur le frein et il doit amerement le regretter. J'ai eu un peu de chance, le choc m'a tuer sur le coup, sans que je souffre. Pourtant, alors que je flottais bien au-dessus de la scene, je trouvais que mon corps n'etait pas si amocher. Quand mon etre de chair prit sa derniere respiration et que mon coeur arreta finalement de battre, quelque d'etrange se produisit. Je me suis relever, me demandant ce qui venait d'arriver. Tout s'activait autour de moi, presque au ralenti. Mais tous ne semblait pas me voir, comme si je n'existais pas. Mon regard finit par lentement descendre. Ce que j'ai vu m'a emplit de terreur et une boule c'etait former dans ma gorge. Ce qui etait le mien reposait dans une mare de sang. Je fis un grand sursaut quand un rire qui venait de derriere moi fit echo dans ce monde trop lent. La faucheuse etait tout pres de moi. La peur deferlait dans mon ame, cette meme peur allumait chez moi cette profonde envie de survie. L'idee de fuir me traversa l'esprit mais rien ne pouvait me faire bouger. Quand je commenca a abandonner et a comprendre que je ne pouvais pas attirer l'attention de quelqu'un, je me tourna vers mon bourreau, avec cette drole d'impression d'avoir les larmes aux yeux. J'etais incapable de penser que, a partir du moment ou les os de ce squelette repugnant se poserait sur mon bras, je ne reverrais plus jamais ceux que j'aimais.

La faucheuse, comme une mere attrister, passa son bras autour de mes epaules, nous faisant disparaitre. Je pleurais - enfin, je crois que je pleurais, aucune idee si je le pouvais rellement ou si ce n'etait qu'une simple illusion - contre son epaule, m'aggrippant a sa toge crasseuse comme un petit bebe a sa mere.

Mes fesses c'etaient assises d'elle meme sur un bout de bois a demi-manger par les termites. Ca sentait fort la moissisure et cette odeur me prit a la gorge comme un noeud coulant. Ma premiere question fuit de me demander comment, pour l'amour de dieu, je m'etais retrouver ici. J'etais tres pale, le reflet que me renvoyait l'eau me le prouvait. J'etais donc dans une barque, la faucheuse a la proue et moi a l'arriere. Mon regard parcoura le brouillard dense qui nous entourait. Je tremblais, neanmoins plus calme que tout a l'heure. La colere et la peur s'etaient fait battre par la tristesse, maintenant seul sentiment qui occupait mon esprit. La mort me tournait le dos, debout, trempant doucement sa faux dans l'eau pour diriger la barque. J'avais juste envie de lui mettre mon pied au derriere, pour qu'elle tombe dans ce mirroir aquatique. Mais, bien entendu, je n'en fis rien. J'avais peur de ce qui allait m'arriver si j'osais le faire. J'avais beau deja etre morte, je n'avais pas envie de me frotter a Elle. En plus, c'etait si silencieux. Je n'aimais pas ca. Le silence etait quelque chose que j'apprecias habituellement, mais la, il m'agacait. C'etait trop pesant, ma nervositer grimpait en fleche. Comme un reflexe, je me suis mise a siffler, pour essayer de me calmer. Avec un craquement sinistre, la faucheuse decida finalement de s'asseoir devant moi, ce qui me fit taire immediatement. A l'interieur de mon etre brulait l'envie de communiquer mais ma bouche resta obstinement ouverte et silencieuse. J'avais envie de provoquer mon bourreau. Pas assez pour qu'elle me jette par dessus bord, mais assez pour me permettre de me liberer de la colere qui m'habitait. Je pris une grande bouffer d'air - et ce, meme si je n'avais pas besoin d'oxygene, ah, les habitudes.... - et me pencha vers Elle.

- Alors, vous aimez bien ce travail? Ca paie bien au moins?

Certain disait que j'avais une personaliter assez bizarre. J'avais une facon de repondre et de penser qui n'etait pas donner a tout le monde. Je devais bien etre la seule a reagir de cette facon. Je pouvais sentir mon propre sarcasme dans ma voix tremblante. J'avais tant voulu l'etrangler, la, maintenant! Mais bon, la mort ne pouvait pas mourrir, cela aurait ete un peu stupide. De toute maniere, elle ne devait pas etre la premiere personne a y penser.

- Avouez que vous etes fiere de vous. J'ai meme pas eu le temps d'avoir une vie!

La mort etait muette, elle ne faisait que me que regarder d'un air presque amuser.... Non, je dirais plutot moqueur! Est-ce un rire que j'entendais? Ce squelette moisi riait! Sa cage thoracique se secouait sous son epais manteau noir. Je me retins difficilement de lui cracher au visage, mon ame brulait litteralement, a un tel point que j'avais peur de partir en vapeur.

<- Ah, je ne suis pas decue. Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas vu. Je t'attendais.
- De quoi vous voulez parler!? J'vous ai jamais vu moi, et j'aurais preferer continuer comme ca!

Je lui adressa un regard contrarier, mais Elle continua de restrer muette a partir de ce moment, meme si j'essayais parfois de lui tirer les vers du nez. Ce qui m'avait etonner d'Elle, c'etait sa voix. Comment une creature comme... Elle pouvait avoir un ton si doux, si reconfortant? On aurait dit que son haleine etait aussi faiche qu'une rose. Ma premiere question a ce sujet fut d'ailleurs de me demander comment elle faisait avec toutes les dents pourries qu'elle avait dans sa bouche. La barque oscilla, me rendant plus nerveuse. J'avais deja vu la Mort, mais quand? Je ne comprennais pas ou elle voulait en venir. Qu'est que j'avais de plus, au fond? Des gens frapper par une voiture, elle devait en voir des tonnes dans une journee! Alors que le silence s'installait encore une fois, je me mis a penser aux reactions de mes proches. On aurait dit que mon esprit avait du mal a accepter que j'etais morte. Le fait que j'avais l'air encore bien vivante ne m'aidait pas. J'avais beau me le repeter encore et encore, j'etais incapable d'en prendre completement consience.

La mort se leva si brusquement que je manqua de faire un crise cardiaque. Bon, je l'avoue, c'est difficile sans coeur, mais disons que j'avais manquer de faire un bond de cinq metre de haut. Un vieut quai delabrer venait d'apparaitre dans le lointain. Mon ame fut secouer d'un frisson quand je remarqua que la barque allait directement vers le quai. Nous accostames. La faucheuse me faisait signe d'un doigt osseux d'y allez. Plus peureuse que ca, je me serais rouler en boule dans le fond de la barque en gemissant que je voulais y rester. Mais, quelque peu orgueilleuse, je ne le fis pas et deposa prudemment mon pied sur une des planches. La barque disparue si vite que j'eus juste le temps dy mettre l'autre. Ce squelette me narguait, un peu plus et je tombais dans cette eau. Je lanca un regard furibond et je resta un long moment la, a perdre mon regard dans la brume. Et bah, ma vieille, t'aurais du rester coucher aujourd'hui... Pensais-je. Une voix feminine me ramenait rapidement a la realiter.

<- Kaylia.... Kaylia... Allez, viens, ne reste pas la.

Alors la, j'avais plus envie de partie ne courant! Ne voyant pas d'autre chemin, je du me resigner a ecouter la voix de femme. D'un pas rapide, je mis a arpenter le quai de bois, voyant au loins des formes floues qui se dessinaient dans la brume. Je n'avais qu'une envie, y arriver au plus vite. Plus je m'approchais, plus j'avais l'impression de distinguer une sorte de ville, avec de hautes habitations d'on je ne voyais parfois meme pas le toit. Je me suis mise a courir, ne craignant plus que le quai ballotant se casse. Mes pieds se mirent a effleurer une surface plus lisse et dure, signalant le fait que je n'etais meme plus sur le quai. Je ne me retourna pas pour voir s'il avait disparu, je n'en avais pas grand chose a faire en ce moment. J'entrepris donc une longue marche parmis les batiments vides, au beau milieu d'une rue deserte. La voix feminine c'etait tut, ce qui m'aidait point a savoir ou je devais me rendre. Ces habitations etaient toutes blanches, sans aucune exeption a la regle. On ne pouvait pas y voir une sale tache! Mon regard farfouillait un peu partout, surtout les coins les plus sombres, de peur que des milliers de rats sortent et m'attaque. Je me sentais comme une proie facile, le predateur se cachant dans mon ombre. Je marchais a present un peu plus lentement, ma course m'ayant grandement essoufler. Je n'etais pas une grande admiratrice du sport et mes notes en education physique en souffraient grandement. Ma gorge me piquait et mes jambes etaient molles. Comment je pouvais reussir a ressentir tout cela? J'etais morte, nan? Habituellement, une ame, c'est comme un fantome... Je n'y comprennais pas grand chose, j'agissais comme si j'etais toujours sur terre. En m'observant dans une vitrine, je me rendis compte que j'etais parfaitement solide, meme si j'etais extremement pale. Il faut dire que j'avais toujours ete d'un naturel blanchatre, mais la, on aurait dit que je m'etais lancer dans un grand pot de farine et que je m'etais rouler dedans. Je voulais des explications, et vite. Le doute commencait a s'emparer de moi. Et si j'avais imaginer la voix? Et si personne ne venait et que je restais ici pour l'eterniter...? T'en aurait du temps a perdre, pensais-je. Nan, ce n'etait pas possible. Comme pour me convaincre de la situation, je serra bien fort mon poing et le brandit bien au-dessus de ma tete.

- Ou etes-vous? Dite moi ce que je fais ici, bon dieu de merde!
<- Parce que nous devions te voir. Et surveille ton langage, Dieu t'ecoute.

Je resta stoique un moment, surprise et aux aguets. Au fond, je ne pensais pas rellement qu'on allait me repondre. Je me tourna tres lentement et malgrer cette precaution, j'eus un susaut. Trois etre fantomatiques se tenaient devant moi. J'etais capable malgrer leur legere transparence de les detailler. C'etait des anges, enfin, je crois. Il y avait une femme et deux hommes. Ce qui me frappait chez cette femme, s'etait l'autoriter qu'elle degageait de son etre lumineux. Deux grandes ailes etaient replier dans son dos, je pouvais les voir car elles etaient immenses et depassait sa tete. Mais ce qui me fascinait le plus, c'etait ces cheveux. On aurait dit qu'ils etaient tailer dans le diamant. Les hommes etaient les plus flous. Le plus grand etait chauve et sa tete etait aussi ronde qu'une boule de quille - j'avais ete incapable de ne pas faire la ressemblance et je retins un rire hysterique -. Mes mains tremblais, j'etais au bord du gouffre, il y avait trop d'information en meme temps pour mon cerveau, il etait en train de cuire a l'interieur de ma boite cranienne. Au fond, avais-je toujours un cerveau? Bien sur, sinon, comment je faisais pour penser et reflechir? Mon regard se porta lentement sur le plus gras des deux hommes, qui portait la barbe bien longue. Tous portaient des toges et avaients des yeux d'un bleu incroyablement purs. Si attrayant que je ne devais pas les regarder, sinon je m'y perdais.

- Vous etes en train de me dire que vous avez fait tout ca juste pour me regarder?
<- Allons, tu n'es pas vraiment morte. Dans le monde des vivants, ils le croient. Mais tu es toujours lier a ton corps. La preuve, tu es solide et tu ressens presque tout.

Sa voix etait si severe, ma machoire en crispa un moment. Cette ange - oui, ca devait bien en etre une - me fixait comme si j'etais l'etre le plus stupide qu'elle n'avait jamais vu. Mais cela ne me derangeait pas, au contraire. Ces paroles m'enchantaient! Je n'etais pas vraiment morte, je pouvais toujours retourner a mon corps et vivre. Rien ne comptait plus que cette information a present. J'allais redescendre en bas et tout oublier. Promis, je n'allais rien en dire. J'observa un instant les trois autres et demande, toute exciter.

- Bon, et bien, renvoyez-moi!
<- Ca ne marche pas comme ca. Tu nous ecoutes avant. Ta visite n'est pas une erreur.

C'etait a present celui avec le ventre rebondi qui venait de prendre la parole. Sa voix etait grasse et profonde, comme un roulement de tonnerre. Ses ailes c'etaient deplier en meme temps qu'il parlait, me donnant l'impression qu'il etait plus imposant et massif que tout a l'heure.

- Dite ce que vous avez a dire, alors.
<- Kaylia, Kaylia.... - Commenca t-elle en lancant un regard lasser dans ma direction. Laisse nous nous presenter d'abord. Je m'appelle Myreille.
<- Je suis Alfred!

Me lanca joyeusement le gras. Je fus surprise de constater que celui qui etait maigre ne disait jamais rien et ne bougeait pas d'un pouce. Si ces yeux n'auraient pas eu l'air aussi vivants, j'aurais pu facilement croire que ce n'etait qu'une statue. J'arreta de le fixer au moment ou Myreille - celle que je surnommais avec affection la vieille megere - continua de parler.

<- Sois serieuse, petite, une grande mission t'attend. Une mission que tu as lamentablement echouer dans tes vies anterieurs. Avant, nous retablissions l'ordre a ta place, mais nous sommes trop faible a present. Nous t'avons fait venir ici pour t'expliquer cette mission, pour etre sur que tu sois prudente et qui comprennes ce que tu dois faire.
<- C'etait notre erreur. On te croyais capable, toi et ton guide spirituel, qu'avec des indices mis specialement sur ta route, d'accomplir ce pourquoi tu es nee. On avait tort et maintenant, on va tout t'expliquer et mettre en oeuvre pour ta reussite.

Alfred me regardait comme s'il attendait que je lui pardonne, ce qui me mit mal a l'aise. Je ne dit rien, trop stupefaite pour repondre. Mon cerveau avait beau essayer d'analyser et comprendre, je ne savais quoi penser de toutes ces paroles. Moi? Je n'en croyais pas mes oreilles. Je me suis mise a rire, de facon incontrolable. Lorsque que j'arriva enfin a retirer les larmes qui detalaient sur mes joues, je remarqua le regard dur que me portait Myreille. Il etait evident qu'elle allait me chauffer les oreilles pour cette reaction. Mais comment ne pas rire? Je decida de me taire et d'ecouter ce qu'il avait a dire, plus vite ils auraient fini leur baradin, plus vite je pourrais retourner vivre une vie normale.

<- Pourquoi ris-tu?
- C'est un reve, c'est sur! Je vais me reveiller bientot. J'ai rien de plus qu'un autre, je dirais meme que je suis en dessous de toute moyenne!
<- Tu as bien plus a offrir que les autres.
- Commme quoi? Je faillis rajouter : < Miss je sais tout >.
<- Tu n'as pas a le savoir pour l'instant. Nous ne te donnerons que tres peu d'information pour le moment. Mais, de retour dans ta vie, nous t'envoyerons d'autres signaux. Ton guide viendra te voir. Surtout, soit attentive a ce qui t'entoure. En fait, c'est la premiere fois dans l'histoire de l'humaniter qu'un guide restera pres de son proteger et restera visible. Tu dois comprendre que ce n'est pas ta mere mais qu'il a quand meme de l'autoriter sur toi, s'il te donne des conseils, ecoute-le, sinon nous le saurons. Il met son existence en danger pour toi. Comprend que tu dois etre prudente, nous ne pouvons plus te proteger, ta survie est la chose la plus importante. Nous sommes tous en grand danger, si tu echoues une autre fois. Au ciel comme sur Terre. Fait attention, je t'en pris, arrete de me regarder comme ca et ecoute attentivement.
<- Bien. Alfred lissa sa toge juste avant de continuer. toute personne qui nait a quelque chose a accomplir. Un guide est lier aux gens pour qi'ils reussissent a allez dans la bonne direction. Un guide ne peu malheureusement pas prevoir quand la mort se decide a frapper. Il arrive qu'elle retire la vie a quelqu'un qui n'avait pas fini son travail.
- Expliquez moi enfin ce que je dois faire, que je puisse partir d'ici!

C'etait a present de l'impatience qui teintait ma voix. Je voulais faire finir tout ca, partir et tout oublier. J'avais l'impression d'etre a la place d'un droguer qui hallucinait. C'etait juste un reve, une saloperie de reve! Les anges resterent un instant sans reagir. Puis, les anges se regarderent et je crus lire de la colere dans leur regard. Je ferma ma bouche et me fit petite, me rendant compte que j'avais ete extremement arrogante. A quoi j'avais penser, c'etait eux qui me renvoyaient, se serait bien le bout de la merde s'ils decidaient de me garder, finalement. Je me sentais quand meme honteuse. Mes parents ne m'avaient pas elever comme ca... Faut dire qu'ils ne m'avaient pas preparer a une telle situation. Ils parurent remarquer mon etat constant de malaise et la tempete se calma dans l'ocean qui formaient leur yeux. La pression se fit moins forte sur ma cage thoracique et je me sentie un peu plus detendue qu'avant. Un banc de pierre apparu brusquement derriere moi et j'y posa mes fesses d'instinct, mettant mes mains sur mes genoux. Un frisson parcourut mon corps et me donna la chair de poule. Enfin, je ressentais la sensation mais en observant rapidement mon bras, je n'y vis qu'une peau lisse et normale. Alfred, un sourire qui se voulait reconfortant, s'approcha un peu plus de moi.

<- Bon. Vois-tu, dans ton monde a toi, il existe deux cles ou si tu veux deux sceaux en Wulz.
- .... Wulz?
<- C'est un metal fondu, fait specialement avec deux metaux indestructible venant de... Comment vous dite deja? Paradis et Enfer.
- Ah... Fis-je, un mal de tete s'annoncant a l'horizon.
<- Poursuivons. Ces deux sceaux sont tres differents. Un permet de rester enfermer et l'autre de se proteger. Donc, celle qu'on surnomme < Syt > permet de garder fermer a jamais les portes de l'Enfer. L'autre, , permet d'entrer au Paradis.
- J'peux savoir quel est le rapport avec moi?
<- Vois-tu, il arrive parfois que des demons reussisent malgrer nos gardes de se sauver et de se cacher dans votre monde. Ils cherchent les deux clees. Une pour essayer de la detruire et l'autre pour attaquer le Paradis. Ce serait desastreux entre leur mains.
- S'il y aurait des demons sur Terre, je crois qu'on les aurait deja remarquer, figurez-vous.

J'avais en tete le petit diablotin rouge qui rigolait avec sa fouche d'une main, le fouet de l'autre. Vu la tete que fit Alfred, j'avais totalement tort de croire que c'etait ce genre de creature. L'ange toussa un moment avant de reprendre la ou il avait arreter.

<- Tu ne comprends pas. Ils prennent forme humaine. Ils pourraient meme faire partit de ton entourage sans que tu ne le saches! La moitie du temps, ils se cachent sous forme d'archeologue. C'est plus facile pour fouiller les endroits susceptibles de contenir les deux clees.
- Vous n'etes quand meme pas en train de me demander de trouver les clees!? M'exclamais-je, legerement decourager que cela prenne autant de temps.
<- Non non, mais si tu peux, fais-le!
- Qu'est que je dois faire, alors?
<- Retrouvez les creatures pour les detruire. Il n'y en a pas beaucoup sur Terre et maintenant que nous nous sommes parler et que vous vous etes retrouver ici, ils sentiront chez vous une menace.
- Vous n'etes pas serieux?
<- Je ne l'ai jamais autant ete! S'exclama Alfred, appuyer par les deux autres.
- Comment je suis supposer faire!? Je ne suis qu'une...
<- Si, tu peux. Maintenant, va.

Une main invisible s'aggrippa et planta ces ongles accerer dans ma chaire. Je me suis mise a hurler sous la douleur, tirer vers l'arriere avec force. Les trois anges commencaient a s'effacer. Leurs voix vinrent une derniere fois jusqu'a mes oreilles, comme un souffle doux.

<- Fait confiance a ton guide.

Je gigotais et cette mains ne relachait pas sa prise. Je ferma finalement les yeux, la peur me crispant le ventre. Je me sentis pendant quelque secondes soulever comme un simple sac a patate, avant d'etre lancer en chute libre dans un trou sans fond. Je gardais obstinnement les yeux totalement clos, redoutant ce que je verais si je les ouvrais. Mon ame se heurta a quelque chose de tres dur et cela fit une sorte de bang sonore. J'ouvris enfin les yeux.

La douleur qui me traversa fut certainement la plus atroce de toute ma vie, et de loin.
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MessageSujet: Re: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptySam 1 Mai - 22:52

Les sables :

Dans le style de Stephen King. Moins developper. Une jeune fille qui est obseder par l'Egypte s'y rend. Elle se rend compte bien vite de son erreur : Une creature, enfermer dans un vase canope depuis la creation du monde, a reussit a sortir du temple ou il etait enfermer. Dans un rayon de plusieurs kilometre de lui, les gens se transforment. Des ailes leur poussent, ils deviennent ideux... et surtout, cannibale et aggressif. Au bout millieu du desert, accompagner de plusieurs personnes, les survivants tentent de s'en sortir vivant. C'est la course au plus chanceux.

( Aucun chapitre )

******************************************

Bracelet du Malheur:

Une jeune fille, avec sa famille dans son chalet dans le nord, se leve un matin pour aller au toilette exterieur, suivi de son chien trop gros. Malheureusement, un feu semble prendre au loin. Juste pour en etre sure, elle s'y rend mais ne retrouve que des bracelets brulants. Decidant de les prendre, le reste de la journee se passe s'en encombre. Seulement, le lendemain, toute la famille est malade. En se rendant au village seule, Kachina prend peur : Il n'y a personne. Tous le monde a la meme maladie, sauf elle. Les humains sont attaquer : les autres planetes ont decider qu'ils avaient fait assez de tort, ils ont donc decider de prendre la planete et de se debarasser d'eux. Toutefois, l'un d'eux a decider le contraire : il doit aider la seule qui n'est pas atteinte, celle qui a trouver ces bracelets. Avec l'aide de l'extraterreste Pick, qui est un crapaud aux defenses d'elephant de la grosseur d'un ours, Kachina doit se rendre jusqu'aux envahisseurs, au depend de sa vie.


Dernière édition par Lexou le Sam 1 Mai - 23:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptySam 1 Mai - 22:57

Cordelia:

Petit livre, c'est l'histoire de Cordelia, une enfant de 11 ans, totalement muette depuis la naissance. Ces parents meurent subitement dans un accident de voiture, quelque semaine apres avoir demenager en compagne. Samantha, au prise avec sa niece, decide de lui montrer la mort sous un autre angle. La niece, incapable de comprendre pourquoi ces parents sont partis ainsi, decide les rejoindre dans le monde que lui a parler sa tante. C'est ainsi que la petite fugue avec son chien Boudeur, son sac en cocinelle pleins a craquer. J'ai commencer ce livre pour montrer la mort et pour donner une certaine morale qui est trop profonde dans notre societer d'aujourd'hui : l'apparence. En effet, Cordelia rencontrera plusieurs personnes au cours de son petit voyage et elle comprendra beaucoup de chose.

Chapitre 1 ( pas tres long... )

En cet apres-midi chaud et collant de juillet se deroulait la jovifoire, a saint-jovite. Les magasins, pour cette semaine speciale, etalaient leurs marchandises sur les trottoirs, espereant que le beau temps ne laisse pas place aux gros nuages gris. Deja, en avant midi, les petits restaurants et cafer qui bordaient la rue principale etaient pleins a craquer. Il etait difficile de trouver des endroits pour manger, alors les autres rues autour etaient presque aussi bonder que la rue principale. Cette foire etait bonne pour le commerce et cela permettait a plusieurs de se rencontrer pour s'amuser. Les voitures avancaient a pas de tortues alors que les trottoirs etaient bonder de gens, certains parfois plus presser que d'autre. Des gens entraient et sortaients des boutiques, des sacs a la main. La temperature atteignait presque les 30 degrer celsius, l'humiditer etait particulierement pesante. Malgrer la chaleur, tous ici etaient la pous prendre du bon temps et relaxer avant que les vacances de la construction se terminent. Enfin, presque tout le monde.

Samantha commencait a perdre patience, les mains crisper sur son volant. C'etait incroyable, comment pouvait-il y avoir tant de gens!? Ses mains etaient moites, la femme essayait de se concentrer sur la route en meme temps de se frotter une apres l'autre les mains sur son jean. Ca en devenait difficile de trouver une place de stationnement dans les environs. Elle du se rendre plus loin, dans le stationnement d'une epicerie. Poussant un profond soupir, Samantha observa dans le retroviseur. L'image que lui renvoya le mirroir la decouragea. Ses joues etaient toujours rouges des larmes qu'elle avait pleurer il y avait tres peu de temps. Son nez l'etait aussi, mais a cause du nombre de mouchoir qu'elle avait utiliser. Ses yeux etaient renfoncer dans leurs orbitres et on aurait dit que ses cernes etaient de veritable cratere. Ses cheveux etaient en bataille, pleins de noeuds. Toutefois, Samantha decida de ne pas s'occuper de son apparence pour le moment. Et puis, elle etait venue ici pour l'unique but de ce changer les idees, a elle et Cordelia. Tournant lentement la tete vers le siege arriere, Samantha observa un instant la petite fille de sa soeur. Celle-ci regardait par la fenetre, le regard eteint. Son boston terrier Boudeur etait blottit sur ces genoux, les oreilles dresser. Cela faisait deux jours que la tragedie c'etait produite, les funerailles des parents de Cordelia serait pour la semaine prochaine. En attendant, Samantha s'occupait de la petite fille, le temps que les dernieres volonter des defunts soit dicter et que les autoriter tranche quand a la question de la nouvelle demeure de Cordelia. Bien des membres de la famille offrait de s'occuper d'elle. Seulement, il fallait de l'argent. C'etait une autre bouche a nourrir, a payer. De plus, Cordelia n'etait pas comme les autres enfants. Elle necessitait des choses d'on les autres n'avaient pas besoin. La petite orphelinne etait muette depuis sa naissance.

C'etait d'ailleurs cette particuliariter qui rendait la tante mal a l'aise en compagnie de sa niece. Il avait toujours ce silence pesant autour de la petite. On ne pouvait pas avoir de discussion avec elle, Cordelia en devenait mysterieuse. La fillette ne repondait qu'au question d'on la reponse etait oui ou non, en hochant sa tete. Un frisson parcourut la colonne vertebrale de Samantha et celle-ci ouvrit brusquement la portiere, s'extirpant du silence. Une brise vint froler son visage, ainsi que des odeurs allechantes de nourritures. Prenant une grande bouffer d'air frais, la femme se retourna en entendant la porte arriere se refermer. Cordelia etait aussi sortie de la vieille Chevrolet, avec Boudeur. Elle observait autour d'elle, gratouillant l'arriere des oreilles de son chien. Samantha vint la rejoindre, se demandant comment une fille qui venait de perdre ses parents pouvaient etre aussi peu expressive. En y repensant, la tante n'avait pas eu le courage de lui expliquer ce qui etait arriver. Elle etait si jeune, Samantha avait preferer simplement lui dire que ces parents etaient partit pour un monde meilleur et qu'un jour, elle les reverrait la bas. La tante se disait que ce visage pale et fermer finirait par s'ouvrir avec le temps.

Tiens, la tante remarqua que sa niece avait amener son sac cocinelle et qu'il etait plein a craquer. Samantha decida de ne pas poser de question sur ce qu'il contenait et laissa le sac a Cordelia. Deja que leur relation etait tendu, la tante preferait laisser la petite tranquille. La tante s'approcha de sa niece mais en voyant le boston terrier grogner, garda ces distances. Le chien avait tendance a mordre ceux qui s'approchaient un peu trop de sa petite maitresse. De toute facon, ses grands yeux vitreux et sortit de leur orbitres ne donnait pas vraiment envie d'allez le caresser. Samantha se disait que Cordelia etait bien la seule a le trouver mignon. Ce chien venait d'une maison d'horreur. Vous savez, ces maisons pleines de chiens malades mal entretenues? Ils essayaient de rescaper le plus de chien possible mais, malheuresement, certains etait des cas perdus. Surtout Boudeur. Il etait aggresif et pour tous la seule solution etait l'euthanasie. Mais, un peu avant de prendre completement la decision, Cordelia entra dans la SPCA qui contenait les chiens. Elle ne regardait pas les jolies chiots, non, elle c'etait directement diriger vers Boudeur. Les parents de Cordelia ne savait pas ce qui c'etait passer mais lorsque des gens de la SPCA vinrent vite sortir la fillette de la cage du chien, Boudeur avait changer. Il etait affectueux et jappait lorsqu'on eloignait la fillette de sa cage. Un lien, des le premier regard, c'etait tisser entre les deux. Ils acheterent le chien. Depuis ce temps, le boston terrier ne la quitte jamais. Meme quand elle prend son bain! Ces yeux sont toujours sur elle.

Puisque Cordelia tenait la laisse de Boudeur par la main droite, elle decida de sa mettre a sa gauche, pour eviter les dents du canider. Ils avaient l'apres-midi pour se promener sur la rue principale. Samantha s'arretait de temps en temps devant les boutiques, proposant a Cordelia d'essayer des choses. Au debut, la fillette ne semblait pas du tout vouloir explorer, serrant la main de sa tante avec force, la pressant a avancer. Il etait evident que la petite fille n'avait pas envie de s'adonner a du shopping et c'etait bien normal. Toutefois, en apercevant la librairie, Cordelia devint plus exciter, les yeux grands ouverts. Samantha sourit faiblement, la jeune fille adorait lire. Entrant dans la boutique, Cordelia remarqua tout de suite un livre sur les chiens. Commencant a le feuilleter, la tante en profita pour l'observer. Cordelia tenait fermement la laisse de Boudeur, bien que celui-ci n'aurait meme pas bouger si elle l'aurait lacher. Ses yeux verts fixaient les images, ses levres bougeant legerement pendant qu'elle lisait les descriptions sous les differents chiens. Samantha prit delicatement le livre des mains de sa niece, allant l'acheter. La petite semblait heureuse, ca se lisait dans ses yeux malgrer l'absence de sourire. Deposant la sac dans la main tendu de la petite, Cordelia serra le livre contre elle. La tante soupira et conduisit la petite troupe a l'exterieur. Samantha du se cacher les yeux du soleil en levant la main, se regard se rendit finalement sur une boutique plus loin.

Pourquoi pas.

Puisque le soleil commencait a taper fort, Samantha prit la main de la petite et l'amena vers une cremerie, essayant de gagner un sourire sur ce visage pale. Avant d'entrer dans la file d'attente, Samantha se pencha et observa un moment Cordelia avant de lui demander son avis.

- Tu veux une creme glacer, Cordelia?

La petite parut reflechir et hocha la tete positivement. Malheurement, il n'y eut meme pas l'ombre de sourire sur ces levres. Cordelia pointa une saveur apres un petit instant d'hesitation. Une creme glacer au chocolat. La tante se mit donc en ligne, laissant Cordelia s'asseoir sur un banc de bois avec le boston terrier. Cette journee aurait du etre pour la detente, mais elle allait etre longue. Samantha restait patiente alors que la file avancait a pas de tortue. Elle lancait de temps en temps un regard sur la petite, pour etre sur qu'elle ne bouge pas. Celle-ci regardait dans son sac, ces levres bougeant legerement. La tante frissonna. Il arrivait a Cordelia de faire semblant de parler, comme si on pouvait quand meme l'entendre. Le boston terrier fixait la petite comme s'il l'ecoutait. Ce duo etait vraiment etrange, on aurait dit que tout deux se comprennait, sans avoir besoin de l'usage de la parole. Samantha ne s'en rendait meme pas compte mais elle avancait d'elle meme en regardant sa niece et son chien, manquant de frapper le comptoir du la cremerie. La vendeuse lui lanca un regard lasser, les cernes creuses sous les yeux. Elle machait son chewing-gomme avec exageration, il etait visible qu'elle n'etait pas tres heureuse d'etre la. La tante retint une critique sanglante et commanda deux cremes glacer, cherchant dans son sac a main son porte-feuille d'un air furieux. Elle paya rapidement et arracha presque les deux cornets des mains de la vendeuse qui lui adressa un regard noir. L'ignorant completement, la tante s'arretant et echappa les cornets.

Cordelia avait disparue. Boudeur aussi.

La panique s'empara de la tante. Plus rien n'importait a present, pas meme les cremes glacer qui fondaient sur le trottoir. Elle avait delaisser son regard une minute, une seule! Peut-etre c'etait-elle juste eloigner pour promener Boudeur. Les jambes tremblantes, Samantha se mit a crier son nom, bousculant les passants qui se retournaient, marmonnant des insultes. Elle devait etre tout pres, elle ne pouvait pas etre bien loin. La tante sentait son coeur tambouriner dans sa poitrine, les jambes qui tremblaient, la faisant presque tomber. Son regard avait beau farfouiller dans chaque recoin, Cordelia et son chien etait introuvable. Elle glissa, son talon haut se piegeant dans une bouche d'egout. Au loin, la tante apercu une voiture de police, celle-ci s'assurant que la circulation etait correct. Comme si un ours courrait derriere elle, Samantha courrut dans sa direction, hurlant a l'aide. Ses yeux continuaient a chercher mais elle ne voyait pas le petit manteau gris que portait sa niece parmis la foule. L'homme appuyer contre la voiture leva la tete, visiblement surpris. Avancant vers la tante toute essoufler, l'amena pres de la voiture.

- Que se passe t-il, est ce que ca va?

- Vous... v... vous devez m'aider...

- Bien sur, mais commencer par me dire ce qui vous arrive.

- Ma niece a disparue.
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MessageSujet: Re: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptySam 1 Mai - 23:00

Et le dernier, celui que je travaille le plus dessus...

Les chroniques de l'inverse :

Histoire de Tery qui est aspirer par un carcajou dans le monde inverse aux notres. J'avais deja poster le resumer sur MCS, mais je le remettre plus tard en editant ce poste.

Chapitre 1 ( non fini )

La planete Terre, a nos yeux, est encore le seul endroit ou la vie existe. Pour l'instant, nous somme incapable de prouver qu'ailleurs d'autre creatures vivent sur leur propre planete. Qu'arriverait-il si se serait le cas?

Le cadran sonna huit heure, sa sonoriter terne et monocorne se repercutant dans l'appartement desert. Il fit durer le calvaire une bonne minute avant de decider de se taire. Oh, mais il reviendrait a la charge tres bientot si quelqu'un ne le faisait pas taire. Il recommenca dix minutes apres, n'abandonnant pas la partie. Une main vint tirer le fil qui le retenait a la vie, les lumieres du cadran se fermerent enfin. La main resta un instant avec le fil entre ces doigts, avant de se mettre a plat au sol pour aider le corps emmitoufler dans les couvertures a se sortir de l'emprise du sommeil et de la chaleur reconfortante. Se tirant difficilement du lit, Tery traina des pieds hors de sa chambre, de maniere particulierement exagerer. Elle s'appuyait sur le mur pour etre sure de ne pas tomber, glissant doucement vers la cuisine. Le contact du carrelage froid la fit frisonner, elle alla rapidement s'asseoir sur une des chaises hautes du comptoir. L'adolescente resta les yeux fermer, passant une main dans ces cheveux en brousailles. Tery avait les jambes qui etaient grouillantes de fourmis, elle detestait cette sensation si desagreable que des millions d'insectes vous mordait la peau en meme temps. Ouvrant les yeux sur la cuisine, elle du les refermer. La lumiere de la porte vitrer se repercutait sur la blancheur immaculer de la piece. C'etait incroyable comment sa grand-mere etait une accro du menage, ici, le blanc etait blanc, point final. Justement, ou pouvait donc etre passer sa grand-mere? Curieuse, Tery pencha la tete vers le couloir, cherchant a voir si celle-ci etait deja partie pour son rendez-vous. La porte de sa chambre etait bien ouverte, montra un lit fait et sans aucun pli. A force, on s'habituait a cette paranoia de la perfection.

- On dirait bien que tu vas te passer d'un bon dejeuner ce matin...

Murmura t-elle, la bouche pateuse. Observant la cour arriere par la porte vitrer, Tery fronca les sourcils. La raison du pourquoi qu'elle avait mis son cadran ne lui revenait pas. Bof, elle finirait bien par s'en souvennir. Ca devait etre a cause de la fatigue. Elle ignora son ventre qui criait famine et se rendit dans la petite salle de bain de l'appartement pour aller la prendre sa douche. Deposant son pyjama dans le panier a linge sale, Tery se glissa dans la douche. L'eau chaude lui faisait du bien, ca la reveillait lentement, comme si elle sortait lentement d'un coma. Donc, pourquoi si tot ce matin?....

- Recapitulon... Je suis arriver hier a 3 heure de l'apres-midi, pour... Etudier, non? Parce que...

Et la lumiere se fut dans sa tete. Elle avait passer plus de trois heures a etudier pour l'examen qu'elle avait tres tot ce matin. A 8h45. Hors, il etait et 25. Son coeur manqua un battement alors qu'elle ouvrait la porte a la voler, paniquer. Elle glissa sur la ceramique en sortant - elle avait oublier de mettre une serviette au sol - et du s'aggripper a ce qui lui passait sous la main. Ses doigts toucherent la porte de la phamacie et elle s'ouvrit avec force, deversant une partie de son contenu dans le lavabo. Au moins, Tery ne s'etait pas eclater la tete contre la porte de la douche. Le coeur battant a la chamade, elle se remit bien droite sur ces jambes et se forca a ne pas courrir, prenant le temps d'au moins prendre une serviette pres du panier a linge-sale pour se couvrir. Ne prenant pas le temps de s'essuyer, elle sortie de la salle de bain, laissant des traces de son passage sur le plancher tout propre. Au diable la propreter, si elle ne se grouillait pas maintenant, elle etait foutue. Cet examen etait particulierment important et si elle arrivait en retard, la porte ne lui serait pas ouverte. Et ses parents la tuerait.

Tery habitait avec sa grand-mere depuis plusieurs mois. La demeure familliale etait trop loin de son ecole et ses parents n'avaient pas voulus qu'elle habite seule. Ils avaient donc demander a Anitha si elle voulait prendre soin de leur petite fille, le temps qu'elle finisse au moins ces etudes a cette ecole. Et elle avait accepter. Malheureusement, meme si Anitha tentait de le cacher, Tery remarquait que sa santer etait defaillante. Ce matin meme, celle-ci etait partie chez le medecin, a cause d'etrange douleur au niveau de la poitrine. L'adolescente esperait que cela n'avait aucun lien avec le coeur. De plus, sa grand-mere etait souvent atteinte de douleur intestinale, la faisait quitter le repas a la moitier de l'assiette. Tery essayait subtilement de l'aider, car elle savait que Anitha etait une mule, elle ne desirait l'aide de personne. A 75 ans, elle etait encore capable de tout faire, oui monsieur! Meme si ces mains commencaient a souffrir de l'arthrite. Ces parents se sentaient plus rassurer en meme temps, ils savaient que si quelque chose arrivait, leur fille serait au moins la pour tenter quelque chose. Ils lui envoyaient souvent des messages sur son portable, pour verifier que tout allait bien. S'ils apprennaient qu'elle avait manquer un examen tres important, ils allaient debarquer dans l'appartement en hurlant.

La jeune fille entra dans sa chambre en courrant, s'arretant devant son armoire, juste a coter de son lit encore defait. On se demandait parfois si Anitha et Tery avait vraiment un lien de parenter: La chambre de Tery etait l'oeuvre d'un tsunami et celle de sa grand-mere etait impecable. Au moins, elle etait capable de s'y retrouver. Balancant des vetements au hasard, elle lanca la serviette au loin pour aggripper ces sous-vetements. En meme temps d'enfiler ces jeans, Tery cru entendre un petit grattement. Finissant de mettre son chandail, elle se rendit dans la cuisine, la d'ou venait le grattement. Le chat de sa grand-mere, Prince, etait devant la porte vitrer, le regard fixer sur la jeune fille. L'adolescente l'aurait bien laisser dehors, mais la temperature devait etre sous zero. Elle ne pouvait pas le laisser geler, les pattes dans la neige. Poussant un profond soupir, elle alla ouvrir la porte et laissa le chat noir entrer, celui-ci courrant rapidement vers le salon.

Avait-elle le temps de dejeuner? Tery s'approcha du refrigirateur qui ronronnait doucement, pour observer a l'interieur. Elle prit simplement une pomme malgrer les protestations de son ventre. Elle mangerait plus tard en revenant. Tery remarqua aussi qu'il manquait du lait, elle irait en chercher en revenant vers l'appartement. Croquant un bout de sa pomme, Tery courru dans le couloir et entra dans le salon. Prince etait devant son bol de nourriture, fixant celui-ci comme si ces croquettes seches pour chat allait apparaitre de maniere divine d'un moment a l'autre. Ne sachant pas si le rendez-vous de sa grand-mere serait long, elle du se resigner a le nourrir. Il ne lui restait que dix minutes, maintenant. Exasperer, elle engouffra le reste de la pomme dans sa bouche pour mettre son manteau. Essayant de la macha, elle prit le sac de nourriture poser a coter du bol et le remplit. Le chat ne mit pas une seconde pour mettre sa tete dedans et manger, comme si la chose qui le lui avait donner le reprendrait. Laissant tomber le sac de nourriture sur le sol avec un bruit mat, elle alla glisser ses pieds dans ces bottes, croquant le coeur de la pomme avec degout. Elle s'arreta brusquement, pensive.

- Ou est passer mon sac?

Pensa-elle tout haut, les sourciles froncer. Ca y est, elle allait se mettre a crier. Mais avant que la panique ne prenne encore de l'ampleur, elle le vit, legerement cacher derriere la porte de sa chambre. Sans une seconde a perte, elle alla le chercher et s'elanca ensuite a l'exterieur, le froid mordant la faisait frisonner. D'ailleurs, elle faillit partir sans verouiller la porte.Roh aller, fait pas ca! Pensa t-elle, les mains tellement tremblantes qu'elle avait du mal a mettre la cle dans la serrure. Elle du s'y reprendre deux fois avant de pouvoir verouiller correctement la porte. Verifiant que tout etait enfin correct, Tery pu enfin prendre les jambes a son cou, laissant derriere elle un appartement ou le sol etait glissant, ou le lavabo etait toujours pleins de medicaments et de produits et ou sa chambre etait encore plus desesperante que d'habitude.

La jeune fille zizaguait entre les passants, concentrer sur sa route. C'etait une veritable course a obstacle, Tery s'essouflant assez rapidement, evitant de peu une borne fontaine. La jeune fille se demandait si ces chevilles allaient tenir longtemps ou si elles allaient eclater dans les secondes qui suivraient. En prenant un tournant, Tery faillit faire un face a face avec une camarade de classe. Celle-ci avait le sourire fendu jusqu'aux oreilles. Elle aggrippa l'adolescente avant que celle-ci ne continue sa course. Surprise d'etre arreter, la jeune fille se tourna vers sa camarade, avant de se rendre compte que celle-ci etait supposer, tout comme elle, etre dans la salle d'examen. Se preparant a le lui faire remarquer, la dite camarade - Sophie c'est son nom - lui coupa la parole.

- Eh, Tery, devine quoi? Les examens sont annuler!

Le coeur battant toujours a la chamade, Tery cru que Sophie ne lui faisait qu'une mauvaise blague. Mais son sourire fini par lui faire comprendre que c'etait la veriter. Le soulagement et la colere la submergea. Et dire qu'elle avait courru comme une poule sans tete pour rien! Elle avait l'air d'une bien belle imbecile, maintenant. Reprenant son souffle, elle lui repondit.

- Comment ca?
- Y a une epidemie de gastroenterite - c'est vraiment degoutant! -, beaucoup de professeur et d'eleves ne sont pas la. On peut relaxer au moins une autre journee, tous les autres cours sont annuler. Pas mal, hein? En attendant, tu veux venir au restaurant avec le reste de ma bande?

Tery grimaca. Ces amis, elle ne les connaissaient pas vraiment. De toute facon elle avait plus envie de retourner dormir sur le champs. Une journee de conger a l'improviste c'etait bien, autant essayer d'en profiter le plus possible avant de devoir vraiment faire face a ce maudit examen. Elle pensa un instant et decida de mentir, meme si ce n'etait pas vraiment le cas.

- Desoler, ma grand-mere doit etre revenue du medecin, je vais aller voir si...

Elle n'eut meme pas le temps de continuer. Sophie marchait deja, ignorant le reste de sa reponse. Tery resta un instant stoique, avant de commencer a se retourner. Derriere elle, la jeune fille entendit la voix de Sophie, au loin.

- Si tu change d'idee, tu n'auras qu'a nous rejoindre!

Tu peux bien attendre des jours, je ne viendrais certainement pas! Pensa Tery, qui se mit ensuite a rire. Cette espece de lunatique ne lui avait meme pas dit ou elle se rendait. Tant mieux, l'adolescente n'avait franchement pas envie d'y aller, cela ne lui rajoutait qu'une autre bonne pour retourner vers l'appartement. Le coeur a present plus leger, la jeune fille repartie dans l'autre direction d'un pas lent et les poches dans son manteau, la jeune fille remarqua du coin de l'oeil une pancarte sur une publiciter de lait. C'est vrai, elle devait aller en chercher avant de revenir. Poussant un soupir, elle prit la direction de la station de service la plus proche. Marchant lentement, elle pu apprecier le paysage.

On etait en pleins moins de fevrier, a Montreal. La neige commencait a tomber doucement, le vent soufflait. Le froid lui faisait rougir les joues. Maintenant qu'elle avait arreter de courrir, Tery grelottait. Elle n'avait pas penser a bien se couvrir, habituellement en ce mois les temperatures restent pres de zero. Aujourd'hui etait un jour d'exeption. Pressant le pas pour ne pas geler sur place, la jeune fille
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Firemagma
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MessageSujet: Re: Histoire en vrac.   Histoire en vrac. EmptyMer 23 Juin - 20:01

Qu'es que c'est que cette histoire?!
Aucun post ici pour féliciter Lexou!!
* brule tout le monde*
Nah mes ho!

Bon, pour ma part jtavé promis que je lirait t'es fics ^^ Bon j'ai mit plus de temps que prévu, mais avec les exam et tout... Mais au moins c'est fait la! ^^
Sauf t'es deux derniers post, jlé est pas encore lu, je lirait plus tard
Sinon bah dans ce que j'ai lu, j'ai bien aimé ^^
La première avec la déesse est pas mal, j'aime bien ce genre d'histoire avec des Dieux, puis tu fais des référence aux Dieux Egyptiens, comme Osiris ^^
Celle avec la fille qui meurs est pas mal aussi. C'est assez mystérieux, sombre, puis la fille est assez marrante avec ses idées Smile
La petite avec l'extraterrestre a lair bien aussi, dommage il y est pas de chapitre.

Bon, bah j'espère qu'il y aura bientôt des news ^^
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