Allez, je poste ici quelques uns de mes écrits
En espérant être ne serais-ce qu'un peu lu XD !
I- Pacte de Lecture PsychédéliqueTout est blanc. Ou noir. Ou n'importe qu'elle couleur, car il n'y en a aucune. C'est à vous de choisir la couleur que vous voulez. Cela peut être du cyan, du vert fluorescent, ou bien même une couleur ne possédant pas de nom. Pourquoi ? Parce que, ou bien car, il n'y a encore rien pour l'instant. Le Pacte de Lecture n'est pas encore passé. Le roman n'est pas encore commencé. Mais qu'est ce qu'un roman ? Ici, c'est du n'importe quoi. Remarquez d'ailleurs, le fond commence à se composez d'une couleur surement violette ou fushia. Pourquoi ? Car vous avez vu « Psychédélique » dans le titre. Et y'a-t-il des formes étrange flottant dans le fond, se déplaçant et changeant sans arrêt ? En fait, le pacte de lecture est commencé depuis un petit moment. Car je vous parle. Oui, vous vous doutez de l'ambiance depuis les premières lignes. Donc il commence à se passez des choses dans votre tête. Car inconsciemment, quand on lit, on réfléchit. C'est humain.
Ils apparaissent. Ce ne sont que pour l'instant des silhouettes se découpant dans le fond. Vous êtes encore loin d'eux, vous ne les voyez pas vraiment. Vous ne savez rien de leur vie, tout comme il est strictement impossible que quelqu'un ici connaisse la votre… Car ce récit est fixé, il n'y a aucune interaction de votre part avec eux. Mais s'il vous plait, laissez-moi quand même essayé de vous faire croire le contraire.
Leurs voix commencent d'ailleurs à vous êtres audibles. Ce sont des bribes de discutions. Vous ne comprenez rien. Mais écoutez un peu mieux. Ce ne sont plus de vagues murmures. Cette fois, vous comprenez.
- Tu as pensé à donner à manger au chat.
- Ma fille est malade, elle a la rougeole.
- DS de math, aujourd'hui, et je n'ai même pas révisé…
- Elle va bien, au moins ?
- Fallait révisé, mon vieux…
- Non, désolé, j'ai totalement oublié pour le chat.
D'un seul coup, la dernière personne qui à dit ça disparait. Effacé, purement et durement, par l'écrivain. Les écrivains sont les pires dictateurs, ils se donnent le droit de vie et de mort sur leurs personnages... Et la, vous voyez un exemple. L'auteur a décidé que la mort était chose trop douce pour avoir quelqu'un qui ne pense pas à son chat.
N'oubliez pas, les chats, ce sont des dieux, qui ont tous pouvoirs, et qui gouverne notre vie. Vous pensez que ce sont eux qui vous appartiennent, mais c'est l'inverse.
Je sais aussi une chose. Il y a une forte probabilité que vous vous soyez demandé pourquoi je parlait de l'auteur à la troisième personne. C'est car le narrateur et l'auteur ne sont pas la même personne… Le narrateur n'est qu'un personnage du récit… Ici, l'auteur en est un… Et vous aussi. D'ailleurs, vous remarquez subitement que vous tombez. Cette chute semble sans fin, et vous voyez le sol, simple plan blanc dans l'espace au fond psychédélique. Les silhouettes ne vous remarque pas. Et vous savez qu'aucune ne va rien tenter pour vous sauvez. D'un coup, vous sentez que votre tête heurte le sol. Un choc. Une douleur. Intense, la douleur. Puis le noir. Une horrible sensation poisseuse sur la tempe… Et du noir. Rien que du noir.
II - Niveau de GrisLe soleil blanc était caché par les opaques et ternes nuages qui diffusaient une pluie grisâtre sur la sombre Capitale, ou la foule compactes d'âmes obéissantes vêtues du traditionnel noir, non-couleur devenue sacralisé par une mode reine des esprits, avançait sur le béton teinte de corbeau. Marcher, rien d'autre. Marcher avec les chaussures de sport d'un blanc sali, ou avec les chiques chaussures noires lustrées. L'unique but était d'atteindre un morne lieu de travail, avant de manger un repas presque coloré, petit instant de joie dans la journée, pour après reprendre le rythme gris et sombre de la journée. Après, quelques pièces grises passeraient dans les mains, et quelques billets ternis par l'usage rejoindrais les plus chanceux de la population.
Par contre, à la télé, dans la sombre soiré, un rare éclatement de couleur accompagne des nouvelles joyeuses. Quoique. Le chômage n'a pas augmenté, d'après les courbes aux vives couleurs chaudes, mais le gris revient. Noires violences. Teintes obscures de l'insécurité, du manque d'argent de l'état. Les immigré aux visages sombres quoique livides, qui terniraient une économie qui aurait été jadis fleurissante. Tout se gris ne ternis que les esprits, quand soudain une couleur unique leurs ait promise : l'or de la réussite, de la monnaie, de la sécurité, une couleur qui les envelopperaient de sa chaleur omniprésente et protectrice. Les discours finit, le monde retombe dans les ternes couleurs.
Je regarde doucement ce cortège de non-couleur s'avancer à mes yeux, et tout petit à petit se ternis. La joie se perd, les peurs augmentes. On ne parle que du gris, on se contente d'effrayer avec une supposer noirceur du monde. Chaque nouveau jour, un nouvel enfoncement dans cet enfer monochrome. « L'enfer c'est les autres » disait Sartre. Non. L'enfer, c'est ce gris, cette terreur qui vous étreint le cœur, qui vous cause terreurs voire même pleurs. Mais est-ce la vérité ? Je vois du bleu. Le bâtiment devant moi est brun. L'herbe est verte. L'homme même est pleins de couleurs ! Je me révolte. Je veux des couleurs.
Rejoins le rang des couleurs, libère ton rouge cœur du noir ambiant. Le monde est sombre, mais il est habité de gens pouvant faire office de lumière. Les problèmes sont réels, mais exigeons une véritable entraide, et surtout, arrêtons de vouloir que nous ne soit exposé qu'une peur, que les pires horreurs, que le plus exceptionnel. Mais il ne faut pas alors que nous n'ayons que la vision positive du monde. Il nous faut le bien et le mal, le bon et le mauvais. Les couleurs et le noir et blanc.
Je veux le rouge du sang, mais également de la volonté.
Je veux le vert de la maladie, mais également de la jeunesse.
Je veux le bleu du pouvoir autoritaire mais également du ciel.
Je veux le jaune du soleil.
Mais je veux aussi le noir des ténèbres, le blanc qui aveugle, le gris morne.
Je ne veux juste pas d'un monde en niveau de gris.
Voili-voilou
Deux textes plutôt cours, mais j'en ai écris bien plus que ça xD Là c'est juste que j'en met pas trop pour éviter d'avoir que des TL:DR XD. Le premier est un petit truc que j'ai écrit pour le fun, et le second c'était un gros raz-le-bol XD