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 3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil

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Kazh

Kazh


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MessageSujet: 3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil   3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil EmptyLun 19 Juil - 20:20

3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil Hinsein

Préface : Hinsein est un de mes vieux projet. Il est basé sur un univers assez spécial – l'univers de « 3E8 » – que je construit depuis déjà 4 ou 5 ans ! En fait, cet univers est parti d'un gros délire avec mon frère, et c'est agrandit, agrandit, agrandit... Limite, pour en parler il faudrait une encyclopédie complète xD ! Hinsein ne donneras forcément qu'une vision d'une petite partie de cette univers ^^. Vous devinerez que cette histoire seras légèrement imprégnée de mythologie nordique xD ! Par rapport à la version de PSoF, il s'agit d'une version corrigé par rapport aux commentaire de Feurnard, en tout cas pour le Prologue. Car le premier chapitre à du être grandement modifié, parce que :

- L'histoire des Léoss en général, et surtout celle de Katos et Venira, à été grandement modifié, et j'ai enfin une version définitive et passablement satisfaisante (on va dire que c'est pas trop nul).
- Je devais faire un lien entre deux partie de ce chapitre, qui n'avait pas tout de suite quelques chose à voir. J'ai mit une relation de cause à effet bien plus logique vu l'évènement qui se passe avant.
- J'ai entièrement refais le plan de la fic, cette fois ça va mieux marcher. C'est la première histoire que je fait avec un véritable plan.

~ Sommaire ~
- Poème liminaire : Futhark -
- Prologue -
- Rune préliminaire -

Futhark
Je vais vous conter un récit perdu
Celui de l'homme ou dieu qui fut tristement pendu
Transpercé d'une lance, ne pouvant plus se mouvoir
Pour chercher et trouver le plus divin savoir

Neuf jours et neuf nuit, son corps doucement flotta.
Vivant, mais dans la souffrance de sa lance,
De pain et de vin, subissant la carence,
Alors, enfin la sagesse des runes il trouva.

Neufs chants de pouvoirs divins lui furent inspirés
Et vingt-quatre vérités lui furent enseigné
Alors il put germer, enseigner, corriger.

« De mots en mots, les mots te mèneront
D'actes en actes, les actes te mèneront.

Tu chercheras les runes, tu les apprendras
Tu les dompteras, puis tu les traduiras
Celles crées par les divinités te guiderons
Enrichies par Odin, tout te dévoilerons.

Sais-tu comment les graver ? Sais-tu comment les interpréter ? 
Sais-tu comment les colorer ? Sais-tu comment les éprouver ? 
Sais-tu comment les implorer ? Sais-tu comment les sacrifier ? 
Sais-tu comment les exalter ? Sais-tu comment les effacer ? 

Mieux vaut ne pas trop les implorer que de trop sacrifier. 
La générosité est toujours récompensée. 
Mieux vaut celui qui n'aime pas du tous offrir 
Que celui qui le fait pour être récompensé !  »

Ce ne fut qu'après ce noble enseignement,
Qu'il ne put ressusciter doucement,
Comme si jamais blessure il n'avait connu.


Dernière édition par Kazh le Lun 26 Juil - 14:47, édité 2 fois
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Kazh

Kazh


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MessageSujet: Re: 3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil   3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil EmptyLun 19 Juil - 20:20

La Terre... Perle bleu perdu dans l'encre noire du cosmos, centre de l'impérialisme humain... Vaine civilisation qui se croyait invincible, dont les menaces ne transparaissaient que dans quelques romans, quelques films regardés par le peuple, mais dénigrés par les « grands ». Sotte civilisation qui se croyait au-dessus des peuples qu'elle soumettait à ses quatre volontés. Elle ne voulait pas voir sa fin arriver, elle se pensait éternelle, comme protégé par son demi siècle de contrôle sur les autres planètes... Mais tout à une fin. Et elle est pire quand elle arrive par le biais de l'absurde, du saugrenu... Du faux en général ! La Terre semblait l'empire du raisonnable... Mais absurde, Ô absurde... Il n'y a que toi qui soit pur.

PROLOGUE

« Attaque de dragons dans la ville coloniale de New Los Angeles, dans la colonie vénusienne de Nouvelle Californie. Trois dragons des montagnes ont été identifiés par les forces de l'ordre, mais bon nombre de témoignage parlent d'une meute de centaines de dragons féroces. D'aucun confirment qu'il y eut après coup une attaque de cinq lodijoads, mais accompagné d'une bande d'humain. Il ne s'agit donc pas d'une rébellion, mais d'une attaque organisée. Nous rappelons que les lodijoads et les dragons sont les deux espèces intelligentes indigène de la planète Vénus. Les terme entre les lodijoads, peuple d'animaux anthropomorphiques nommé Homo Zoomorphis, ainsi que les dragons, de l'espèce Draco et l'homme ont toujours été tendu sur la seconde planète, depuis sa colonisation en 1980 dans la ligné du plan Human on Space. Sur Mars, la Terre et la Lune, ainsi que dans les colonies des planètes gazeuses, les relations sont bien plus cordiales... »

La voix féminine qui sortait de la radio ne put pas terminer sa phrase avant de s'estomper. L'appareil venait d'être éteint, ne laissant rien d'autre que noir d'encre qui emplissait la pièce, à l'exception d'un écran d'ordinateur allumé. Un homme d'âge mur s'affairait sur le clavier, tapant un texte qui s'affichait rapidement sur l'écran luisant dans la noirceur ambiante. L'homme était préoccupé, il savait que l'ombre menaçante de la guerre planait sur la planète Terre... Il ne remarqua même pas les pas dans les couloir et fut surpris quand la porte s'ouvrit en grinçant.

- Encore dans le noir à travailler sur votre écran ? demanda une jeune femme de ménage à l'homme. Sauf votre respect, c'est dangereux, monsieur McHopper.

On était une nuit de l'automne 2075 et Théodore McHopper, président des Etats-Unis, ne s'était point aperçus que le soleil s'en était allé sommeiller au-delà de l'horizon. Un sourire étira les lèvres du visage fatigué du chef d'état qui alluma la lumière qui emplit aussitôt le bureau ovale ou siégeait l'homme. La pénombre fuit de tout la pièce symbole du pouvoir présidentiel, libérant cloisons crèmes et plancher bleu marine. L'homme se détourna des documents éparpillé sur le bureau et de l'ordinateur portable pour se tourner vers l'horizon et regarder la pleine lune qui emplissait le ciel. Il n'avait pas remarqué que la femme de ménage était partie. Il songeait au débat qui allait s'organiser aujourd'hui. Il allait déterminer si les lodijoads était « humain » dans le sens de savoir s'ils avaient une âme. Entre ceux qui arguaient qu'ils étaient des animaux, ceux qui songeaient qu'ils avaient une âme, mais étaient inférieurs aux humains. Il y avait finalement ceux qui défendaient qu'ils devaient être les égaux des hommes... Qu'elle qu'était la solution choisie, il y aurait des mécontent dans la population humaine...

N'était-il pas temps alors de songer à la justice ? De contenter les lodijoads plutôt que les hommes ? McHopper soupira tout gardant son regard fixé sur la Lune... Que pouvait-il faire ? Que peut-on faire si la majorité du peuple est pour une décision injuste et cruelle ? Sombrer dans la dictature comme la plupart des pays en ce moment ? Tenter de nouvelles expériences de démocratie, comme bon nombre de pays tel que le Pérou ou la Bolivie avec le « retour aux sources » ? Ou alors entrer dans le « socialiste nouveau » ? Aucune de ses idées ne pouvait être envisageable. Au lever du soleil, une partie des êtres vivants allait choisir pour une autre. Le contraire même de la démocratie.

McHopper savait qu'il devait faire quelque chose, que les lodijoads devaient être considérés comme égaux aux humains. Mais comment faire ? Il devait vérifier si la Nouvelle Constitution de 2036 lui permettait une action. Le président retourna donc sur son ordinateur, mais ne vit que des lignes de code, écrites blanches sur noir, qui emplissait l'écran, défilant à toute vitesse, ne laissant aucune possibilité de lecture. De temps en temps, des mots en rouge se démarquait par rapport en reste. Que se passait-il ? L'écran devint rouge une fraction de seconde, avant que les lignes de code ne reviennent, mais cette fois sous forme de lettres désorganisé. L'écran redevint rouge une seconde fois, mais cette fois un texte se forma.

« Let's see how the Evil will kiss you »

Le texte s'estompa et l'écran devint petit à petit noir. D'un coup, un crane apparu au centre de l'écran. C'était une image de mauvaise qualité, mais son arrivée soudaine faisait froid dans le dos. Brutalement, elle se mit à rire, d'un rire caverneux qui emplit toute la salle, avant qu'un bip sonore décide de masquer le ricanement. Elle disparut soudain, ne laissant que le même texte qui était sur l'écran avant l'apparition du crane. Après cela, l'ordinateur s'éteignit. Le présidant restait bouche bée de ce qui venait de se produire et tremblait légèrement, sous la fatigue combiné à la surprise. Il tenta de rallumer son appareil. Le son du ventilateur, les cliquetis du lecteur de cédérom... Tout semblait normal... Mais rien ne s'affichait sur l'écran. Le temps passait lentement, mais rien ne s'affichait. Que se passait-il ? Cela rappelait au président un de ses ordinateurs, qui n'avait d'un coup plus démarrer. Si c'était la même chose, cela voulait dire que la carte mère de l'ordinateur était morte... 

Le téléphone sonna, faisant sursauter le président. Il était trop nerveux. McHopper décrocha le combiné et demanda qui était à l'appareil. C'était le chef de la sécurité. Il le prévint que tout les ordinateurs reliés au net tombaient les uns après les autres. Un virus semblait toucher tout les appareils, également les téléphones portables et même des choses plus graves tel que les satellites de défense. L'heure était grave, ce virus pouvait provoquer une crise mondiale majeure. Le président ne pu en entendre plus. Son interlocuteur avait du appeler depuis un téléphone portable et subir le virus. Il jura, avant de prendre son manteau pour courir aller voir de lui même ce qu'il se passait. Malheureusement, la lourde porte de bois poli et verni était fermé. Que se passait-il ? 

Le président retourna vers son bureau, pour téléphoner à quelqu'un qui pourrais lui ouvrir les portes de son bureau. Mais en décrochant le téléphone, il n'entendit aucune tonalité. McHopper était totalement isolé dans son bureau... Il songeait à sortir par la fenêtre quand la télévision de son bureau, accrochée au plafond, s'alluma. L'écran montrait le buste d'une femme qui pouvait sembler assez quelconque, avec son visage joufflu et ses bouclettes blondes. Par contre, ses petits yeux porcins d'un marron sombre semblait transpercer n'importe qui rien qu'en le regardant. Elle avait également un grand sourire sardonique ne plaisait pas au président. 

- Bien le bonjour, habitant de la planète Terre. s'exprima-t-elle avec dans sa voix une joie qu'elle ne cherchait pas à cacher.

Elle laissa un silence après cette réplique, surement pour faire venir des questions en tête de ceux qui la voyait. Et cela marchait, pour le président. Qui était-elle et que voulait-elle ? Elle n'était pas la moindre des célébrités dont le président connaissait l'image et il était certain de n'avoir jamais vu cette femme. Elle fit un mouvement de la main, et ce qui avait semblé être un fond noir s'agita. Il s'agissait en fait d'un drapeau noir orné d'un soleil jaune en son centre. Que cela voulait-il bien signifier ? Le système solaire ? McHopper n'aimait pas ce qui était en train de se passer. Il ne l'aimait pas du tout.

- Comme certaines personnes l'ont certainement remarqué, il semblerait qu'un virus touche une grande partie de la population. Rien ne semble capable de l'arrêter, toute communication disparaît par sa faute. Il marque la fin de votre réseaux arriéré du TCP/IP, que vous appelez internet. Quels dommage pour vous qu'une partie de votre civilisation tenait grâce à lui ! Sans le web, que devenez vous ? Toute les communications sont coupée, vous êtes totalement perdu... Tout ordinateur ayant subis ce virus devient inutilisable... Tout cela à cause d'un petit défaut... Mais votre « web » en avait un autre...

La femme éclata de rire, une main plaqué sur le visage. Ses yeux reflétaient une folie et une joie malsaine. Elle jouissait des événements, ils la divertissaient, en plus de surement lui servir... Car c'était surement elle qui était à l'origine du virus. C'était évident, elle ne pouvait que l'avoir fait ou en profiter... Mais la possibilité qu'elle eut un rapport avec ce mal était évidant.

- Cela fait maintenant un peu plus d'une semaine que vos colonies extra-terrestre ne sont plus sous votre contrôle. Et pourquoi ne l'avait vous pas su ? Car on contrôlait les informations qui passaient vers la Terre. Grâce à ce second défaut, qui obligeait des centres spéciaux à faire les liaisons web interplanétaires... Cette faiblesse vous fut fatale, face à Nous. Mais qui est « Nous » ? Et qui suis-je ? Je suis Rosie Aldéphine Marie Adélia Zanie ! Je suis celle qui maintenant dirige le système solaire ! J'ai pu faire disparaître totalement un monde, le votre, et le changer par celui que je voulais ! Et le nous désigne mon armée, faites de ce que vous considérez comme l'animal le plus vulgaire : des porcs. Ce monde n'a point voulu reconnaître mon génie, donc il est logique que mon génie ne reconnaisse plus ce monde. D'ailleurs en parlant de ça, je dois vous avouer que vous m'avez surpris. Jamais je n'aurais pensé la Terre si facile à obtenir. Car oui, la Terre est déjà en mon pouvoir ! Il ne me reste plus qu'a éliminer quelques petites poches de résistances, ainsi que quelques derniers petits détails à régler...

Le président enrageait. Il frappa son poing sur son bureau. Comment cette femme avait pu prendre le contrôle à elle seule, même avec une armée privé, de toute la planète ! Dans la télé, Zanie éclata d'un grand rire. Une fois son  ricanement terminé, elle fit un grand sourire sarcastique, avant de se remettre à parler.

- La fin du règne de l’homme est fini… Quel ironie, tomber au moment ou vous décidiez du sort d’un peuple inférieur. Mais ne vous inquiétez pas pour votre sort… Vous ne serez pas au plus bas de l’échelle… Enfin, pas tous. Vous serez surtout des citoyens, mais pas des citoyens porcins, classe la plus haute, à l’exception de la noblesse… Mais peut être que certain d’entre vous serez assez méritant pour nous rejoindre…

Zanie s'estompa petit à petit de l'écran, ne laissant que le drapeau noir avec le soleil jaune au centre. Il était maintenant simple de savoir ce qu'il représentait. C'était le drapeau du nouvelle empire solaire, de Zanie ! Une musique s'éleva du téléviseur, chant en latin aux accents militaires et victorieux. Surement le nouvel hymne. Le président se mit à faire les cent pas sur la moquette bleu marine de son bureau. Les porcs allaient venir s'occuper de lui, c'était certain, mais quand ? Le temps lui semblait passer lentement, mais il ne comptait pas fuir. Sinon il faciliterait la tache aux porcins... Au bout d'un temps lui ayant semblé infini, il entendit un déclic, et sa porte s'ouvrit. Il vit entrer deux porc, semblant recouvert d'une armure d'acier avec une visière quasiment opaque devant les yeux. Les deux cochons se mirent chacun d'un coté de la porte, et une troisième personne arriva. C'était la femme qui venait de parler à la télé, Zanie. Son message était surement enregistré.

- Bien le bonjour, monsieur McHopper. fit-elle avec un grand sourire.
- Pourquoi venez-vous ? demanda le président. Je vous préviens, je ne me rendrais pas sans combattre.
- Quelle bravoure ! ironisa Zanie. Malheureusement, je ne viens que pour votre passation de pouvoir et pour vous offrir une retraite bien mérité.

Les trait du président se durcirent encore plus, si c'était possible. Il devinait que quoi qui se passait dans cette pièce, aux yeux de tout le monde, il n'y aurait eut qu'une passation de pouvoir passifique. Qu'il soit tué ou nom, pour le monde il serait partit prendre sa retraite tranquillement, laissant les Etats Unis aux mains d'un sbire de Zanie. Pour tout le monde, il serait le traitre de la démocratie. Donc, comme il ne pouvait plus sauver son image, il devait donc agir comme son coeur le lui disait. Il allait ouvrir la bouche pour répondre, quand Zanie se remit à parler.

- Comme vous le savez, j'ai décidé de refaire la face du monde. Cela sous-entend que tout les pays que vous connaissez sont obsolète. Pour vous donnez un exemple, voyer votre pays et le Canada. Ils n'existent simplement plus. Ils sont maintenant une multitude de « pays », ou plutot devrais-je dire, de régions ! Mais il me faut des signes forts. C'est pour ça que le statut de président des Etats Unis va continuer d'exister. Mais ce seras en fait un simple gouverneur, sous mon contrôle

-Vous êtes folles. Il n'y a pas d'autre mot.
-Allons, oubliez toutes ses insultes... Votre villa privé est déjà prête à Hawaï ! fit-elle pour toute réponse.
-Vous êtes folle, répéta-t-il.

Zanie se mit à marcher en rond dans la salle, un sourire en coin. Elle ménageait un effet de suspens dans le but d'agacer le président. Et cela marchait. Mais avant qu'il puisse s'énerver, elle décida de lui répondre.

- Je suis folle, moi ? J'ai compris les défauts de votre société, et je les ai corrigé. Trop de guerre, mais maintenant tout les pays sont sous la coupe d'une puissance supérieur, qui ne veut pas qu'il se fasse la guerre... Aucun des nouveau pays n'est indépendant, ils restent sous le contrôle de l'Imperator Solaris, c'est à dire le gouvernement de l'empire... C'est à dire moi ! Votre réseau était défaillant, et avec la RichCorps, je vous en propose un nouveau, le RichNet. L'énergie vous posait un problème, et je vous offre la possibilité de stocker l'énergie et de la retransmettre entre les planète, captant cette énergie sur Mercure... Vous manquiez de pétrole pour la chimie et tout ? Mes porcs ont découvert qu'avec tout les hydrocarbure du système solaire, on avait l'équivalent de ce qu'il nous fallait de pétrole pour plus de mille ans, sans compter les économies faites par l'arrivé de notre énergie ! Donc je ne suis pas folle... Je suis génial, tout au contraire.
-La barrière entre la folie et le génie est parfois bien mince, fit le président.
-Cela suffit, maintenant ! s'écria-t-elle. Soldats, puisqu'il ne veut pas venir à nous, tuer le, montrez lui ce que mérite ceux qui ne nous suivent pas !

D'un coup, McHopper se jeta par la fenêtre de son bureau, la brisant sur le coup. Il atterrit maladroitement sur la pelouse et se mit à courir dans la nuit tout en entendant Zanie ordonner à ses porc de tirer. Les coup de feux se perdirent dans la nuit, percutant la terre ou les arbres, sans toucher celui qui avait été le dernier vrai président des États-Unis. Il ne devait pas mourir. Il devait réussir à réunir une résistance contre la nouvelle impératrice solaire. Dans le bureau ovale, Zanie fulminait. Elle savait que le président risquait de lui causer des ennuies. Mais ce n'était rien. Elle avait réussit, elle était désormais celle qui gouvernait le système solaire !

« Tuer un homme pour sauver le monde, ce n'est pas agir pour le bien du monde. 
S'immoler soi-même pour le bien du monde, voilà qui est bien agir. »
Confucius
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Flake
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Flake


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MessageSujet: Re: 3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil   3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil EmptyMer 21 Juil - 15:46

Tu vas pas le changer cette fois ? ^^ J'espère vraiment que tu arriveras à la continuer cette fic parce que l'intrigue est une des plus intéressante que j'ai vue.
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Kazh

Kazh


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MessageSujet: Re: 3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil   3E8 - Hinsein ou le renouveau d'Yggdrasil EmptyLun 26 Juil - 14:38

Nan, je change plus, c'est décidé. Quoique le plan à eut quelques retouche, pour l'avant-fin. Mais bon, rien n'empechant le bon déroulement. Je vais tenter un rythme de un chapitre/semaine, mais c'est pas sur que j'arrive à le tenir ^^. Je vais essayer de la terminer \^o^/, et je compte bien la finir, car j'ai aussi tout le reste de 3E8 à faire .o. !

Sinon, voila la suite ! Ce chapitre est assez court, c'est normal. On est pas encore rentré dans le corps de l'histoire, on est encore dans une sorte de second prologue. Mais il reste super important pour la suite xD !




Rune préliminaire

« Per me si va ne la città dolente,
per me si va ne l'etterno dolore,
per me si va tra la perduta gente.

Après moi le chemin mène à la cité dolente;
Après moi le chemin mène à l'éternelle souffrance;
Après moi le chemin mène aux âmes errantes.
 »


Dante, La Divine Comédie.

Le soleil se levait, diffusant des rayons sanglant sur le camp meurtrie, au pied d'une falaise de roches nues fracturés par le froid. Le vent soufflait et sifflait violemment entre les tentes éventrés, les idoles fracassés. Le sol enneigé était constellé de tache de sang et nombre de corps inertes était brisés sur le sol, ou alors à l'agonie encore agité de spasme tandis que de leurs museaux sortaient des râles. Tous étaient des lodijoads du peuple de la terre, les lions Léoss. Il semblait qu'il n'y aurais quasiment plus âmes qui vivent d'ici la nuit, le temps que les derniers blessés expirent. Ceux qui avait organisé ce massacre n'avaient eux aucune pitié. Mais jamais ce genre de détails serait connus. Le drapeau solaire triomphant au milieu du camps à l'agonie prouvait que cette nuit, il n'y avait eut qu'une victoire épique de l'empire sur un peuple sauvage.

C'était tout ce que retiendrait l'histoire. Les souffrances seraient gommés.

Une lionne noire, qui devait avoir un age proche de la quinzaine d'année, marchait, courrait presque à travers le village détruit. Sur son visage, se mélaient peur et fureur. Sa tenue guerrière semblait miraculeusement sauve. On aurait dit qu'elle avait fuit la bataille. Elle murmurait sans arret les même mot, et sa peur disparraissait de plus en plus face à la colère et la haine.

- Non, ce ne devait pas ce passer comme ça... Ils avaient promis...

Le ciel était ironiquement clair. La pluie et l'orage n'était que dans la tête des rares survivants. Venira courrait vers la tente principale. Elle savait ce que à quoi les cochons s'intéressaient. Et quand elle arriva dans la tente, elle poussa un cri de rage. La branche avait disparu.

Avant, posé a même le sol au centre de la tente se trouvait une branche de frêne. Une branche vielle de plusieur siècle, mais dont jamais les feuilles ne s'étaient fanées. Et dont surement jamais elle ne se faneraient. La source des pouvoirs léoss. Tout ce qui restait sur le sol était quelques brindille et feuilles. La jeune lionne s'agenouilla, et rassembla les feuilles. Mais au moment ou elle entra en contact avec les fragments de végétaux, elle sentit une force énorme, autour d'elle et en elle. Elle vit d'immense chemins de lumières entrelacés partout dans les airs. Elle pensa d'abord qu'elle avait enfin obtenue les pouvoirs telluriques que possédait quasiment tous les léoss sauf elles. Mais elle compris rapidement qu'elle avait obtenue encore plus puissant.

Ceux la serpentaient sous terres et dans les airs. Elle avait affaire à encore plus de puissance. Venira eut un grand sourire. La disparition de la branche contraignait tout les léoss à voir leurs pouvoirs disparaître. Sauf pour trois d'entre eux, qui avait quitté le clan, ce qui avait vu leur pouvoir amoindries, mais ce qui les avait permis de plus être dépendant de la branche... Deux d'entre eux était facilement rejoignable... Et le dernier... Skelfing... Le frère adoptif de Venira, qui avait rejeté son peuple, sa culture et même son prénom. Elle voulait absolument se venger de celui qu'elle voyait comme un traitre. Méditant ses sombres pensée, elle mit les brindilles et feuilles dans un petit sac de cuir qu'elle attacha autour de son cou. Venira était prète.

Elle sortit, dans le silence de cette journée claire et ensoleillée. Mais tout n'était pas encore calme. La fin de cette terrible attaque se produisait. Une machine de guerre, amalgame de fer et d'acier, était en train d'essayer de tirer sur un lion qui se déplaçait avec une vigueur surprenante. Il portait une tunique rouge tel un rubis, avec des couleurs d'or dessus. Son visage était grave et dégageait une solennel puissance. Une barbe blanche lui donnait un air de sage, et ses yeux améthyste semblaient jeter des hallebarde. La jeune lionne le reconnu immadiatement. C'était Charon, roi des Léoss. Son père. De par sa nature de roi, lui aussi avait gardé

Sa crinière flottant au vent, il se jeta sur la machine, armé de son sabre d'airain. Les balles ricochait sur le sol autour de lui. Quand la machine ajusta ses tirs, le lion se concentra. Il sentit l'énergie profonde, immense, grandiose qui circulait sous ses pieds, sous le sol. L'énergie d'un courant tellurique.

Il la fit sortir de sol, et la rependit, force invisible, dans l'air tout autour de lui. L'atmosphère était tellement saturé de puissance autour de lui que des petits éclairs se formait. D'un coup, il sembla se concentrer, et sauta d'un bond prodigieux vers la démoniaque machine. Autour de lui, l'énergie formait une sphère tournoyant translucide, sur laquelle les balles s'écrasait, impuissante. Le lion fondait sur le canon principale de la machine humanoïde sans que l'humain au commande puisse faire quelque chose. Quand la protection transparente percuta le métal de ce qui séparait le canon et la machine, celui ci sembla s'effriter comme s'il vieillissait de plusieurs siècles en quelques minute. Le sabre du roi Léoss s'illumina d'un feu incolore et frappa l'acier, le coupant comme du beurre, tranchant câble hydraulique et électrique sans difficultés, lentement, mais surement. Le canon d'acier finit par être tranché et le roi retomba à terre lestement, et se retourna, remarquant sa fille.

Mais il y eut un coup de feu.

Le soldat qui conduisait le véhicule tenait un pistolet. Lentement, le corps du roi bascula, sa crinière se tachant du sang d'une blessure surement situé à l'arrière du crâne. Il y eut un bruit sourd quand Charon s'effondra sur le sol. Venira s'ouvrit à ses nouveau pouvoirs. Bien que ne possédant à l'origine pas de pouvoir, la jeune lionne avait suivit les cours sur l'utilisation des pouvoirs Léoss. Et ceux-ci était pareils à peu de choses prets. Venira trouva un courant directement vers le robot. Elle se laissa glissé dedans, semblant s'abandonner à la formidable puissance du courant aérien. Et sous la forme d'un rayon d'énergie, elle percuta le robot et le transperça.

La machine, désorienté, fit quelques pas en arrière. La jeune lionne qui venait de retomber sur le sol en profita pour concentrer l'énergie à l'endroit du cockpit. La terrible explosion qui s'en suivit détruisit sur le champ le robot de combat. Venira se retourna, et fit quelques pas vers son père. Il tentait de se relever, une blessure à l'épaule qui laissait s'échapper un léger flot de sang.

- D'ou vienne ces pouvoirs, fit Charon malgré son air épuisé et la souffrance de sa blessure.
- Les porcs ont volé la branche, annonça-t-elle avec J'ai récupéré le peu qu'il restait.

Le roi resta silencieux face à la nouvelle. Il comprenait parfaitement ce que cela voulait dire. Charon ne remarqua pas l'étrange sourire qu'arborait sa fille, qui fit quelques pas autour du vieux lion, tout en jouant machinalement avec le sac détenteur de sa puissance. Elle prit une inspiration, puis se mit à parler d'un air sévère à son père.

- Je te l'avais dit, qu'il ne fallait pas rester arriéré comme cela dans les traditions de camps et tout ça ! S'emporta-t-elle. Cette défaite est entièrement de ta faute. Tu n'as pas su faire évoluer le peuple. Il nous aurait fallut former une structure adapté à ce nouveau monde. Mais bien évidemment, c'était trop dur pour un faible comme toi !

Charon regarda sa fille d'un air surpris, presque effrayé. Jusque là, elle lui avait toujours témoigné un certain respect, et aussi une certaine craintes... Mais maintenant qu'elle avait de puissants pouvoirs... Le roi avait presque peur de sa fille. Il sentait le danger en elle. Pourtant, il ne se laissa pas vaincre. Charon se releva, et darda sur sa fille un regard noir, supérieur. Mais malheureusement, la jeune léoss ne sembla pas impressionnée. Le roi prit alors un ton ironique, doucereux, pour se moquer de la jeune lionne.

- Et comment voudrais-tu faire évoluer le peuple ?
- Déjà, je vais supprimer tous ces conseils de sage stupides. Je ne laisserais pas les traitre comme Skelfing s'enfuir. Soit je les feraient céder et abandonner leurs stupides caprices de couards... Soit ce seras la mort qui les attendras. Ensuite... Je formerais une structures centré sur ma personne, et l'ordre principal seras de ramener de partout de l'argent, pour acheter armes et outils... On seras une structure digne des mafias occidentales... Et comme cela, seulement, on survivra dans cet empire... Et on prendra notre revanche.
- Pas question ! cria le vieux lion. Je ne te laisserais pas...

Mais il n'eut pas le temps de terminer sa phrase. Charon sentit une douleur intense lui traverser le crâne, avant de tomber en arrière. Il eut un soubresaut et sa tête, le visage crispé de souffrance, tomba sur le coté. Le roi léoss avait vécu. La jeune lionne au pelage de geais venait de provoquer une minuscule explosion dans le crane de celui qu'elle ne considérait plus comme un parent. Venira regarda le corps d'un air méprisant, furieuse qu'a cause de son propre père, son peuple soit quasiment voué à la mort. Elle tendit le bras vers le corps, et un immense brasier prit immédiatement sur le corps inerte du roi, le réduisant en quelques instant à néant.

La lionne se retourna, et se dirigea vers le camp, exhortant les survivants de se rejoindre et de sauver les blesser. Elle déclara avoir un message important pour eux. Ensuite, elle déclara qu'elle reviendrais rapidement, et qu'elle avait une chose à faire. Venira s'éloigna du camp, s'engageant vers un sentier, elle savait qu'elle allait facilement convaincre Myrkur et Dahor. Ces deux léoss vivaient en ermites, mais était encore sous le contrôle du chef léoss. Et maintenant c'était elle. Elle eut un sourire. Une fois les deux combattant de retour, et une fois que ce qui restait du peuple serait réunis... Venira préparerait ses plans.

Le chemin était difficile d'acces, plein de branche. La lionne en eut rapidement marre de marcher, et ne put s'empecher d'utiliser sa nouvelle puissance. Ainsi elle ne mit que très peu de temps à rejoindre la tanière des deux combattants. Elle frappa, puis entra sans attendre l'avis des deux ermites. L'intérieur était simple, mur de bois et peu de meuble. Voir quasiment aucun. Les deux léoss était au centre de la pièce, occupé en train de médité. Elle n'attendit pas avant de leur annoncer l'attaque et la mort de son père.

- C'est pour cela que vous devez rentrer avec nous, fit-elle. Il n'est plus possible que vous rester ermite plus longtemps. De plus, il ne reste plus que vous à avoir des pouvoirs.
- A vos ordres, répondirent les deux ermites.

Venira fixa les deux léoss d'un air satisfait. Ensuite, elle annonça le reste du plan. Quitter la vie sédentaire pour un mode nomade. Qu'elle, elle donnerait un bon aspect face à la bonne société pour obtenir plus de l'argent obtenu par les actions déclarés criminel. Et que cela préparerait une terrible vengeance face à l'empire. Les deux ermites ne semblaient pas d'accord sur l'idée de la vengeance. Mais ils ne dirent rien. Par contre, Venira remarqua que Dahor semblait se poser une question. La jeune lionne s'y était attendu.

- Tu va me demander ce qu'on va faire pour Skelfing ? Il a fuit le clan. Il nous à quitté. C'est un lâche, doublé d'un traitre. Mais je ne compte pas le tuer. J'ai besoin de lui. Il a encore ses pouvoirs, et le fait qu'il les garde ou pas n'a que peu d'importance. Je peux donc l'utiliser pour regagner une source de pouvoir. Pour rendre la puissance à notre peuple ! Et après... Et bien, il n'y a guère de sort qu'il mérite autre que de devenir un serviteur... Belle régréssion pour un ancien prince !

Venira remarqua un tic nerveux sur le visage de Dahor. Elle remarqua aussi que son ami lui fit signe de se taire. Myrkur savaient que la jeune lionne possédait le pouvoir de les faire exécuter. Et qu'elle n'aurait pas la clémence de son père, en les laissant vivre ensemble loin du reste du peuple, tranquilles. Les deux ermites partageait une relation criminelle chez les léoss. Une relation qu'ils avaient eut après la mort de la compagne de Dahor, à la naissance du fils de ce dernier... Venira leur fit signe de venir, et quitta l'antre. Les deux lions la suivirent.

Désormais, tout est prêt. Tout peut commencer.


« Dinanzi a me non fuor cose create se non etterne,
e io etterno duro.
Lasciate ogne speranza, voi ch'intrate'.

Avant moi, rien ne fut créé sinon d'éternel,
Et j'endure l'éternité.
Vous qui entrez, abandonnez tout espoir
. »

Dante, La Divine Comédie.
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